Père Arsenie Papacioc, qui a enduré la torture dans des prisons communistes [Roumanie], parle du rôle de la souffrance dans la vie spirituelle orthodoxe.
Ils voulaient me tuer et ils m'ont mis dans une chambre froide ...
Frères et soeurs ... c'est terrible de se voir mourir
sans avoir aucune aide ... pas même un rayon de lumière ...
Terrible...
Après trois jours tu mourrais. C'était un fait.
Je ne suis pas mort ... ils m'y ont mis cinq jours ... je ne mourais pas ... sept jours ... je ne mourais pas ...
Je n’ai pas émis le moindre murmure de révolte
À mon âge, je peux confirmer l'importance de cette expérience ...
Ce n'est pas facile, mais c'est possible.
Dieu ne nous demande pas plus que ce que nous pouvons donner ...
Il ne vous permet pas de subir une tentation au-delà de ce que vous êtes capables de supporter.
C’est une excellente chose que l’on en vienne à vous gifler,
vous devenez comme le Christ ...
Quand vous dîtes alors : "Seigneur, pardonne-leur ..."
Eh bien, ce n'est pas comme si les gens te battaient dans la rue ...
mais il y a des moments où ils vous offensent ... et ...
Celui qui s'enfuit de la croix fuit Dieu ...
Tout le monde s'enfuit ... parce que "la croix" signifie supporter ce que vous n'aimez pas ...
J'ai été emprisonné quatorze ans à Aiud [prison communiste en Roumanie,] ...
sous des régimes hostiles ...
Mais j'en ai profité!
Et plus "maintenant" qu’ "alors".
Personne n'accepte la croix ... on pleure, on crie ...
Mais Dieu n’en tiendra compte … que quand il verra que vous en avez bénéficié…
et que vous avez vaincu la croix ...
C’est ainsi que vous pouvez voir la Résurrection .
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