Éric Verhaeghe décortique le projet du Grand Reset
Le Great Reset : mythes et réalités
Haut fonctionnaire, entrepreneur et essayiste, Éric Verhaeghe décortique le projet du Grand Reset porté par Klaus Schwab – le fondateur du Forum économique mondial de Davos – et Thierry Malleret – ancien collaborateur de Michel Rocard – dans le cadre de la pandémie de coronavirus.
« Les auteurs du Great Reset considèrent que l’épidémie de coronavirus doit légitimer le recours à des outils de violation de la vie privée. »
« Au cœur de ce dispositif, on trouve la surveillance généralisée pour lutter contre le coronavirus. »
« L’idée du Great Reset est d’influencer les décisions politiques en disant que le modèle du capitalisme de demain, qui est compatible avec ce que fait la Chine, c’est de faire de l’économie circulaire, de surveiller les gens, de créer des logiciels de reconnaissance faciale, de gérer les datas, etc. »
« Ce qui est prôné, c’est vraiment la mise en place de 1984 de Georges Orwell, c’est-à-dire la surveillance de l’individu au nom de sa protection et au nom de la protection du groupe. »
« On est dans la projection futuriste d’une société cauchemardesque et abominable. »
« On est dans un modèle fondamentalement socialiste d’expropriation et de collectivisation des biens. »
« C’est un outil de préparation de la mort sociale ou en tout cas d’un extrême asservissement des individus. »
Pour Éric Verhaeghe, les réformes économiques, sociales et politiques prônées par les auteurs du Grand Reset pour trouver d’autres sources de profits et de nouveaux relais de croissance ont toutefois peu de chance d’aboutir, et leur caractère imprécatoire illustre la panique des élites alors que le modèle mondialiste semble à bout de souffle.
« Je l’interprète comme le chant du cygne du capitalisme tel qu’on l’a connu. Je pense que l’on va évoluer vers un autre modèle. »
« Mark Zuckerberg, Bill Gates, toutes ces fortunes constituées en 20 ou 30 ans, qui sont colossales, comme nous n’en avons jamais connu dans l’histoire, de mon point de vue, ce n’est pas un modèle durable. »
« Aujourd’hui, il y a un débat entre ceux qui considèrent que le progrès humain passe par la mondialisation, le mondialisme, et ceux qui considèrent que ce qui nous permet le mieux de maîtriser notre destin, c’est l’État-nation. »
Je fais très confiance aux peuples. Je suis convaincu que les peuples n’accepteront pas très longtemps le totalitarisme des GAFAM, qu’ils demanderont leur démantèlement et que les sources de richesses de ces entreprises vont se tarir petit à petit. »
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