MÉMOIRE du SAINT MARTYR PANTELEIMON (6)
Or il advint un jour qu'on amena à Pantoléon un aveugle qui souhaitait être guéri: -Je t'en prie, aie pitié de moi, aveugle que je suis, privé de la précieuse lumière! Tous les médecins de la ville m'ont soigné sans que j'en reçusse aucun profit. J'y ai laissé tous mes biens, et même les dernières lueurs que je pouvais encore percevoir. J'ai dépensé beaucoup d'argent chez eux, pour n'en tirer que nuisance et perte de temps!
-Si tu as distribué tout ton bien chez ces médecins, sans recevoir de soulagement, comment me rétribueras-tu si tu retrouves la vue ?
- Le peu qui me reste, je te le donnerai volontiers !
- Le don de la vue qui te dévoilera la lumière, te sera accordé par le Père de la lumière, le seul vrai Dieu, à travers moi, Son indigne serviteur. Ce que tu m'as promis, donne-le aux pauvres, et non à moi ! -Mon fils, dit alors Eustorgios, n'entreprends pas ce que tu ne pourras pas réaliser, car tu seras ridiculisé ! Comment pourrais-tu réussir là où de meilleurs médecins que toi ont échoué ?
-Aucun de ces médecins ne connaît comme moi le remède à employer dans ce cas précis; il y a en effet une grande différence entre eux et le Maître qui m'a enseigné cette thérapie.
-J'ai pourtant entendu dire que ton maître Euphrosyne a soigné cet aveugle et n'a rien pu faire.
-Attends un peu, mon père, et tu verras la force de ma médication. En prononçant ces paroles, il toucha des doigts les yeux de l'aveugle en disant: « Au Nom de mon Seigneur Jésus-Christ, qui éclaire les aveugles, recouvre la vue! ». Aussitôt les yeux de l'aveugle s'ouvrirent et il commença à voir. Il crut dès cet instant au Christ, ainsi que le père de Pantoléon, et ils furent bientôt baptisés par le presbytre Hermolaüs. La grâce et la puissance du Christ les remplirent d'une grande joie spirituelle.
Eustorgios brisa alors toutes les idoles de sa maison, avec l'aide de son fils. Après les avoir mises en pièces, ils les jetèrent dans un fossé profond et les recouvrirent de terre. Peu de temps après ces événements, Eustorgios partit vers le Seigneur.
En héritant de la grande propriété paternelle, Pantoléon affranchit aussitôt les esclaves, hommes et femmes, en les rétribuant généreusement. Par la suite, il distribua ses biens aux nécessiteux: malheureux, pauvres, veuves et orphelins. Il se mit à visiter tous ceux qui souffraient, enchaînés dans les prisons, les consolant par des soins médicaux et des aumônes correspondant à leurs besoins. Il était donc ainsi, non seulement le médecin des maladies de la chair, mais aussi celui de la pauvreté humaine, car il distribuait des aumônes abondantes. Les pauvres s'enrichissaient par sa générosité, et la grâce de Dieu le secondait pour les guérisons. Il avait en effet reçu d'en-haut le don de la guérison et il guérissait gratuitement toutes les maladies, non par des médicaments, mais en invoquant le Nom de Jésus-Christ.
C'est comme cela que Pantoléon se montra en vérité Pantéléimon, c'est-à-dire le tout miséricordieux par le nom et par les actes, manifestant à tous sa compassion, et ne laissant partir personne sans une aumône ou une consolation.
-Si tu as distribué tout ton bien chez ces médecins, sans recevoir de soulagement, comment me rétribueras-tu si tu retrouves la vue ?
- Le peu qui me reste, je te le donnerai volontiers !
- Le don de la vue qui te dévoilera la lumière, te sera accordé par le Père de la lumière, le seul vrai Dieu, à travers moi, Son indigne serviteur. Ce que tu m'as promis, donne-le aux pauvres, et non à moi ! -Mon fils, dit alors Eustorgios, n'entreprends pas ce que tu ne pourras pas réaliser, car tu seras ridiculisé ! Comment pourrais-tu réussir là où de meilleurs médecins que toi ont échoué ?
-Aucun de ces médecins ne connaît comme moi le remède à employer dans ce cas précis; il y a en effet une grande différence entre eux et le Maître qui m'a enseigné cette thérapie.
-J'ai pourtant entendu dire que ton maître Euphrosyne a soigné cet aveugle et n'a rien pu faire.
-Attends un peu, mon père, et tu verras la force de ma médication. En prononçant ces paroles, il toucha des doigts les yeux de l'aveugle en disant: « Au Nom de mon Seigneur Jésus-Christ, qui éclaire les aveugles, recouvre la vue! ». Aussitôt les yeux de l'aveugle s'ouvrirent et il commença à voir. Il crut dès cet instant au Christ, ainsi que le père de Pantoléon, et ils furent bientôt baptisés par le presbytre Hermolaüs. La grâce et la puissance du Christ les remplirent d'une grande joie spirituelle.
Eustorgios brisa alors toutes les idoles de sa maison, avec l'aide de son fils. Après les avoir mises en pièces, ils les jetèrent dans un fossé profond et les recouvrirent de terre. Peu de temps après ces événements, Eustorgios partit vers le Seigneur.
En héritant de la grande propriété paternelle, Pantoléon affranchit aussitôt les esclaves, hommes et femmes, en les rétribuant généreusement. Par la suite, il distribua ses biens aux nécessiteux: malheureux, pauvres, veuves et orphelins. Il se mit à visiter tous ceux qui souffraient, enchaînés dans les prisons, les consolant par des soins médicaux et des aumônes correspondant à leurs besoins. Il était donc ainsi, non seulement le médecin des maladies de la chair, mais aussi celui de la pauvreté humaine, car il distribuait des aumônes abondantes. Les pauvres s'enrichissaient par sa générosité, et la grâce de Dieu le secondait pour les guérisons. Il avait en effet reçu d'en-haut le don de la guérison et il guérissait gratuitement toutes les maladies, non par des médicaments, mais en invoquant le Nom de Jésus-Christ.
C'est comme cela que Pantoléon se montra en vérité Pantéléimon, c'est-à-dire le tout miséricordieux par le nom et par les actes, manifestant à tous sa compassion, et ne laissant partir personne sans une aumône ou une consolation.
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