Si quelqu'un, en effet, veut aimer la vie et voir des jours heureux, qu'il préserve sa langue du mal et ses lèvres des paroles trompeuses, qu'il se détourne du mal et fasse le bien, qu'il recherche la paix et la poursuive. 1 Pierre 3:10-11 Les lèvres mensongères font horreur à l'Éternel, tandis que ceux qui agissent avec fidélité lui sont agréables. Proverbes 12:22 «C'est ce qui sort de l'homme qui le rend impur. En effet, c'est de l’intérieur, c'est du cœur des hommes que sortent les mauvaises pensées, les adultères, l'immoralité sexuelle, les meurtres, les vols, la soif de posséder, les méchancetés, la fraude, la débauche, le regard envieux, la calomnie, l'orgueil, la folie. Toutes ces choses mauvaises sortent du dedans et rendent l'homme impur.» Marc 7:20-23 Un témoin fidèle ne ment pas, tandis qu’un faux témoin dit des mensonges. Proverbes 14:5 « Vous, vous avez pour père le diable et vous voulez accomplir les désirs de votre père. Il a été meurtrier dès le commencement et il ne s'est pas tenu dans la vérité parce qu'il n'y a pas de vérité en lui. Lorsqu'il profère le mensonge, il parle de son propre fond, car il est menteur et le père du mensonge. » Jean 8:44 Si les paroles distinguées ne conviennent pas à un fou, les paroles mensongères conviennent d’autant moins à un noble. Proverbes 17:7 « Écarte de ta bouche la fausseté, éloigne de tes lèvres les détours ! Proverbes 4:24 Craindre l'Éternel, c'est détester le mal. L'arrogance, l'orgueil, la voie du mal et la bouche perverse, voilà ce que je déteste. » Proverbes 8:13 « Pierre lui dit : «Ananias, pourquoi Satan a-t-il rempli ton cœur, au point que tu aies menti au Saint-Esprit et gardé une partie du prix du champ? […] Comment as-tu pu former dans ton cœur un projet pareil? Ce n'est pas à des hommes que tu as menti, mais à Dieu.»Actes 5:3-4Mais pour les lâches, les incrédules, les abominables, les meurtriers, les impudiques, les enchanteurs, les idolâtres, et tous les menteurs, leur part sera dans l'étang ardent de feu et de soufre, ce qui est la seconde mort.Apocalypse 21.8

mercredi 5 novembre 2008

LA MORT DE LA RELIGION par Père Stephen Freeman


Un beau texte parmi d'autres du
blog de Père Stephen qu'il m'a permis de traduire et qu'il est bon dans ces temps – certainement éphémères comme toujours – de réjouissance électorale de faire connaître aux francophones? Père Stephen Freeman est un prêtre orthodoxe américain du Tennessee :


November 5, 2008 by Father Stephen


En août 2007, j'ai écrit un article sur l'Athéisme chrétien. À l'époque, je cherchais à décrire le phénomène étrange du Christianisme moderne - celui dans lequel la vie telle que nous la vivons et la vie telle que nous disons que nous croyons qu’elle est sont deux choses distinctes. Ce n'est pas un problème d'hypocrisie mais de navigation du Christianisme vers une destination off-shore dans laquelle toute l’activité spirituelle importante est accomplie quelque part ailleurs que là nous vivons. Ainsi, le salut est quelque chose d’accompli dans l'histoire (sur la croix), ou dans l'esprit de Dieu (une expiation légale ou juridique), ou n'importe où ailleurs qu’ici et maintenant. Les mystères (sacrements) deviennent des commémorations, un témoignage de l’Absence Divine plutôt que de la Présence Divine. L’Initiation qui incorpore à l'Eglise est accomplie par une «ordonnance» qui est simplement perçue comme un signe, un acte public d'obéissance dans lequel il ne se passe rien (sauf peut-être dans le lieu off-shore). Le résultat de cette bifurcation de la foi est un monde vide dans lequel nous pouvons parler de la « mort de la religion ». Les chrétiens modernes ont un rapport à la foi très semblable à celui qu’ils ont avec une opinion politique. En effet, dans beaucoup d’églises modernes, la substance de la foi est elle-même objet de débat politique. Qu'est-ce que Dieu voudrait faire de nous en tant que créatures sexuelles par exemple, est une question de perception culturelle et de persuasion - pas de révélation. De telles approches du christianisme montrent suffisamment ce que le christianisme moderne est en train de devenir en Amérique. Les églises américaines deviennent la constitution en prière (avec tous les points de vue différents de la constitution représentés par les diverses confessions ou différentes branches de celles-ci). Nous devenons une nation de l'Eglise rouge, de l’Eglise bleue, dont aucune n’a de relation avec l'Eglise, la plénitude de Celui qui remplit tout en tous.
Cela peut également faire de l'Eglise un instrument politique, ou de la politique un instrument ecclésial. Ainsi, la victoire d'un parti ou la défaite d’un autre est considérée comme une victoire de signification religieuse. Les deux principaux partis de cette saison d’élection ont embrassé la «foi», et généralement se sont trouvés eux-mêmes embrassés en retour. Mais la vérité est que le christianisme avec un Christ off-shore n'est pas le christianisme du tout. Le christianisme qui peut être affecté par un changement dans les vents de la politique n'est pas le christianisme du tout. Le navire de l'Eglise a été lancé contre la vague du paganisme romain et contre le vent de la domination croissante de l’état sur toutes les formes de vie. Le sang de plusieurs milliers a été versé avant que le vent n’ait changé et ait accordé une certaine liberté à l'Église - et cependant l'Eglise à contre-courant et contre le vent a été plus forte lorsque les vents et les marées ont changé que quand elle a commencé son voyage. Car la marée et le vent sur lesquels l'Église navigue, souffle dans ce monde, négligeant la météo de la politique des royaumes dont le destin est la chute. La capacité de se repentir et de marcher en union avec la Lumière Divine de Dieu est autant à portée dans le Goulag qu’elle l'est à la classe moyenne américaine qui bénéficie d’une liberté presque illimitée. Car "où l'Esprit du Seigneur est, là est la liberté" (2 Cor. 3:17). La mort de la religion, de la vraie religion chrétienne, se produit lorsque le Dieu qui s'est fait chair et a habité parmi nous, est vu comme le Dieu qui s’est retiré (après avoir ici accompli son travail ) et se trouve uniquement dans la distance de la pensée théologique. Il est peu étonnant que dans la stérilité de l'athéisme chrétien le vide d'une véritable vie spirituelle puisse être rempli avec la vacuité de la vie politique. Le parti républicain est mort. Le Parti démocratique est mort. Aucun des deux ne peuvent vous donner la vie. Ils appartiennent à un monde qui passe. Ce qui reste est ce qui a été créé par Dieu et qui continue de voguer malgré les vents et la marée qui obéissent à sa voix. Il est un Royaume de Dieu, qui se trouve dans la communion avec le Père, par l'intermédiaire du Fils dans l'Esprit Saint. Il ne nous est pas retiré, mais Il est venu parmi nous. Il déferle sur les vies humaines et brûle avec un feu spirituel dans les mystères (sacrements) de l'Eglise. Il guérit les malades, ressuscite les morts, repousse les démons et donne gratuitement ce qu'il a reçu gratuitement. Il ne connaît pas d’autre économie que la plénitude de Dieu, qui transforme la femme stérile en joyeuse mère de plusieurs enfants, qui fait couler l'eau dans le désert et change l'eau en vin. La religion n'est pas morte - seulement la vaine prétention d’une religion engendrée dans l'illusion du monde moderne. Que Dieu se lève, et que ses ennemis soient dispersés. Que ceux qui le haïssent fuient devant sa face. Et tous ces ennemis vivent en moi et en chacun de nous et Dieu doit se lever en nous et fasse fuir l'ennemi de l'intérieur de nous. Que son règne vienne, que Sa volonté soit faite. Que le navire vogue tout droit et dans la vérité et rencontre le Vent qui souffle où il veut. Gloire à Dieu pour toutes choses!

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