SAINT MAXIME LE CONFESSEUR, un admirable "Témoin" véritable

Celui qui s’est fait homme par amour comme bon lui a paru et se révèle à nos esprits en deux vouloirs, deux énergies, vénérable Maxime, tu l'as prêché, fermant les bouches béantes des scélérats qui par diabolique instigation de celui qui machine le mal prônaient l'unique volonté, l'unique énergie.




Lucernaire, t.4
Sous la vigueur de tes enseignements, vénérable Maxime, tu étouffas le bavardage insensé de Pyrrhus; tu supportas d'être affligé, persécuté, durement fouetté, privé de ta langue qui fut coupée ainsi que ta main s'élevant sans cesse vers Dieu et de laquelle tu écrivis tes sublimes enseignements.
Ta sainte langue, Bienheureux, fut le roseau d'un habile écrivain, aiguisée par l'Esprit et dans la grâce rédigeant sur les tables de nos cœurs la loi des vertus divines, l'enseignement sans déviation, l’incarnation de celui qui a voulu se révéler aux humains en deux. Natures et une seule personne.
GauP t.6
Père vénérable, par toute la terre a retenti la renommée de tes justes actions: par elles tu as trouvé dans les cieux la récompense de tes efforts; tu as détruit les phalanges des démons et des Anges tu as rejoint les chœurs pour en avoir imité la pure vie. Par le crédit que tu possèdes auprès du Christ notre Dieu demande-lui pour nos âmes la paix.
GauP t.8
Tous les moines, nous t'honorons, Maxime, Père saint, comme notre guide spirituel; par toi nous avons appris à marcher sur le droit chemin; bienheureux es-tu d'avoir servi le Christ en brisant la puissance de l'ennemi, compagnon des Anges, des Justes et des Saints; avec eux supplie le Seigneur d'avoir pitié de nos âmes.

APOLYTIKION t.8
Guide de l'Orthodoxie, maître de piété et de sainteté, luminaire de l'univers, ornement des moines inspiré de Dieu, saint Maxime, tu nous as tous illuminés par tes enseignements, toi qui fus comme une lyre vibrant au souffle de l'Esprit. Intercède auprès du Christ notre Dieu pour qu'il sauve nos âmes
Ode 1,t.8
Chantons une hymne de victoire au Seigneur qui a mené son peuple à travers la mer Rouge autrefois, car il s'est couvert de gloire.
De ta douce langue melliflue, divin Maxime, fais couler sur moi, pour m'inspirer, la grâce de l'Esprit.
Contre les hérésies tu fus un feu brûlant: comme paille tu les consumas, bienheureux Père, avec le zèle de l'Esprit.
La doctrine monothélite sans raison fut proposée par sacrilège hérésie; par tes paroles tu l'as mise en échec.
Ode 3
Avec grandeur Maxime s'est montré vraiment un prédicateur de la vraie foi, un témoin du Christ par le sang qu'il a versé.
Bienheureux Maxime, tu devins par ton ascèse un pur logis, . la maison de la Sagesse vraiment digne de Dieu.
Ta langue comme fleuves répandit le véritable enseignement du Christ, enfant de la Sagesse, Maxime bienheureux.
Cathisme  t.5
Ayant souffert les persécutions pour la foi, saint Maxime, tu repoussas toute hérésie; Bienheureux, privé de ta langue et de ta main, tu as reçu de la main du Créateur la brillante couronne de confesseur; sans cesse supplie-le maintenant pour qu'il prenne nos âmes en pitié.
Ode 4
Les mortels te célèbrent, Père saint, et t'admirent les Anges dans ~ le ciel, puisqu'en véritable incorporel ton amour de la sagesse t'a changé.
Effronté fut le tyran, mais ta patience ne put être ébranlée; et tandis que fut banni le scélérat, tu as trouvé l'éternelle félicité. Avec toi, Maxime, ont lutté ces deux disciples bienheureux qui ont participé à tes combats et même récompense ont trouvé pour cela.
L'Eglise du Christ, arrosée par le sang que tu as répandu, sur cette divine semence a fait fleurir l'enseignement que les Pères lui ont transmis.
Ode 5
Ayant accumulé sagement la connaissance de la terre et des cieux, Maxime avec raison d'ami de la sagesse a reçu l'appellation.
Par amour de la Sagesse suprême, à la perfection tu t'es montré l'imitateur de Jésus Christ, Maxime très-digne de nos chants.
Par la folie du tyran hors des frontières tu fus envoyé, mais en Jésus tu as trouvé, Bienheureux, la divine consolation.
Offrant à Dieu ton ardente prière, Père théophore, délivre-moi des passions de l'âme et du corps, et de toute perdition.
La fontaine bourbeuse de l'hérésie fut tarie et bouchée entièrement par le charme de ta langue, Bienheureux

KONDAKION t.8
L’ami de la Trinité, Maxime le Grand qui enseigna clairement la foi pour glorifier le Christ en deux natures, deux volontés, deux énergies, vénérons-le comme il se doit, fidèles, par des cantiques en lui disant Réjouis-toi, prédicateur de la foi.
Ode 7
La Trinité possède, disais-tu, une seule nature, énergie, volonté ; mais en double tu les attribuas au Dieu incarné, en chantant : Dieu de nos Pères, béni sois-tu.
Ce n'est pas deux volontés divisées par une opposition de leur dessein, mais par nature différant en qualité que tu prêchais en t'écriant: Dieu de nos Pères, béni sois-tu.
Tenant comme pilier de la vraie foi tes paroles divines, Père saint, en deux natures et volontés nous adorons l'Un de la sainte Trinité, le Dieu de nos Pères venu dans la chair.
Sachant qu'elles sont deux, les énergies du Dieu incarné par amour, et deux aussi les respectives volontés : comme tu nous l'as enseigné, nous chantons: Dieu de nos Pères, béni sois-tu.
Ode 8
Par amour pour l'amant suprême du genre humain, Maxime, tu 'es chargé de ta croix pour être crucifié avec lui, t'écriant: Toutes ses œuvres, bénissez le Seigneur, exaltez-le dans tous les siècles.
T'éloignant des funestes voluptés, tu devins un pur miroir de notre Dieu, bienheureux Maxime, et tu chantais: Toutes ses œuvres, bénissez le Seigneur, exaltez-le dans tous les siècles.
Maxime, tu n'as pas craint la cruelle barbarie du tyran, mais fus comme un donjon de la vraie foi inflexible, inébranlable, et tu chantais : Toutes ses œuvres, dans les siècles exaltez le Seigneur !
Tel un soleil recevant de l'unique et tripersonnelle Divinité la splendeur qui vivifie, tu parus dans les ténèbres .de l'erreur .en chantant Toutes ses œuvres, dans les siècles exaltez le Seigneur.
Ode 9
Comme autrefois celui d'Abel ton sang crie vers Dieu et pour toujours à haute voix l'Eglise du Christ proclame ta doctrine inspirée, bienheureux Maxime, géant de sainteté.
Oui, ta main fut coupée, mais se servant de ta langue taillée, vénérable Père, et de ton sang comme de plume et d'encre, le doigt de Dieu inscrivit la vraie foi dans le cœur des croyants.
Par le monde sont chantés la flamme dont ton cœur brûlait pour Dieu, vénérable Père, et le courage saint avec lesquels tu supportas de bon gré, Maxime, l'effusion de ton sang.
Devant le trône divin tu te tiens en compagnie des Martyrs dont tu partageas le zèle pour la foi; à ton imitation, fais de nous, Père saint, les familiers du Seigneur.
Exapostilaire t.2
Parlant de Dieu, tu proclamas, Père saint, l'unique nature de la Trinité, l'unique volonté, l'unique énergie; mais, confessant, Maxime, en la personne du Dieu incarné deux natures, deux volontés, deux énergies, tu fis cesser l'hérésie des adversaires de Dieu; ils te coupèrent la langue et la main, et tu devins un Témoin.
GauP t.6

Père vénérable, par toute la terre a retenti la renommée de tes justes actions: par elles tu as trouvé dans les cieux la récompense de tes efforts; tu as détruit les phalanges des démons et des Anges tu as rejoint les chœurs pour en avoir imité la pure vie. Par le crédit que tu possèdes auprès du Christ notre Dieu demande-lui pour nos âmes la paix.



 (Extraits des Ménées dans la traduction du Père Denis Guillaume d'éternelle et bien heureuse mémoire)

Commentaires

jean-gabriel a dit…
bonne fête

que Dieu vous garde

et merci pour votre blog.
moinillon a dit…
Cher Maxime,
je profite de ce billet consacré à saint Maxime pour vous souhaiter, avec le décalage dû à l'ancien calendrier, une bonne fête !
Que Dieu vous garde, par les prières de ce saint remarquable !
En Christ,
indigne ptit moine