Extrait du Communiqué de la Communauté sacrée de la Sainte Montagne du 30 décembre 2006
suite à la visite du Pape Benoît XVI au Patriarcat œcuménique, en la fête
patronale de saint André.
BIS REPETITA PLACENT ?
BIS REPETITA PLACENT ?
donc suite à la récente visite du Pape François au Patriarcat œcuménique
Le texte n'a rien perdu de sa valeur vous pouvez le relire dans son intégralité ICI
Apparemment il semble salutaire de le rappeler :
[…] L’objectif de défendre ensemble les racines chrétiennes de l’Europe (de telles positions se trouvent aussi dans la déclaration commune du pape et du patriarche au Phanar) peuvent sembler anodines, voire même positives. En effet, elles visent à entretenir des relations humaines dans la paix. Pour autant, il est important que, parallèlement, tout cela ne donne pas l’impression que l’Occident et l’Orthodoxie s’appuient aujourd’hui sur les mêmes bases, ou ne conduise à oublier la distance qui sépare la tradition orthodoxe de ce que l’on présente habituellement comme le soi-disant « esprit européen ».
L’Europe (occidentale) porte le poids d’une série d’institutions et d’actes anti-chrétiens, tels que les croisades, l’inquisition, la traite des esclaves et la colonisation. Elle subit en outre la charge de sa division tragique avec le schisme du protestantisme, celles des guerres mondiales dévastatrices et aussi de l’humanisme anthropocentrique, ou encore de son athéisme. Tout cela constitue les conséquences des déviations théologiques de Rome par rapport à l’Orthodoxie. L’une après l’autre, les hérésies papiste et protestante ont éloigné du monde occidental l’humble Christ de l’Orthodoxie , et ont intronisé à Sa place l’homme orgueilleux. Le saint évêque Nicolas d’Ochrid et Jitcha écrivit depuis Dachau : « Alors, qu’est-ce que l’Europe? Le pape et Luther... Voilà ce qu’est l’Europe, intimement, ontologiquement et historiquement ». Le bienheureux père Justin Popovitch renchérit : « Le concile de Vatican II constitue la renaissance de tous les humanismes européens... car le concile a persisté dans son adhésion au dogme de l’infaillibilité papale », et d’ajouter : « Indubitablement, les autorités et les pouvoirs de la culture et de la civilisation européennes (occidentales) combattent le Christ ». C’est pour cela qu’il est si important d’annoncer l’humble ethos de l’Orthodoxie et de soutenir les véritables racines chrétiennes de l’Europe unie ; les racines que l’Europe eut durant les premiers siècles du christianisme, à l’époque des catacombes et des sept saints conciles œcuméniques. Il est souhaitable pour l’Orthodoxie de ne pas se charger des péchés des autres ; de plus, à tous les Européens qui se sont déchristianisés en réaction aux déviations du christianisme occidental, il ne faut pas donner l’impression que l’Orthodoxie est liée à celui-ci. Ce serait échouer à témoigner de l’Orthodoxie comme de l’authentique foi en Christ et unique espérance des peuples d’Europe.
Il est manifeste que les catholiques-romains se sont révélés incapables de renoncer aux décisions de leurs conciles tardifs (et selon eux « œcuméniques »), qui ont légitimé le Filioque, la primauté du pape, l’infaillibilité du pape, l’autorité temporelle du pontife romain, la Grâce créée, l’Immaculée conception de la Mère de Dieu, l’uniatisme. En dépit de tout cela, nous, orthodoxes, poursuivons les visites dites protocolaires, accordant au pape les honneurs dus à un évêque orthodoxe et transgressant une série de canons qui interdisent les prières communes, tandis que le dialogue théologique fait naufrage de façon répétée et, après avoir été ramené des profondeurs, sombre à nouveau. Toutes les indications conduisent à la conclusion que le Vatican ne s’oriente pas vers un rejet de ses doctrines hérétiques, mais uniquement vers leur ré-interprétation, en d’autres mots, vers leur dissimulation. L’ecclésiologie catholique-romaine varie d’une encyclique à une autre ; depuis la prétendue ecclésiologie « ouverte » de l’encyclique Ut Unum Sint, jusqu’à l’exclusivisme ecclésiologique de l’encyclique Dominus Jesus. Il convient de souligner que ces deux vues catholiques-romaines sont contraires à l’ecclésiologie orthodoxe. La conscience que la sainte Église orthodoxe a d’elle- même en tant qu’unique Église une, sainte, catholique et apostolique, ne reconnaît pas les églises et confessions hétérodoxes comme Eglises sœurs.
Seules les Églises locales orthodoxes partageant la même foi sont les Églises Sœurs. Aucune application du terme Eglises sœurs à des Eglises autres qu’orthodoxes n’est théologiquement admissible. […] LIRE L'INTÉGRALITÉ DE LA DÉCLARATION DES MOINES ATHONITES ICI
"N'ayez pas peur. L'intention du Pape a toujours été de soumettre l'Église orthodoxe, et un jour viendra où le dialogue échouera ; il ne se passera rien ; les Uniates sont un cheval de Troie ; il est plus clair que le jour que la seule chose qui intéresse le Pape est que les Orthodoxes le reconnaissent comme chef, et rien de plus"
"Mais quand viendra le temps, le Seigneur suscitera de nouveaux Marc d'Éphèse et de nouveaux Grégoire Palamas, qui rassembleront tous nos frères scandalisés confessant la foi orthodoxe, renforçant la Tradition orthodoxe et apportant une grande joie à notre Mère l'Église." Ancien Païssios
"N'ayez pas peur. L'intention du Pape a toujours été de soumettre l'Église orthodoxe, et un jour viendra où le dialogue échouera ; il ne se passera rien ; les Uniates sont un cheval de Troie ; il est plus clair que le jour que la seule chose qui intéresse le Pape est que les Orthodoxes le reconnaissent comme chef, et rien de plus"
Saint Porphyre le Kavsokalyvite
"Mais quand viendra le temps, le Seigneur suscitera de nouveaux Marc d'Éphèse et de nouveaux Grégoire Palamas, qui rassembleront tous nos frères scandalisés confessant la foi orthodoxe, renforçant la Tradition orthodoxe et apportant une grande joie à notre Mère l'Église." Ancien Païssios
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