DIMANCHE de la Vénération de la précieuse et vivifiante Croix.

« Réjouis-toi, bois de la Croix,
bois trois fois heureux et déifié,

lumière de ceux qui sont dans les ténèbres ;
tu anticipes dans ta splendeur les rayons de la résurrection du Christ,
selon les quatre dimensions du monde »

(matines du 3e dimanche du Carême)


Dans la définition qu'ils proclamèrent lors de la septième et dernière session du Septième Concile Œcuménique qui se réunit à Nicée, en Bithynie, du 24 septembre au 13 octobre 787, les Pères déclarèrent :

« Nous définissons en toute exactitude et avec le plus grand soin que: comme les représentations de la Croix précieuse et vivifiante, de même les vénérables et Saintes Images, quelles soient peintes, en mosaïques ou en quelque autre matière appropriée, doivent être placées dans les saintes églises de Dieu, sur les saints ustensiles et les vêtements, sur les murs et les tableaux, dans les maisons et sur les chemins; aussi bien l'image de notre Seigneur, Dieu et Sauveur Jésus-Christ, que celles de notre Souveraine immaculée la Mère de Dieu, des Saints Anges et de tous les Saints. Plus on regardera en effet fréquemment ces représentations imagées, plus ceux qui les contempleront seront amenés à se souvenir de leurs modèles, à se porter vers eux et à témoigner, en les baisant une vénération respectueuse, sans que cela soit, selon notre foi, une adoration véritable, laquelle ne convient qu'à Dieu seul. Mais comme on le fait pour le signe de la Croix précieuse et vivifiante, pour les Saints Évangiles et les autres objets sacrés, on offrira de l'encens et des cierges en leur honneur, selon la pieuse coutume des anciens. Car l'honneur rendu à l'image remonte jusqu'à son modèle, et qui vénère une Icône vénère en elle la personne (l'hypostase) qui y est représentée. C'est ainsi qu'on gardera l'enseignement de nos Saints Pères et la tradition de l'Eglise Orthodoxe qui a reçu le message de l'Evangile d'une extrémité du monde à l'autre ».



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