SAINT SAUVEUR HORS LES MURS (Kariye Camii) fabuleuse visite virtuelle !
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et vous allez visiter la célèbre chapelle impériale et en admirer l'architecture et les fresques comme si vous y étiez, splendidissime!
Le monastère de Chora était situé sur la septième colline de Constantinople, à proximité du Palais de l'Empereur (Palais des Blachernes) aussi au cours des cérémonies religieuses importantes St Sauveur servait de chapelle impériale.
Sous l'ère faste des Comnène vers le dernier quart du XIe siècle la belle-mère de l'Empereur Alexios 1er, Maria Doukaina prit sous sa protection le monastère et fit construire une nouvelle église. Ce bâtiment fut partiellement détruit. Des ordres furent immédiatement donnés pour sa reconstruction. L'aspect de l'église fut modifié. Le sanctuaire fut doté de sa nef actuelle; cela au début du XIIe siècle à l'époque des Comnène. Bien que l'on ignore la date précise de ces travaux l'on présume qu'ils ont été décidés par le Prince Isaac Comnène dont le portrait figure auprès de la Toute Sainte Déipare sur le grand panneau de mosaïque situé sur le narthex intérieur. Pendant les croisades qui ont déferlé sur Constantinople entre 1204 et 1261, le monastère de Chora, à l'instar des autres bâtiments de la ville, a été laissé à l'abandon.
La période succédant au renvoi des Latins de la ville se nomme "la dernière Byzance". Cette petite Byzance fragile n'ayant aucune force politique et entièrement entourée par l'Empire Ottoman a su se livrer à de merveilleuses activités artistiques. Les admirables fresques de St Sauveur en témoignent.
Le monastère et l'église de St Sauveur ont été reconstruits de façon définitive au début du XIVe siècle par Théodore Métochite (1269-1332) qui y fit ajouter une chapelle funéraire.
Théodore Métochite était un poète, un astronome et un homme d'État.
Le palais de cette influente personnalité se trouvait à proximité du Monastère de St Sauveur.
Metochite, qui était le contrôleur du Trésor privé de l'Empire (Logothete), fit reconstruire le bâtiment même de l'église du Monastère de St Sauveur et fit exécuter la décoration des murs environ entre 1315 et 1321. En outre, il fit don au monastère de sa bibliothèque qui était extrêmement riche. Par la suite, tombé en disgrâce il fut exilé. Quand il revint bien des années plus tard, il se fit moine et vécut au monastère jusqu'à la fin de sa vie.
Les additions effectuées de son temps sont la façade centrale et les deux parties qui l'encadrent, ainsi que les revêtements et décorations intérieurs.
Après la prise de Constantinople par les Turcs en 1453, l'édifice a été utilisé encore pendant un certain temps comme église. Au début du XVI e siècle il a été transformé en mosquée et plus tard une école et une cuisine lui ont été ajoutées; annexes dont il ne reste plus rien de nos jours. Après la transformation de l'église en mosquée les mosaïques et les fresques ont été recouvertes de panneaux de bois ou de badigeon, mais malgré cela elles ont été, à diverses époques l'objet d'études. Quand on transforma la mosquée en musée, des travaux de restauration furent réalisés par le Byzantine Institute (américain) de 1948 à 1958; depuis lors le bâtiment offre l'état actuel. Les mosaïques et les fresques ont été une à une débarrassées de la couche de plâtre sous laquelle elles étaient enfouies ou du badigeon qui les recouvrait, les réparations nécessaires ont été faites. P. Underwood a décrit ces travaux et fait part de ses recherches dans une œuvre imposante de quatre tomes.
Au-dessus de l'entrée principale de l'édifice l'on trouve le mot "Chora" à côté des mosaïques de la Mère de Dieu et du Christ ; il a gagné un sens symbolique, Chora "région des vivants".
On pénètre dans la nef en passant par l'exonarthex et le narthex interne. La haute coupole en bois a été restaurée à l'époque turque. Les mosaïques des parties supérieures ont été en partie détruites, sauf celles de certaines arcades. L'arcade Est donne sur l'abside. L'entrée Sud des absides latérales a été condamnée ultérieurement. Les murs jusqu'au niveau des fenêtres supérieures sont recouverts de marbre provenant de différentes régions.
A l'entrée de la nef, du côté intérieur prend place le grand panneau de mosaïque de la Dormition de la Toute Sainte Déipare. Dans l'abside se trouve deux panneaux de mosaïque.
Les niches de l'exonarthex et de la chapelle ont été utilisées comme sépultures.
Seuls le minaret et le mihrab ont été ajoutés pendant la période turque.
et vous allez visiter la célèbre chapelle impériale et en admirer l'architecture et les fresques comme si vous y étiez, splendidissime!
Pour visiter vous cliquerez sur les différentes parties de ce plan et la visite va commencer sous tous les angles. Vive l'informatique !
Vous pourrez également voir en animation 3 D l'évolution de la construction de St Sauveur à travers les siècles :
Le monastère de Chora était situé sur la septième colline de Constantinople, à proximité du Palais de l'Empereur (Palais des Blachernes) aussi au cours des cérémonies religieuses importantes St Sauveur servait de chapelle impériale.
Sous l'ère faste des Comnène vers le dernier quart du XIe siècle la belle-mère de l'Empereur Alexios 1er, Maria Doukaina prit sous sa protection le monastère et fit construire une nouvelle église. Ce bâtiment fut partiellement détruit. Des ordres furent immédiatement donnés pour sa reconstruction. L'aspect de l'église fut modifié. Le sanctuaire fut doté de sa nef actuelle; cela au début du XIIe siècle à l'époque des Comnène. Bien que l'on ignore la date précise de ces travaux l'on présume qu'ils ont été décidés par le Prince Isaac Comnène dont le portrait figure auprès de la Toute Sainte Déipare sur le grand panneau de mosaïque situé sur le narthex intérieur. Pendant les croisades qui ont déferlé sur Constantinople entre 1204 et 1261, le monastère de Chora, à l'instar des autres bâtiments de la ville, a été laissé à l'abandon.
La période succédant au renvoi des Latins de la ville se nomme "la dernière Byzance". Cette petite Byzance fragile n'ayant aucune force politique et entièrement entourée par l'Empire Ottoman a su se livrer à de merveilleuses activités artistiques. Les admirables fresques de St Sauveur en témoignent.
Le monastère et l'église de St Sauveur ont été reconstruits de façon définitive au début du XIVe siècle par Théodore Métochite (1269-1332) qui y fit ajouter une chapelle funéraire.
Théodore Métochite était un poète, un astronome et un homme d'État.
Le palais de cette influente personnalité se trouvait à proximité du Monastère de St Sauveur.
Metochite, qui était le contrôleur du Trésor privé de l'Empire (Logothete), fit reconstruire le bâtiment même de l'église du Monastère de St Sauveur et fit exécuter la décoration des murs environ entre 1315 et 1321. En outre, il fit don au monastère de sa bibliothèque qui était extrêmement riche. Par la suite, tombé en disgrâce il fut exilé. Quand il revint bien des années plus tard, il se fit moine et vécut au monastère jusqu'à la fin de sa vie.
Les additions effectuées de son temps sont la façade centrale et les deux parties qui l'encadrent, ainsi que les revêtements et décorations intérieurs.
Après la prise de Constantinople par les Turcs en 1453, l'édifice a été utilisé encore pendant un certain temps comme église. Au début du XVI e siècle il a été transformé en mosquée et plus tard une école et une cuisine lui ont été ajoutées; annexes dont il ne reste plus rien de nos jours. Après la transformation de l'église en mosquée les mosaïques et les fresques ont été recouvertes de panneaux de bois ou de badigeon, mais malgré cela elles ont été, à diverses époques l'objet d'études. Quand on transforma la mosquée en musée, des travaux de restauration furent réalisés par le Byzantine Institute (américain) de 1948 à 1958; depuis lors le bâtiment offre l'état actuel. Les mosaïques et les fresques ont été une à une débarrassées de la couche de plâtre sous laquelle elles étaient enfouies ou du badigeon qui les recouvrait, les réparations nécessaires ont été faites. P. Underwood a décrit ces travaux et fait part de ses recherches dans une œuvre imposante de quatre tomes.
Au-dessus de l'entrée principale de l'édifice l'on trouve le mot "Chora" à côté des mosaïques de la Mère de Dieu et du Christ ; il a gagné un sens symbolique, Chora "région des vivants".
On pénètre dans la nef en passant par l'exonarthex et le narthex interne. La haute coupole en bois a été restaurée à l'époque turque. Les mosaïques des parties supérieures ont été en partie détruites, sauf celles de certaines arcades. L'arcade Est donne sur l'abside. L'entrée Sud des absides latérales a été condamnée ultérieurement. Les murs jusqu'au niveau des fenêtres supérieures sont recouverts de marbre provenant de différentes régions.
A l'entrée de la nef, du côté intérieur prend place le grand panneau de mosaïque de la Dormition de la Toute Sainte Déipare. Dans l'abside se trouve deux panneaux de mosaïque.
Les niches de l'exonarthex et de la chapelle ont été utilisées comme sépultures.
Seuls le minaret et le mihrab ont été ajoutés pendant la période turque.
(d'après un guide de 1987)
Commentaires
Merci beaucoup pour ce lien et le rappel historique qui l'accompagne.
C'est très touchant!
En Christ