Si quelqu'un, en effet, veut aimer la vie et voir des jours heureux, qu'il préserve sa langue du mal et ses lèvres des paroles trompeuses, qu'il se détourne du mal et fasse le bien, qu'il recherche la paix et la poursuive. 1 Pierre 3:10-11 Les lèvres mensongères font horreur à l'Éternel, tandis que ceux qui agissent avec fidélité lui sont agréables. Proverbes 12:22 «C'est ce qui sort de l'homme qui le rend impur. En effet, c'est de l’intérieur, c'est du cœur des hommes que sortent les mauvaises pensées, les adultères, l'immoralité sexuelle, les meurtres, les vols, la soif de posséder, les méchancetés, la fraude, la débauche, le regard envieux, la calomnie, l'orgueil, la folie. Toutes ces choses mauvaises sortent du dedans et rendent l'homme impur.» Marc 7:20-23 Un témoin fidèle ne ment pas, tandis qu’un faux témoin dit des mensonges. Proverbes 14:5 « Vous, vous avez pour père le diable et vous voulez accomplir les désirs de votre père. Il a été meurtrier dès le commencement et il ne s'est pas tenu dans la vérité parce qu'il n'y a pas de vérité en lui. Lorsqu'il profère le mensonge, il parle de son propre fond, car il est menteur et le père du mensonge. » Jean 8:44 Si les paroles distinguées ne conviennent pas à un fou, les paroles mensongères conviennent d’autant moins à un noble. Proverbes 17:7 « Écarte de ta bouche la fausseté, éloigne de tes lèvres les détours ! Proverbes 4:24 Craindre l'Éternel, c'est détester le mal. L'arrogance, l'orgueil, la voie du mal et la bouche perverse, voilà ce que je déteste. » Proverbes 8:13 « Pierre lui dit : «Ananias, pourquoi Satan a-t-il rempli ton cœur, au point que tu aies menti au Saint-Esprit et gardé une partie du prix du champ? […] Comment as-tu pu former dans ton cœur un projet pareil? Ce n'est pas à des hommes que tu as menti, mais à Dieu.»Actes 5:3-4Mais pour les lâches, les incrédules, les abominables, les meurtriers, les impudiques, les enchanteurs, les idolâtres, et tous les menteurs, leur part sera dans l'étang ardent de feu et de soufre, ce qui est la seconde mort.Apocalypse 21.8

samedi 17 novembre 2018

L'iniquité nauséabonde et /ou l'ignorance crasse du politiquement correct

Commémoration du 11 novembre : la Serbie injustement humiliée


La Serbie. Le pays pour lequel la France est entrée en guerre en 1914 en vertu d'une alliance diplomatique et géopolitique, mais aussi d'une étroite relation historique (en 1389, les cloches de Notre-Dame-de-Paris saluèrent ce qu'on croyait être une victoire des Serbes chrétiens sur les Ottomans musulmans lors de la bataille de Kosovo), militaire (il y eut même au XIXe siècle un ministre de la Guerre serbe qui était français: Hippolyte Mondain) et économique (en 1914, les 4/5e de la dette serbe sont aux mains du capital français qui a par ailleurs considérablement investi dans les mines, les transports ferroviaires et les banques du pays).
Le pays qui a vu 1,2 million de ses enfants périr au cours du conflit: 28 % de sa population - un triste record.
Le pays qui, depuis un an, multiplie les cérémonies, les hommages, les manifestations pour honorer une amitié de cœur et une camaraderie de combat communes, symbolisées par ces milliers de tombes de Poilus français et de combattants serbes alignées dans les cimetières de Thessalonique, Monastir, Skoplje ou Belgrade - tous territoires libérés de concert par les divisions serbes et françaises du front d'Orient.


C'est ce pays, venu à Paris avec son cortège de souffrances, de douleurs et de sacrifices pour la cause alliée, que la France a choisi d'humilier le 11 novembre.

Le pays qui émut tant les Français il y a un siècle par le martyre qu'elle était en train de subir de la part des troupes austro-hongroises, allemandes et bulgares, mais aussi des bandits albanais qui harcelèrent son armée durant sa retraite pendant l'hiver 1916, qu'on créa par dizaines des comités d'aide, des associations humanitaires et des «journées serbes» où argent, vêtements, nourriture et livres étaient collectés pour être envoyés là-bas, «au pays des héros».
Le pays dont le roi, Pierre Karadjordjevic, aimait tant la France qu'il s'était engagé en 1870 dans son armée (un régiment de la Légion étrangère) pour combattre la Prusse.
Le pays qui, en juillet 1914, donna aux Alliés son premier mort (un lycéen de 16 ans victime du bombardement de Belgrade par les canons autrichiens) et en août leur première victoire (bataille de Cer).
Le pays salué, quatre ans durant, par des colloques à la Sorbonne (parfois en présence du président Raymond Poincaré) et la publication de livres par dizaines (y compris une bande dessinée: «les aventures du petit soldat serbe»), de brochures saluant «ce peuple petit par le nombre mais grand par l'âme», de textes d'Apollinaire, Pierre Loti ou Edmond Rostand.
Le pays qui put reconstituer son armée grâce à l'aide de son homologue française à Corfou et Bizerte et trouva en Ajaccio, Bastia, Nice, Grenoble, Paris, Saint-Etienne ou Bordeaux des villes d'accueil pour des milliers de ses écoliers et de ses étudiants chassés par la guerre, la famine et la maladie.
Le pays qui fit, après-guerre, du maréchal Franchet d'Esperey, un voïvode (général) de son armée et le citoyen d'honneur de sa capitale, Belgrade, qu'il avait contribué à libérer le 1er novembre 1918.
C'est ce pays, venu à Paris (sous les traits de son président) avec son cortège de souffrances, de douleurs et de sacrifices pour la cause alliée, que la France a choisi d'humilier le 11 novembre. Humilier: le mot n'est pas trop fort. On imagine ce qu'Alexandre Vucic a pu ressentir en voyant, face à lui, tout sourire, assis entre Trump, Poutine et Macron, le sinistre Recep Erdogan, le sultan turc héritier de l'empire ottoman génocidaire, ou Hashim Thaçi, président d'un pays qu'il ne reconnaît pas et qui, en tout état de cause, était une région intégrée à la Serbie en 1914. À son retour, le chef de l'État serbe a avoué avoir été tenté de se lever et de quitter les lieux: il a renoncé, estimant déplacé de faire un esclandre, aussi légitime fût-il, en ce jour sacré. Il est bien aimable.

Oui, l'Élysée «a merdé». Et si l'ambassadeur de France en Serbie, Frédéric Mondoloni, a présenté ce lundi ses excuses au nom de Paris (qui ont été acceptées par Vucic), cela n'a pas empêché les mouvements d'humeur à Belgrade. Le monument «À la France», posé dans le parc du Kalemegdan, sur lequel est inscrit «Aimons la France comme elle nous a aimés» a été souillé - il venait juste d'être restauré. Des voix ont réclamé que les rues «de Paris» ou «de France» soient débaptisées. La presse locale s'est insurgée.

Le 6 décembre, Emmanuel Macron doit se rendre à Belgrade. Son homologue a promis un accueil «grandiose», histoire de lui faire comprendre que du côté serbe, quand il s'agit d'honorer l'amitié forgée dans le sang entre nos deux pays, on évite de «merder». Cette fois, c'est la France qui risque de se sentir humiliée.


POUR CEUX QUI ONT LA MÉMOIRE COURTE…

L'héroïque peuple serbe
(découpage)

3 commentaires:

Maxime le minime a dit…

Merci au Moinillon d'avoir cité l'article sur son blog

Catherine a dit…

Espérons que notre président sera à la hauteur et présentera humblement ses excuses au président serbe pour l'affront immérité qu'il a vécu chez nous...
Pour ma part, étant française, je peux dire au président Aleksandar Vucic et au peuple serbe que je prie quotidiennement pour la Serbie, et les Serbes du Kosovo.

Catherine a dit…

Il est fort improbable que la "gaffe" ne soit pas un geste volontaire, la France ayant participé au détachement du Kosovo de la Serbie.

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