SAINT PHANOURIOS, St Patron des choses perdues et Protecteur des prêtres
Lorsque les Hagaréniens gouvernèrent l'île de Rhodes, l'un des dirigeants souhaita reconstruire les remparts de la ville qui avaient été ravagés par les sièges du passé. Aux alentours de la forteresse se trouvaient plusieurs habitations en ruine, dont les Hagaréniens récupérèrent les pierres pour leur construction.
En creusant cet endroit pour le consolider, ils découvrirent une église particulièrement belle, qui était partiellement ensevelie sous les ruines. En creusant jusqu’au sol de l’église, ils trouvèrent de nombreuses saintes icônes, toutes pourries ou en triste état. Une icône pourtant était intacte : elle semblait en effet avoir été peinte le jour-même. Le hiérarque de ce lieu, du nom de Nil, un homme lettré et de grande sainteté vint lire l'inscription de l'icône, qui mentionnait : "Saint Phanourios".
Le saint est représenté tel un jeune homme, vêtu en soldat, tenant une croix dans sa main droite, à la partie supérieure de la croix il y a une bougie allumée. Tout autour de l'icône on peut voir douze scènes de martyre, qui montrent le saint devant le juge, au milieu d'une multitude de soldats qui le frappent à la bouche et la tête avec des pierres ; étendu sur le sol fouetté par les soldats ; nu écorché par des crochets de fer ; incarcéré dans un cachot ; à nouveau debout devant le tribunal du tyran ; brûlé avec des bougies, lié à un chevalet de torture ; jeté au milieu des bêtes sauvages ; écrasé par un grand rocher ; debout devant les idoles tenant des charbons ardents dans ses mains, tandis qu'un démon tout proche pleure et se lamente, et enfin debout au milieu d'une fournaise ardente.
A la vue des douze scènes représentées sur l'icône, le saint hiérarque perçut que le saint avait été un martyr. Aussitôt, une délégation fut envoyée aux dirigeants, leur demandant la permission de restaurer l'église. La demande fut rejetée. Alors, le hiérarque voyagea jusqu'à Constantinople où il obtint un décret habilitant à reconstruire l'église. Elle fut ainsi restaurée et peut être admirée à ce jour, en dehors de la ville.
Le Miracle
À une certaine époque l'île de Crète n'avait pas de hiérarque orthodoxe, mais un évêque latin, imposé par les Vénitiens qui occupaient l’île, qui avaient habilement refusé de permettre la nomination d’un nouveau hiérarque orthodoxe une fois le dernier décédé. Ce mauvais dessein présupposait selon eux que du temps leur serait ainsi laissé pour convertir les orthodoxes aux dogmes papistes. Si les hommes orthodoxes souhaitaient obtenir l'ordination, ils devaient aller à Cythère.
Il arriva ceci que trois diacres, quittèrent la Crète pour se rendre à Cythère pour y être ordonnés prêtres par l’évêque et lorsque cela fut accompli, ils retournèrent dans leur pays, les Hagaréniens les capturèrent en mer et les emmenèrent à Rhodes, où ils furent vendus comme esclaves à d'autres Hagaréniens. Les prêtres nouvellement ordonnés se lamentèrent sur leur malheur jour et nuit.
Mais à Rhodes, ils entendirent parler des merveilles opérées par St Phanourios Le Grand Martyr, et aussitôt ils firent une supplication fervente au saint, le conjurant avec larmes de les délivrer de leur amère servitude. Et ils firent ceci, chacun séparément, sans savoir ce que faisaient les autres, car ils avaient été vendus chacun à un maître différent.
D'une certaine manière ou d’une autre il se produisit qu’ils furent tous les trois autorisés par leurs maîtres à aller se recueillir dans l’église du saint. Par hasard, ils arrivèrent tous ensemble en même temps, ils se prosternèrent ainsi devant l'icône sacrée du saint, le suppliant de les délivrer des mains des Hagaréniens.
Puis ils repartirent, un peu consolés, chacun chez son propre maître, en espérant qu'ils obtiendraient miséricorde. C’est ce qui se produisit car le Saint qui avait écouté leurs supplications eut pitié de leurs larmes. Cette nuit-là il apparut aux Hagaréniens qui étaient les maîtres des prêtres en captivité, et leur commanda de permettre aux serviteurs de Dieu d’aller adorer Dieu dans son église faute de quoi cela pourrait entraîner une destruction terrible sur eux. Mais les Hagaréniens, pensant avoir affaire à de la sorcellerie, chargèrent les prêtres de chaînes rendant encore plus lourds leurs tourments.
Le Grand Martyr Phanourios alla à eux la nuit, les libéra de leurs liens, et les encouragea en leur disant que le lendemain, ils seraient libérés par tous les moyens. Il apparut alors aux Hagaréniens et, leur faisant de sévères reproches, leur déclara: «Si demain vous n'avez pas rendu la liberté à vos serviteurs, vous verrez la puissance de Dieu!" Sur ces paroles, le saint disparut. Le lendemain matin, dans les maisons tous se réveillèrent, aveugles, paralysés et en outre tourmentés par les affres les plus terribles.
Ils évaluèrent ce qui devait être fait, et décidèrent enfin de convoquer les captifs. Quand les trois prêtres misérables vinrent, ils leur demandèrent s'ils étaient en mesure de les guérir à quoi ils répondirent: «Nous prierons Dieu. Que sa volonté soit faite.»
Mais le saint apparut de nouveau aux Hagaréniens la troisième nuit, et leur dit: «Si vous n'envoyez pas à ma maison des lettres d'affranchissement pour les prêtres, vous ne retrouverez ni la santé, ni la lumière [la vue] que vous désirez ». Quand ils eurent à nouveau discuté avec leurs proches et leurs amis, chacun composa une lettre d'émancipation de son propre esclave, les lettres furent ensuite déposées devant l'icône du saint.
Avant même que les messagers envoyés au temple soient de retour, ceux qui auparavant étaient aveugles et paralysés, furent guéris, et s'émerveillant ils rendirent la liberté aux prêtres et les renvoyèrent dans leur patrie à l'amiable. Les prêtres, cependant, firent une copie de l'icône de Saint Phanourios et la prirent avec eux dans leur pays, ainsi chaque année la mémoire du Saint est-elle célébrée.
Mais si Saint Phanourios est dignement fêté chaque 27 aout comme Grand Martyr de l'Église il est aussi pour beaucoup et pas seulement les Chypriotes, le saint patron des objets perdus, il aide les gens à retrouver ce qui a été perdu que ce soit un objet précieux ou non... voire même la santé, ou le bonheur !
"Phanourios" vient du mot grec, «fanerono» (je révèle)
Si vous avez perdu quelque chose et que vous demandez de l'aide à Saint Phanourios, vous devez faire ensuite un Fanouropita ( gâteau pour St Phanourios.)
Le gâteau cuit est apporté à l'église où il est béni par le prêtre de la paroisse.
Une fois béni, le Fanouropita est partagé et distribué aux fidèles de l'Église.
Voici la recette du Fanouropita :
1 tasse de sucre
1 tasse d'huile végétale
2 tasses de jus d'orange
3 / 4 tasse raisins secs clairs ou foncés
3 / 4 tasse de noix hachées
1 cuillère à café de bicarbonate de soude
1 c. à thé de vanille
4 tasses de farine
Battre le sucre et l'huile jusqu'à obtenir un mélange jaune crèmeux. Dissoudre le bicarbonate de soude dans le jus d'orange et verser lentement dans le mélange sucré. Ajouter les autres ingrédients et verser dans un moule graissé. Cuire au four à 180° pendant 45-50 minutes ou jusqu'à ce qu'un couteau inséré en sorte sans trace de pâte. Couper en carrés pour servir après sa bénédiction à l'église par le prêtre de la paroisse.
Le Fanouropita
Mais si Saint Phanourios est dignement fêté chaque 27 aout comme Grand Martyr de l'Église il est aussi pour beaucoup et pas seulement les Chypriotes, le saint patron des objets perdus, il aide les gens à retrouver ce qui a été perdu que ce soit un objet précieux ou non... voire même la santé, ou le bonheur !
"Phanourios" vient du mot grec, «fanerono» (je révèle)
Si vous avez perdu quelque chose et que vous demandez de l'aide à Saint Phanourios, vous devez faire ensuite un Fanouropita ( gâteau pour St Phanourios.)
Le gâteau cuit est apporté à l'église où il est béni par le prêtre de la paroisse.
Une fois béni, le Fanouropita est partagé et distribué aux fidèles de l'Église.
Voici la recette du Fanouropita :
1 tasse de sucre
1 tasse d'huile végétale
2 tasses de jus d'orange
3 / 4 tasse raisins secs clairs ou foncés
3 / 4 tasse de noix hachées
1 cuillère à café de bicarbonate de soude
1 c. à thé de vanille
4 tasses de farine
Battre le sucre et l'huile jusqu'à obtenir un mélange jaune crèmeux. Dissoudre le bicarbonate de soude dans le jus d'orange et verser lentement dans le mélange sucré. Ajouter les autres ingrédients et verser dans un moule graissé. Cuire au four à 180° pendant 45-50 minutes ou jusqu'à ce qu'un couteau inséré en sorte sans trace de pâte. Couper en carrés pour servir après sa bénédiction à l'église par le prêtre de la paroisse.
(Version française de Maxime le minime d'après http://www.serfes.org/lives/phanourius.htm)