L'EPITAPHIOS dessiné par une petite fille

Dessin d'Olympe (8 ans)
Lorsque de la Croix te descendit
mort, Toi la Vie de tout être, 
cet homme d’Arimathie t’embaumant de myrrhe, ô Christ, t’entoura d’un linceul. 
Et dans un grand élan d’amour, 
de cœur et des lèvres 
il désirait embrasser ton corps immaculé. 
Mais il hésitait dans sa crainte
 ct te criait dans l'allégresse : Gloire à ta condescendance, ô Philanthrope ! 

Le Seigneur règne, il s'est revêtu de beauté : le Seigneur s'est revêtu de puissance, et il s'en est ceint.

Lorsque tu as été déposé
dans un tombeau neuf, pour le monde,
Toi, le Rédempteur de tous, 
l’Enfer, déjoué, était effrayé on te voyant ; 
les verrous ont été brisés,
fracassées les portes, 
les tombeaux se sont ouverts, les morts ressuscitaient. 
Alors, Adam, en gratitude, 
te criait, dans son allégresse : 
Gloire à ta condescendance, ô Philanthrope ! 

Car il a affermi l'univers, qui ne sera pas ébranlé.

 Lorsque de plein gré, tu fus cloîtré 
corporellement dans la tombe, 
Toi qui, divinement, demeures 
indescriptible et indéterminé, 
tu as complètement fermé 
de la mort les demeures 
et, de l’Enfer, as vidé tous les royaumes, ô Christ. 
Et tu rendis ce Sabbat digne de la bénédiction divine 
ainsi que de ta gloire et de ta splendeur.

À ta maison convient la sainteté, Seigneur, pour 1a longue suite des jours. 

 Lorsque les Puissances te voyaient 
 calomnié par des iniques, 
ô Christ, comme un imposteur, 
tremblaient face à ton indicible longanimité, 
en voyant aussi au tombeau
scellée cette pierre
par les mains qui ont percé ton côté immaculé. 
Or, face à notre salut même, elles criaient dans l'allégresse : 
Gloire à ta condescendance, ô Philanthrope ! 

 Toi qui te revêts de la lumière comme d’un manteau
 Joseph te descendit de la Croix, avec Nicodème .
 et, te voyant mort, nu et sans tombeau, 
plein de compassion, il entonna un chant funèbre 
disant dans ses lamentations : 
Hélas, ô mon très doux Jésus ! Tout à l’heure, le soleil, te voyant suspendu à la croix
s’est couvert de ténèbres, 
la terre a chancelé de peur, 
et le voile du temple s’est déchiré. 
Mais maintenant je vois que tu as subi la mort volontairement pour moi. 
Comment vais-je t'ensevelir, ô mon Dieu ? 
Comment dans un linceul t'envelopperai-je ? De quelles mains toucherai-je ton corps très pur ?
Et quels chants te chanterai-je, 
en ton exode, ô Très Tendre ? 
Je magnifie tes Souffrances,
je psalmodie ta Sépulture et ta Résurrection, 
et je crie : Ô Seigneur, gloire à Toi !

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