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Des évêques imposteurs (suite)
Dieu attend que le pécheur se repente, mais il y a une limite à la durée de son attente. Lorsqu’Il a donné la Vie et la Liberté à toutes Ses créatures logiques – les puissances angéliques et l’humanité – Il a également assigné des responsabilités. Tandis que Lucifer et ses disciples sans corps préparaient leur rébellion contre Dieu (dont l’Omniscient était toujours conscient), ils étaient toujours membres de l’Église céleste – jusqu’à ce qu’ils consomment leur péché et soient expulsés. Ce fut la première persécution mutine de l'Église par Satan et un tiers des puissances angéliques qui tombèrent avec lui.
La rage de Satan contre Dieu et toute la Création – mais particulièrement contre Son Église – n'a jamais diminué depuis. Après qu’Adam et Ève ont également péché (et ont été chassés de l’Éden), il y a eu une guerre entre Satan et Dieu, avec l’humanité comme champ de bataille. Celui d’entre eux qui nous séduit dépend de la manière dont nous utilisons notre liberté. Il y a toujours eu des gens dans les deux camps, des persécutions à la fois à l'extérieur et à l'intérieur de l'Église. Du baiser de Judas aux exécutions sanglantes de Dioclétien, suivis par les ariens, les nestoriens, les iconoclastes, les croisés, les schismatiques occidentaux, les Ottomans et enfin les œcuménistes d'aujourd'hui – tous ces assaillants, ainsi que de nombreux autres assaillants tout au long de l'histoire de l'Église , ont sans cesse secoué l'Arche du Salut.Et pourtant, malgré les volées de trahisons, de massacres, d’hérésies et d’évêques prodigues, l’Église a maintenu et maintiendra le cap avec le Christ à la barre.
Nous le savons parce que le Christ a promis : « sur ce roc [de la foi] je bâtirai mon Église ; et les portes de l’enfer ne prévaudront pas contre elle » (Matthieu 16 : 18). Cela n’a jamais signifié que l’Église sur Terre trouverait les choses faciles. Cela signifiait que l'Église du Christ, ceux qui la composent et ceux qui la composent , ne seraient jamais vaincus par le malin. C’est cette foi inébranlable qui a conduit des millions de personnes au martyre. Tout comme Jésus, ils ont gagné la guerre en mourant. Leur mort physique n’a pas mis fin à leur appartenance à l’Église, mais l’a encore scellée par leur confession de foi. Malgré le nombre de morts des premiers martyrs, l’Église a non seulement survécu, mais elle a même grandi. Ces martyrs chrétiens ont compris le Christ lorsqu’il a dit à Pilate : « Mon royaume n’est pas de ce monde ».(Jean 18 :36). Ils savaient que même s’ils étaient dans le monde, ils n’étaient pas non plus du monde. C'étaient des voyageurs sur terre qui luttaient pour devenir membres permanents du Royaume des Cieux.
Par conséquent, si certains d’entre nous déplorent aujourd’hui la qualité épouvantable de certains hiérarques de l’Église orthodoxe, écoutez ce que le Christ a dit à ses disciples : « Ne vous ai-je pas choisis, les Douze ? Et pourtant l’un de vous est un diable ?(Jean 6 :70). Étant le Dieu omniscient et n'interférant pas avec le libre arbitre de ses créatures, mais leur donnant toutes les chances de le connaître et de le suivre, Jésus savait d'avance que Judas Iscariote, bien qu'il l'ait suivi de près pendant trois ans, le trahirait. Il savait qu'il le ferait avec un baiser et qu'il ne demanderait pas pardon, mais qu'il se détruirait. Le Christ a donné à Judas toutes les occasions de se repentir, mais lorsque Judas n'a pas voulu revenir vers le Maître, le Maître a utilisé le diable pour abolir le pouvoir du diable sur nous en permettant à ses choix librement faits de se réaliser. Bien qu’il fût l’un des « douze », Judas n’a pas cultivé la foi de roc nécessaire pour que les portes de l’enfer ne prévalent pas contre lui. Il a succombé à sa dernière tentation, devenant « le fils de perdition » (Jean 17 : 12). Il était dansl’Église, mais il n’en était pas membre – une condition de cœur et d’esprit qui peut s’appliquer à n’importe qui, y compris aux évêques.
Comme elle l’a fait dès le début, l’Église poursuit sa lutte contre ses ennemis extérieurs et intérieurs. Ce sont les « baisers » internes qui représentent la plus grande menace pour le troupeau, ceux qui mentent au Saint-Esprit lorsqu’ils disent : « et je ne te donnerai pas non plus un baiser comme le fit Judas ». Le Nouveau Testament fait référence à ces derniers comme aux judaïsants (réfutés par saint Paul), aux Nicolaïtes sexuellement immoraux (dans l'Apocalypse), aux faux enseignants, aux faux prophètes et aux loups déguisés en brebis. Alors que les hérésies papales ont conduit à la Réforme protestante en Occident, l'Orient a lutté sous le joug ottoman, maintenant l'Orthodoxie en vie à la lumière de la lune.. Au cours de son occupation, de nombreux nouveaux martyrs de l’Église souffrante sur Terre se sont ajoutés à l’Église du Royaume Céleste.
Environ un siècle après la libération de l’Église d’Orient, ses hiérarques ont commencé à céder aux séductions de l’Occident. Agissant comme des « primats » papaux, avec leurs innovations arbitraires dans la foi, les patriarches les plus récents de Constantinople, à commencer par Joachim III et Mélétios IV (Metaxakis) jusqu'à aujourd'hui Bartholomée , ont aspiré à la nouvelle pan-hérésie. d'un œcuménisme peu orthodoxe. Cette hérésie vise à conduire toutes les confessions vers une religion mondiale, un credo édulcoré et universel qui accepte le Dieu de chacun. Ce type d'œcuménisme, qui ne peut être réalisé qu'en détruisant l'Église orthodoxe, constitue le plan à long terme de la franc-maçonnerie .
La franc-maçonnerie est une religion secrète, néo-gnostique et occulte, avec sa propre théologie, ses rituels et son symbolisme (icônes). Les niveaux supérieurs ont attiré de nombreux intellectuels fortunés occupant des postes clés dans la société et la politique, notamment de nombreux dirigeants religieux et politiques. La franc-maçonnerie rejette la Sainte Trinité et tout ce qui a trait à la foi, n'acceptant que la connaissance (gnose) sous forme de science ou de rationalisme. Ils considèrent les chrétiens fidèles avec dédain, comme s’ils étaient « dans le noir ». Ironiquement, les niveaux supérieurs de la franc-maçonnerie pratiquent encore une forme de foi en ce sens qu'ils adorent Lucifer comme le « bon dieu », qui éclaire et illumine ses disciples et s'efforce de vaincre le « mauvais » Dieu, le Créateur de la matière. C’est hypocrite car la science et le rationalisme ont tout à voir avec la matière.La franc-maçonnerie est une forme d'idolâtrie, dans laquelle le faux dieu adoré est Satan, car Dieu a dit : « Tu n'auras pas d'autres dieux devant moi » (Exode 20 : 3 ; Deutéronome 5 : 7). 6 Bien sûr, les gens sont libres d’adorer le dieu de leur choix et de suivre le style de vie qu’ils souhaitent, mais quiconque prétend être chrétien sait qu’il « ne peut servir deux maîtres » (Luc 16 : 13). Si cela est vrai pour tous les chrétiens orthodoxes, est-ce encore plus vrai pour le clergé orthodoxe ?
L'Église orthodoxe grecque (en Grèce, et non à Constantinople) a officiellement condamné la franc-maçonnerie d'abord en 1933, puis de nouveau en 2014. L'érudit et moine Séraphin (Zissis) détaille comment plusieurs patriarches grecs de Constantinople, comme Joachim III et Mélétios IV (Metaxakis),d'autres grecs Les évêques et les théologiens grecs étaient des francs-maçons secrets qui ont soutenu les premiers mouvements œcuméniques et ont contribué à la création du Conseil œcuménique des Églises (COE) pour le promouvoir. Le patriarche Joachim III fut le premier à nommer les catholiques et les protestants « Églises » d’un point de vue orthodoxe. Patriarche Mélétios IV (Metaxakis)a adopté le nouveau calendrier pour s'aligner sur les autres « églises » et s'est beaucoup intéressé à l'église anglicane alors que la plupart de leur clergé était maçons. La franc-maçonnerie politique a joué un rôle clé dans la révolution de février 1917 en Russie, qui a instauré le communisme, une idéologie qui a lourdement persécuté l'Église orthodoxe russe.
Abusant de leurs titres honorifiques « œcuméniques », les patriarches franc-maçons de Constantinople ont commencé à exercer une autorité de type papal, créant ainsi des divisions au sein de l’Église orthodoxe. Ils l’ont fait en consacrant arbitrairement de nouveaux évêques comme dirigeants autocéphales dans d’autres pays et juridictions. L’ingérence du patriarche Bartholomée en Ukraine en 2019 n’était pas le premier exemple, et ce ne sera pas non plus le dernier. En outre, Barthélemy a menacé de rompre la communion avec l'Église orthodoxe grecque autocéphale de Grèce si elle ne transférait pas sous son contrôle 36 de ses diocèses. L'Église de Grèce a capitulé pour empêcher le schisme. Par des moyens similaires, il a également absorbéde nombreuses églises de la diaspora étaient sous le contrôle d'autres patriarcats, qui ont également cédé pour empêcher le schisme. Cette année, il est allé jusqu'à annoncer son intention de consacrer la lie du clergé voyous, comme Alexandre Belya (prévu pour être le nouvel évêque de Nicopolis) précédemment défroqué par le ROCOR, et le controversé Théophane Koja , dont les orthodoxes autocéphales L'Église d'Albanie avait de graves inquiétudes. Théophane Koja (aujourd'hui nouvel évêque de Philomélion) fut à peine consacré qu'il récita le Credo avec le filioque latin lors de sa consécration ! Malgré de vives critiques, ces deux-là sont utilisés par Barthélemy pour créer des « Vicariats » slaves et albanais (sous l'archidiocèse américain d'Elpidophoros) basés sur l'ethnophylétisme des laïcs, afin d'absorber ce troupeau et leurs temples dans le siège de Barthélemy.
Qu'est-ce que tout cela? Il s’agit d’atteindre l’objectif final de l’œcuménisme peu orthodoxe, enfant de la hiérarchie franc-maçonnique constantinopolitaine, qu’ils ont planifié au cours des 100 dernières années. Le20 avril 2025 est la date très attendue du calendrier où la Pâques catholique romaine et la Pâque orthodoxe coïncideront. Cela marquera le 1700 èmeanniversaire du premier concile œcuménique, et comme Barthélemy et ses évêques l'ont déjà annoncé, leur projet d'union de l'Église catholique romaine d'Occident à l'Église orthodoxe orientale d'Orient, annulant ainsi symboliquement toutes les décisions précédentes du Concile œcuménique. Cela explique l’ingérence mondiale du patriarche Bartholomée dans d’autres juridictions orthodoxes, sa prise de contrôle autoritaire des églises de la diaspora et son couronnement apparemment sans fin de racailles « Charlemagnes ». 4Il se précipite pour étendre de manière non canonique autant qu’il le peut la taille de l’Église orthodoxe orientale, tout en la préparant à une chute dévastatrice dans une fausse union avec Rome. Le patriarche mutin du « choc et de la crainte » s’empresse d’entraîner avec lui autant d’adeptes que possible dans la perdition, comme son père, Lucifer, l’a fait avant lui. Sur le continent nord-américain, cela inclurait toutes les églises grecques orthodoxes de l’archidiocèse américain dirigée par le coloré Elpidophoros, et toutes celles de l’archidiocèse gréco-canadien, contrôlé par le sinistre Sotirios. Il serait trop long d'énumérer les églises d'Australie et d'autres parties du monde qui se trouvent sur le siège de Barthélemy.
Si elle est consommée, le résultat de cette fausse union sera un schisme similaire en tragédie et en trajectoire à celui de 1054, mais les francs-maçons s'en moquent car leur objectif est de toute façon de détruire l'Église orthodoxe. Le patriarche Bartholomée nous l'a dit lui-même lorsqu'on lui a demandé en 2021 ce qu'il ressentait lorsque le Patriarcat de Moscou a rompu la pleine communion avec le Phanar, en raison de son ingérence dans la juridiction de Moscou en accordant l'autocéphalie (indépendance) à l'Église orthodoxe d'Ukraine (OCU) nouvellement créée. ). Cette nouvelle « autocéphalie » était un affront à l’Église orthodoxe ukrainienne (UOC), déjà établie et autonome sous le siège de Moscou. On espérait que le schisme était une mesure disciplinaire temporaire pour obliger Barthélemy à se rétracter et à rétablir l'unité, mais sa réponse fut – σκασίλα μου – qu'il s'en fichait.
Les Saints Pères, en revanche, se préoccupaient beaucoup des schismes. Saint Irénée de Lyon le résume parfaitement par ces mots : « Il [Dieu] jugera aussi ceux qui provoquent des schismes, qui sont dépourvus de l'amour de Dieu et qui cherchent leur propre avantage plutôt que celui de l'amour de Dieu. unité de l'Église; et qui, pour… toute sorte de raison qui leur vient à l’esprit, coupent en morceaux et divisent le grand et glorieux corps du Christ, et dans la mesure où il se trouve en eux, le détruisent – des hommes qui bavardent en faveur de la paix alors qu’ils suscitent la guerre. Le hiéromartyr Ignace, porteur de Dieu, ne pouvait pas être plus clair dans son épître aux Philadelphiens : « Ne vous trompez pas, mes frères. Si quelqu'un le suit et fait un schisme dans l'Église, il n'héritera pas du Royaume de Dieu .Il est essentiel de noter ici que c'est celui qui fait le schisme qui est le schismatique, c'est pourquoi les fidèles ne doivent quitter leur église schismatique qu'après que le schisme soit fait , pour rester innocents de cet énorme péché.
Barthélemy et ses prédécesseurs justifient leurs activités non canoniques en abusant de leur titre honorifique de patriarche « œcuménique » (ce qui signifie universel), également exprimé comme « premier parmi ses égaux » (premier en honneur). Il n’y a pas si longtemps, Barthélemy est allé plus loin en adoptant (de manière anticanonique bien sûr) le titre de « premier sans égal », inédit dans l’Église orthodoxe, mais bien connu des papes de Rome qui l’ont inventé. Ce nouveau titre a été défendu dans un essai de 2014 par l’archevêque « orthodoxe » américain sortant Elpidophoros, qui, en 2019, a été récompensé par une hiérarchie qui lui est propre par son mentor… Bartholomew. Beaucoup d’hérésies et de fabrications papales qui ont conduit au Grand Schisme de 1054 sont étonnamment similaires à celles des patriarches constantinopolitains au cours des 100 dernières années.4 Des évêques comme ceux-ci ignorent totalement que les apôtres n’ont jamais choisi entre eux un « premier parmi ses égaux », encore moins un « premier sans égal ».
Au lieu de travailler sur les questions les plus importantes et les plus urgentes qui préoccupent l’Église aujourd’hui, comme les questions de pandémie, les questions d’avortement, les questions de moralité contemporaine ou les questions de réunification correctement encadrées, qui devraient toutes avoir « un retour à l’Orthodoxie » comme principe de base (cet est un véritable œcuménisme orthodoxe) ; et au lieu de renforcer les liens entre les juridictions orthodoxes existantes et de résoudre les différences politiques et culturelles qui ont divisé certaines Églises orthodoxes, le « premier sans égal » (avec toutes sortes de « choc et d’effroi ») fait le contraire. En « dominant » tous les autres patriarcats, il crée et élargit les divisions entre orthodoxes tout en se concentrant sur « l’union » avec les non-orthodoxes, sans aucune indication de leur conversion à la foi orthodoxe dont ils se sont tragiquement éloignés. Le dialogue œcuménique s'est concentré principalement sur les « similitudes », les opportunités d'« économie » (qui ne devraient être utilisées que pour de rares exceptions) et la « minimisation », voire l'évitement des différences dogmatiques. Comme ils l'ont fait à Kolymbari, Barthélemy et ses évêques continuent de dériver dans les arènes les plus émétiques « tièdes » de la dilution de notre foi, ce qui bouleverse tellement notre Seigneur Jésus-Christ, dit-il :« Je te vomirai de ma bouche » (Apocalypse 3 : 16). Si jamais cette fausse union était consommée, lui et ses évêques seraient expulsés de l’Église par Dieu lui-même, comme leur père, Lucifer. Malheur aux brebis aveugles, complaisantes et tièdes qui les suivent dans l’abîme d’un « christianisme » facile, commode et faux. La véritable Église ne suivra pas ces trompeurs ! Elle connaît la voix du Bon Pasteur et suivra en gardant le cap
(trad. automatique)
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