MÉMOIRE du SAINT MARTYR PANTELEIMON (5)
Lorsque, le lendemain, Pantoléon se rendit chez son maître Euphrosyne, celui-ci lui demanda:
-Où étais-tu pendant tant de jours ?
Il parlait en réalité du saint baptême et des autres sacrements de la foi chrétienne qu'il avait reçue, et qui étaient tous de grand prix: ce qui a été acquis par le Sang même du Christ surpasse en effet toutes les richesses. Euphrosyne cessa alors de le questionner. Saint Pantoléon était rempli de la grâce divine et gardait précieusement en lui-même le trésor de la sainte foi. Il était très préoccupé par son père. Comment le faire sortir des ténèbres de l'idolâtrie et le conduire jusqu'à la lumière de la connaissance du Christ ? Il se mit à s'entretenir chaque jour avec lui, utilisant des paraboles et lui posant des questions.
-Père! Pourquoi les dieux qui ont été faits debout ne s'assoient-ils jamais, et ceux qui ont été faits assis ne se lèvent-ils jamais?
-Cette question n'est pas très claire et je ne sais pas quoi répondre à cela.
Proposant constamment à son père des problèmes semblables, le saint l'obligea à douter des dieux et à comprendre petit à petit le mensonge de l'idolâtrie. Son père cessa alors d'apporter des offrandes quotidiennes aux idoles comme il le faisait auparavant, puis il les méprisa et cessa de les adorer. Pantoléon se réjouit d'avoir au moins semé le doute dans l'esprit de son père à propos du paganisme, même s'il n'avait pas réussi à l'en détourner complètement. Plus d'une fois, il eut envie de briser les idoles qu'on trouvait à foison dans la maison, mais il se retenait, d'une part pour ne pas blesser son père que le commandement de Dieu demande d'honorer, d'autre part parce qu'il attendait le jour où, ayant connu le seul vrai Dieu, son père déciderait de les briser lui-même de sa propre main.
-Où étais-tu pendant tant de jours ?
Il parlait en réalité du saint baptême et des autres sacrements de la foi chrétienne qu'il avait reçue, et qui étaient tous de grand prix: ce qui a été acquis par le Sang même du Christ surpasse en effet toutes les richesses. Euphrosyne cessa alors de le questionner. Saint Pantoléon était rempli de la grâce divine et gardait précieusement en lui-même le trésor de la sainte foi. Il était très préoccupé par son père. Comment le faire sortir des ténèbres de l'idolâtrie et le conduire jusqu'à la lumière de la connaissance du Christ ? Il se mit à s'entretenir chaque jour avec lui, utilisant des paraboles et lui posant des questions.
-Père! Pourquoi les dieux qui ont été faits debout ne s'assoient-ils jamais, et ceux qui ont été faits assis ne se lèvent-ils jamais?
-Cette question n'est pas très claire et je ne sais pas quoi répondre à cela.
Proposant constamment à son père des problèmes semblables, le saint l'obligea à douter des dieux et à comprendre petit à petit le mensonge de l'idolâtrie. Son père cessa alors d'apporter des offrandes quotidiennes aux idoles comme il le faisait auparavant, puis il les méprisa et cessa de les adorer. Pantoléon se réjouit d'avoir au moins semé le doute dans l'esprit de son père à propos du paganisme, même s'il n'avait pas réussi à l'en détourner complètement. Plus d'une fois, il eut envie de briser les idoles qu'on trouvait à foison dans la maison, mais il se retenait, d'une part pour ne pas blesser son père que le commandement de Dieu demande d'honorer, d'autre part parce qu'il attendait le jour où, ayant connu le seul vrai Dieu, son père déciderait de les briser lui-même de sa propre main.
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