QUE LES BELLICISTES SATANISTES SOIENT MAUDITS !

Mon édito du 27 février 2024, Le courage de la Paix, met à l'honneur une vertu oubliée, une vertu que les politiciens français en général, et Emmanuel Macron en particulier, semble-t-il, ont oubliée :  l'Art du compromis. (source)

Diplomatie assumée et diplomatie parallèle, Art oscillant entre réalité et compromis, si cette vertu était une discipline olympique, les Chinois ne pourraient-ils pas être les prochains médaillés d'Or ?


De nombreux éléments factuels plaident en faveur d'un « oui » massif en réponse à cette question. En voici quelques-uns.

La Chine est le pays le plus actif s'agissant des échanges commerciaux. De plus, dans de multiples domaines, c'est elle qui assure l'immense majorité de la production. Or, à l'international plus encore que dans un marché intérieur, le commerce est une activité qui ne peut avoir une telle substantialité que si le monde est en paix. C'est d'ailleurs parce que durant les trois dernières décennies, le monde a connu la paix dans la quasi-totalité des pays suffisamment riches pour commercer avec la Chine sur une grande échelle, que la Chine a pu se positionner comme leader incontesté du commerce international. La Chine doit donc continuer d'assurer le rôle de grande puissance diplomatique qu'elle s'emploie à exercer depuis le 11 septembre 2001, pour maintenir et développer ce leadership économique. Je dirais même que, vu ce qui se passe sur la scène diplomatique actuellement (escalade de l'envenimement verbal), tant pour elle-même que pour le monde entier, la Chine désormais doit prendre le leadership de la paix.

A fortiori en ce que, hasard ou fait exprès, l'astrologie chinoise s'en mêle.

En effet, en astrologie chinoise, 2024 est l'année du dragon. Une année durant laquelle, toutes les énergies positives sont censées œuvrer pour redonner au monde l'harmonie spirituelle indispensable à ce que tout aille pour le mieux, pour les êtres vivants, dans le meilleur des mondes.

Dès lors, pardonnez-moi, j'insiste, la Chine étant la plus grande puissance économique mondiale, c'est un devoir pour elle de se mettre au service de la paix.

Et étant donné que Guibord Macron s'en va t'en guerre pousse au conflit armé planétaire, et que le Baron Pierre de Coubertin a donné pour valeurs essentielles, aux Jeux olympiques modernes, le respect et l'amitié, œuvrer pour la paix dans le monde est très certainement le plus grand challenge qui soit en cette année de Jeux olympiques challengés par les OlymBRICS.

Diable !

Tout dernièrement, Emmanuel Macron et ses ministres se sont complètement départis de ces valeurs, notamment dans une escalade d'engagement hostile contre la Russie dont, « en l'état » (espérons qu'on en reste là), l'accord franco-ukrainien que Macron et Zelynsky ont signé le 16 février 2024, constitue « le point d'orgue » (pour ne pas dire « le point de non-retour »), l'article 12 de cet accord revêtant tous les stigmates du casus belli et de la cobelligérance.

En outre, États-Unis en tête, les pays de l'OTAN se laissent volontiers emporter dans cette volonté de guerre.

Pourquoi ? Pour masquer les défaillances de nos économies, de nos sociétés, et de nos dettes galopantes, qui montrent les limites de nos systèmes dits « démocratiques. »

Pour ne parler que de la France, nos dirigeants qui s’évertuent à faire des interprétations à géométrie variable avec la constitution, les lois, ne garantissent plus, ni la souveraineté du peuple, ni l'indépendance du pays.

À dessein ou par dessin (?), nous, citoyens français, nous sommes impliqués dans ce conflit funeste, malgré nous et en dépit du « droit à l'autodétermination des peuples » qui, normalement, est garanti par la Charte des Nations Unies.

Seuls le sénateur Houpert et le député Dupont-Aignan ont eu le courage de la Paix. 

Il est donc temps de se tourner vers les alliés que la paix a au sein des Nations Unies, et de regarder qui va prôner la désescalade de la violence et œuvrer pour la paix.

Ainsi, cette paix qui demande non seulement du courage, mais aussi du réalisme, sera-t-elle « l'autre » réveil de la Chine, après celui, économique, qui fait qu'elle domine le monde et règne sur la dette mondiale. Qui épargne d’ailleurs la Russie dont l’endettement est quasi nul.

Oui, le réveil des BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud) incarne un mouvement essentiel de réalisme économique et de réalisme politique, qui logiquement doit également apporter en sus un réalisme diplomatique.

Oui, plus forts encore qu'ils sont à eux cinq, les BRICS ont le devoir de peser ensemble, diplomatiquement, pour imposer la paix à l'Occident belliqueux.

Et chaque pays doit briller. On l'a vu avec Lula, Président du Brésil, déclarant qu'Israël est coupable de génocide à la surprise déconcertée du monde occidental.

Toutefois, étant donné sa domination écrasante dans le domaine économique et le fait qu'elle règne sur la dette mondiale, la Chine peut revendiquer un rôle diplomatique éminent, voire incontournable. C’est sur Pékin que pèse le devoir, à la fois éthique et politique, de ramener les va-t-en-guerre à la raison.

En France, le sénateur Houpert a donc montré la voie. Avec un grand courage et le soutien du député Dupont-Aignan, ils ont fait face à un Président Macron devenu autocrate qui entraîne le pays dans la guerre sans l'accord du Parlement.

Bravo ! Faisant cela, ils ont pris le parti du peuple et de la paix, et ils ont aussi démontré qu'en France il y a encore quelques femmes et quelques hommes de raison qui sont là pour œuvrer à ça.

Docteur en Sciences Politiques, et fondatrice de la chaine Paix et Guerre, la géopolitologue Caroline Galacteros fait partie de ces personnes qui ne renoncent pas et rencontrent un écho certain comme en témoigne sa récente allocution très suivie au profit de l’AACLE (Association des anciens combattants de la Légion étrangère) le 2 février dernier.  Eric Denécé, directeur du Centre français de recherche sur le renseignement, a aussi récemment évoqué ces sujets.  Ce qui leur a valu d’être immédiatement pris pour cible par un certain Tenzer, ancien professeur de Science Po et partisan pro Otan. Analyser, se poser les questions et évoquer des alternatives est donc passible d’actions menant au discrédit professionnel et social.

Saluons ceux qui comme eux ont le courage, le cœur et l'intelligence de dire les choses, de penser ce qu'ils disent et dire ce qu'ils pensent.

Merci à eux. Car ainsi, quand les messages de Vladimir Poutine n'arrivent pas jusqu’aux cerveaux vilains de ces messieurs et dames de l'OTAN, par vanité ou par apanage de la médiocrité, heureusement il reste le corps de la diplomatie officieuse et parallèle des esprits pensant bien.

L'usage que ces criminels en col blanc que sont les va-t-en-guerre en costume cravate, aimeraient faire de nos corps, c'est transformer les populations et nos soldats en chair à canon.

Il restera alors le cœur et le cœur à l’ouvrage dont les Chinois auront besoin pour ramener la paix.

Oui, il faudra parler au cœur des humains, leur rappeler la stupidité et médiocrité d'une guerre militaire qui mène systématiquement à la perte des corps et des âmes.

Année du dragon oblige, espérons qu'il y veille, lui qui, quand il se réveille, ce n'est pas pour rien.

Face à une Chine forte de ses 5.000 ans d'Histoire au cours desquels elle a su régler ses conflits internes en faisant des compromis (qui font bien partie de la culture chinoise), il y a une OTAN dirigée par une Amérique, elle, faible de n'avoir que 400 ans d'existence qui se résument à 4 siècles de guerres internes et extérieures ininterrompues.


Tels des gamins sautillants dans un bac-à-sable dans lequel ils aiment à jouer au plus fort, ils bombent le torse et montrent leurs muscles pour asseoir leur autoritarisme. Ils le font avec l'inversion des valeurs dont ils sont coutumiers : « Nous faisons la guerre pour la paix. »

 Et nous, pays de la Déclaration des droits de l'Homme, nous faisons triste mine et pâle figure.

 Victimes de la folie d'un homme qui se rêve en Napoléon 1er, aujourd'hui, nous sommes sur le modèle « otanien », qui consiste à faire peur pour asservir, alors qu'il y a 235 ans, nous avions choisi le savoir. Le savoir pour nous rendre libres.

La guerre n'a jamais amené la paix. Les compromis, si !

S'ils ont réellement la paix pour objectif, le devoir des puissants est d'apaiser les esprits.

Note : Pendant que les puissants cherchent les compromis, Emmanuel Macron fait montre de la difficulté qu'il a avec la notion de compromis dont un des prérequis, une des conditions nécessaires, mais pas suffisantes, est d'être passé d'"être moi" à "être soi". "La notion de moi hypertrophié et d'incapacité à atteindre la dimension du soi, c'est-à-dire la vérité profonde qui est une force bénéfique vers l'extérieur aux antipodes du simple echo narcissique qui guide le moi dans le monde." Pour l'histoire, rappelons ce qui est advenu à J2M Jean-Marie Messier, l'ancien président de Vivendi, "as de la finance" qui avait laissé une dette abyssale de 35 milliards d'euros en 2002 avant d'être débarqué du groupe. Certains l'avaient surnommé J6M Jean-Marie Messier Moi Maitre du Monde.  Macron, PDG de l'entreprise France, dont la dette galopante s'élève à plus de 3000 milliards en 2024, une augmentation de 800 milliards en quelques années, dont la notation pourrait être dégradée dès le mois prochain par les agences de notation, subira-t-il le même sort en étant débarqué par les représentants du peuple dans un remake de l'histoire "Moi Manu Macron Maitre du Monde" ?   

Xavier Azalbert, 
France-Soir



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