On saura clairement à qui l'on devra une reconnaissance éternelle
Du confit régional à la guerre mondiale
INOUBLIABLES !
(par les survivants éventuels seulement quoique…)
Le président français Emmanuel Macron, Donald Trump, et le premier ministre britannique Theresa May
[…]
Cette nouvelle guerre menée par les Etats-Unis en Syrie convient sans doute à une bonne partie de l'administration. Après tout, cette fois la semaine dernière, les responsables américains ont tenté de convaincre le président Trump de mettre fin à l'intervention militaire américaine en Syrie. Maintenant, ils semblent avoir un prétexte pour un conflit ouvert.
Cela fait du début de la guerre une sorte de bousculade, bien que les officiels se présentent toujours comme n'étant pas entièrement décidés. L'Organisation pour l'Interdiction des Armes Chimiques (OIAC) a été invitée à enquêter sur ces allégations et, sans preuve concrète, l'attaque du samedi a même eu lieu, une telle découverte par le chien de garde pourrait facilement faire dérailler la guerre. Cela, bien sûr, signifie que les responsables américains vont vouloir commencer avant que l'OIAC ait une chance de faire quoi que ce soit.
Cependant, ils n'auront pas à s'inquiéter d'une enquête directe du Conseil de sécurité de l'ONU, car les États-Unis et leurs alliés ont rejeté une résolution russe appelant à une telle enquête. Cela a été perçu comme une riposte à la Russie qui rejetait une résolution qui accuserait la Syrie sans une véritable enquête.
Cela augmente le risque que la coalition américaine entre en conflit avec la Russie. Déjà, la Russie a averti des conséquences si les Etats-Unis attaquent la Syrie sur l'allégation. Le président Trump a non seulement indiqué que la Syrie "paiera le prix", mais que la Russie devra également payer. Si cela se produit, la guerre s'étend rapidement de régionale à mondiale.
Le président français Emmanuel Macron s'est exprimé tôt et souvent sur l'intervention en Syrie, et a souligné que son pays, ainsi que la Grande-Bretagne, se sont engagés à une "réponse forte et conjointe" avec les Etats-Unis.
Macron, cependant, a suggéré qu'il "ne veut pas une escalade", mais plutôt que les frappes devraient être contre les installations chimiques syriennes. Cela a toujours été considéré comme imprudent, même en supposant que la Syrie avait des installations chimiques, car elle risquait de laisser s'échapper des produits chimiques dans toute la région.
Mais la Syrie a désarmé son programme chimique avant le début de la guerre et a démantelé tous ces sites. Cela signifie qu'il n'y a pas vraiment d'installations opérationnelles à bombarder en premier lieu. Et malgré les protestations de Macron, l'escalade semble faire partie du point pour beaucoup de personnes impliquées.
Les Etats-Unis, la France et la Grande-Bretagne mèneront sans doute cette nouvelle coalition, et l'Australie devrait s'y joindre, l'Arabie saoudite devant être entraînée dans le conflit. La Turquie pourrait aussi être invitée, bien que l'acrimonie militaire récente de la Turquie à l'égard de ses alliés de l'OTAN puisse compliquer les choses.
Israël, qui attaque toujours la Syrie, ne rejoindra probablement pas une telle coalition formellement. Ils ont, cependant, fourni toutes les indications qu'ils vont intensifier leurs attaques déjà fréquentes. En fait, Israël a lancé sa première salve dimanche soir.
Si c'est vraiment la guerre à grande échelle qui est en train d'être, les risques sont nombreux. Une autre guerre va encore déstabiliser la Syrie. L'implication saoudienne assure que la guerre inclura rapidement les forces iraniennes et autres forces chiites en Syrie. Tout cela, de même que les risques de guerre qui s'étendent de l'autre côté de la frontière, devraient faire réfléchir les autorités. Au lieu de cela, il semble que toutes les raisons pour lesquelles la guerre est une mauvaise idée ne font qu'ajouter à l'élan pour la faire démarrer avant que quelque chose ne la gêne.
(version française en urgence de la source)
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