FÊTE DE L'EXALTATION DE LA SAINTE ET VIVIFIANTE CROIX DE NOTRE SEIGNEUR JÉSUS CHRIST


(Photo Yoram)

PSAUME 130
Cantique des degrés. 

Seigneur. mon cœur ne s'est pas enflé d'orgueil,
et mes yeux ne se sont pas levés; 

je n'ai pas pris un chemin de grandeurs, 
ni de merveilles qui me dépassent. 

Si je n'ai pas gardé un cœur humble, 
si au contraire j'ai élevé mon âme, 

si je ne suis pas resté comme un enfant sevré près de sa mère,
que mon ame reçoive ce qu'elle mérite.

Qu'Israël espère dans le Seigneur
dès maintenant et pour l'éternité.






Comme son étymologie l'indique le basilic est la plante royale. Pour nous chrétiens c'est celle du Roi des Rois, Notre Seigneur et Maitre Jésus Christ.

La tradition rapporte qu'il en a poussé autour du tombeau du Christ, après la résurrection, et qu'il a permis à Sainte Hélène, après des recherches infructueuses de découvrir enfin l'emplacement de la vraie croix, qui avait été soigneusement et profondément enfouie par les premiers chrétiens ayant assisté à la crucifixion de Notre Seigneur. Sainte Hélène ayant piétiné un basilic sans le savoir fut frappée par l'odeur particulière et intense qui se dégageait de sous son pied et elle eut l'intuition qu'il fallait creuser en cet endroit. Ce qui fut fait. C'est pourquoi il est vénéré. 

Pour la Fête de l'Exaltation de la Sainte et Vivifiante Croix, le basilic est partout présent dans l'église comme le montrent les photos ci-dessus. La croix en sa base est entourée de basilic agrémenté de fleurs et le basilic ne quittera plus la croix tout au long de l'office. Le prêtre bénit avec le basilic et chaque fidèle en recevra un petit bouquet qu'il rapportera soigneusement chez lui.

En Grèce, dans les familles, on décore de basilic l'étagère où sont disposées les icônes des saints protecteurs de la maison, l'iconostase où on place aussi un flacon d'eau bénite, un encensoir et un morceau de pain bénit. Toute aspersion d'eau bénite à titre de prévention ou de guérison des malades, des femmes en couche et des envoûtés se fait avec du basilic.

Dans les églises, de Chypre et de Roumanie, il est d'usage d'en déposer sous l'autel et de s'en servir pour préparer l'eau bénite. On en met pour décorer l'épitaphios, tombe symbolique du Christ, dressée le Vendredi Saint, pour éviter symboliquement la putréfaction de la mort.

En Roumanie on ajoute du basilic à l'eau bénite où l'on immerge le nouveau-né trois jours après sa naissance pour s'assurer qu'il sera séduisant, aimable et qu'il ménera une vie honnête et honorable. On ajoute aussi du basilic à l'eau du baptême.

Dans les Balkans, on cache quelques feuilles de basilic dans la robe de la mariée pour symboliser sa pureté.
Un conte populaire roumain, Le Basilic et le Petit Sureau se termine par ces mots: " et du coeur de la mère de Dieu surgit le basilic, pour que les jeunes gens le portent à leurs chapeaux, les filles sur leur sein, et pour que les prêtres bénissent et aspergent d'eau bénite les unions de ceux qui se marient…









Commentaires