Si quelqu'un, en effet, veut aimer la vie et voir des jours heureux, qu'il préserve sa langue du mal et ses lèvres des paroles trompeuses, qu'il se détourne du mal et fasse le bien, qu'il recherche la paix et la poursuive. 1 Pierre 3:10-11 Les lèvres mensongères font horreur à l'Éternel, tandis que ceux qui agissent avec fidélité lui sont agréables. Proverbes 12:22 «C'est ce qui sort de l'homme qui le rend impur. En effet, c'est de l’intérieur, c'est du cœur des hommes que sortent les mauvaises pensées, les adultères, l'immoralité sexuelle, les meurtres, les vols, la soif de posséder, les méchancetés, la fraude, la débauche, le regard envieux, la calomnie, l'orgueil, la folie. Toutes ces choses mauvaises sortent du dedans et rendent l'homme impur.» Marc 7:20-23 Un témoin fidèle ne ment pas, tandis qu’un faux témoin dit des mensonges. Proverbes 14:5 « Vous, vous avez pour père le diable et vous voulez accomplir les désirs de votre père. Il a été meurtrier dès le commencement et il ne s'est pas tenu dans la vérité parce qu'il n'y a pas de vérité en lui. Lorsqu'il profère le mensonge, il parle de son propre fond, car il est menteur et le père du mensonge. » Jean 8:44 Si les paroles distinguées ne conviennent pas à un fou, les paroles mensongères conviennent d’autant moins à un noble. Proverbes 17:7 « Écarte de ta bouche la fausseté, éloigne de tes lèvres les détours ! Proverbes 4:24 Craindre l'Éternel, c'est détester le mal. L'arrogance, l'orgueil, la voie du mal et la bouche perverse, voilà ce que je déteste. » Proverbes 8:13 « Pierre lui dit : «Ananias, pourquoi Satan a-t-il rempli ton cœur, au point que tu aies menti au Saint-Esprit et gardé une partie du prix du champ? […] Comment as-tu pu former dans ton cœur un projet pareil? Ce n'est pas à des hommes que tu as menti, mais à Dieu.»Actes 5:3-4Mais pour les lâches, les incrédules, les abominables, les meurtriers, les impudiques, les enchanteurs, les idolâtres, et tous les menteurs, leur part sera dans l'étang ardent de feu et de soufre, ce qui est la seconde mort.Apocalypse 21.8

mardi 1 avril 2008

Ma conversion VII - de Buddha vers Jesus

Ayant donc pris la décision d’aller voir ailleurs mais toujours dans le Bouddhisme et en restant en France, je suis allé en Savoie, à l’ancienne Chartreuse de St Hugon, siège de Karma (Chédroup Tcheu) Ling dirigée par un moine français Lama Denis Teundroup disciple du grand maître de la lignée tibétaine (Shangpa) Kagyu : (Kyabdjé) Kalou Rimpotché. Cela a été un total dépaysement de trouver, en un lieu de montagne aussi austère l’hiver, un lieu aussi exotique, où toutes les couleurs, les formes, les sons, les édifices, les peintures, les statues, avec toutes ces offrandes raffinées à leurs pieds contrastaient heureusement avec les désordres des chantiers divers car il restait encore à cette époque beaucoup à construire. Cela me donnait évidemment une autre image du Bouddhisme que celui prétendu « orthodoxe » de la Nichiren Shoshu. Là j’ai retrouvé la récitation des sutras même si c’était dans une autre langue et la récitation de mantras, notamment celui que tout le monde connaît « Om mani padme Houng »

dans la méditation de Tchenrézi (Avalokiteshvara, le Bouddha de la compassion, représenté quelquefois avec 1000 bras, image de la mutitude des possibilités de sa compassion pour tous les êtres, ou bien sous la forme d'un androgyne en Chine (Guan Yin ) avec un enfant dans les bras qui le fait irrésistiblement penser à une statue de la Vierge Marie (eh oui encore une fois bizarre...Kannon Marie ) ou au Japon (Kannon).
On peut en trouver facilement sur le web la signification mais j’ai également connu une autre pratique fondamentale et très répandue dans presque toutes les écoles bouddhistes sauf dans l’école de Nichiren et celle de la Terre Pure : celle de la "méditation". J’ai fait une retraite où j’ai été initié à la méditation de base Shinay (la pacification mentale) Lhagtong (la vision pénétrante) ce qui a été un bon préliminaire à ma pratique plus tardive du Zen. La pratique des mantras était différente, moins « énergétique » plus « intériorisée » que NamyoHorengeKyo et dans le Vajrayana elle nécessite pour avoir sa pleine efficacité ésotérique une initiation et une transmission par un maître habilité. J’ai donc approfondi ma connaissance d’un autre bouddhisme, suivi des enseignements, lu des livres et j’ai même fait l’acquisition d’un superbe bouddha, d’un vajra et d’une cloche objets du culte tantrique alors que je n’étais pas allé, dans ma pratique antérieure, jusqu’à l’obtention d’un Daï Gohonzon (copie du « mandala »calligraphié par Nichiren) et devant lequel s’effectue uniquement la pratique à haute voix. Je suis rentré à la maison et j’ai commencé à pratiquer seul avec les livrets oblongs de prière tibétains mais sans mala (chapelet) assis sur un coussin ordinaire.



Cependant je ne suis pas resté dans cette pratique car tout ce qui m’avait surpris et émerveillé me semblait tout de même assez loin de moi culturellement et s’annonçait comme bien trop complexe à pratiquer avec toutes ces divinités peu familières à visualiser et trop « magiques » pour mon tempérament. Bref c’était trop exotique pour mes préoccupations, l’attrait ne pouvait durer qu’un temps et devenait plutôt un obstacle à mon engagement.
Néanmoins je gardai le souvenir d’une grande douceur de la part de mes instructeurs, bien conforme à ce que je pouvais imaginer des pratiquants bouddhistes alors, notamment de Lama Denis qui organisera plus tard des rencontres inter-traditions auxquelles participera, pour l'Orthodoxie(dont j'ignorais jusqu'à l'existence alors) Père Placide Deseille... Il m'apparut que le bouddhisme était incroyablement profond et précis dans sa connaissance très aiguë des mouvements de l’ « âme » humaine. On était loin également des préoccupations mondaines de la Soka Gakaï et je m'y retrouvais davantage. Mais le vrai trésor du moment était la méditation simple et surtout la rencontre avec celui qui connaissait Père Placide... Cependant de conversion point encore à l'horizon...

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