Si quelqu'un, en effet, veut aimer la vie et voir des jours heureux, qu'il préserve sa langue du mal et ses lèvres des paroles trompeuses, qu'il se détourne du mal et fasse le bien, qu'il recherche la paix et la poursuive. 1 Pierre 3:10-11 Les lèvres mensongères font horreur à l'Éternel, tandis que ceux qui agissent avec fidélité lui sont agréables. Proverbes 12:22 «C'est ce qui sort de l'homme qui le rend impur. En effet, c'est de l’intérieur, c'est du cœur des hommes que sortent les mauvaises pensées, les adultères, l'immoralité sexuelle, les meurtres, les vols, la soif de posséder, les méchancetés, la fraude, la débauche, le regard envieux, la calomnie, l'orgueil, la folie. Toutes ces choses mauvaises sortent du dedans et rendent l'homme impur.» Marc 7:20-23 Un témoin fidèle ne ment pas, tandis qu’un faux témoin dit des mensonges. Proverbes 14:5 « Vous, vous avez pour père le diable et vous voulez accomplir les désirs de votre père. Il a été meurtrier dès le commencement et il ne s'est pas tenu dans la vérité parce qu'il n'y a pas de vérité en lui. Lorsqu'il profère le mensonge, il parle de son propre fond, car il est menteur et le père du mensonge. » Jean 8:44 Si les paroles distinguées ne conviennent pas à un fou, les paroles mensongères conviennent d’autant moins à un noble. Proverbes 17:7 « Écarte de ta bouche la fausseté, éloigne de tes lèvres les détours ! Proverbes 4:24 Craindre l'Éternel, c'est détester le mal. L'arrogance, l'orgueil, la voie du mal et la bouche perverse, voilà ce que je déteste. » Proverbes 8:13 « Pierre lui dit : «Ananias, pourquoi Satan a-t-il rempli ton cœur, au point que tu aies menti au Saint-Esprit et gardé une partie du prix du champ? […] Comment as-tu pu former dans ton cœur un projet pareil? Ce n'est pas à des hommes que tu as menti, mais à Dieu.»Actes 5:3-4Mais pour les lâches, les incrédules, les abominables, les meurtriers, les impudiques, les enchanteurs, les idolâtres, et tous les menteurs, leur part sera dans l'étang ardent de feu et de soufre, ce qui est la seconde mort.Apocalypse 21.8

mercredi 27 février 2013

Coupée de son contexte, l'icône se désacralise tout comme se désacralise l'Église elle-même...

Леонид Александрович Успенский
"De même que l'Église se dissout dans la notion de religion chrétienne, l'icône se dissout dans celle de l'art religieux ; elle est considérée comme l'une de ses branches. Puisqu'elle a été le patrimoine commun durant le millénaire qui précéda la séparation de l'Occident, on considère qu'elle peut servir de patrimoine commun à présent, utilisée par toutes les confessions chrétiennes indépendamment des présupposés confessionnels et canoniques. Coupée de son contexte, l'icône est arbitrairement incluse dans un autre où elle n'a ni fondement doctrinal, ni lien organique avec la liturgie, les sacrements et l'ordre canonique (45). On peut dire que l'icône se désacralise tout comme se désacralise l'Église elle-même. On formule le rêve de voir une icône renouvelée, capable d'assumer « tous les déchirements et tous les balbutiements agoniques » et les recherches de l'art religieux occidental. On exige de l'icône qu'elle reflète les problèmes qui règnent en ce moment dans le monde. On se propose de «redéfinir le statut de l'image »... (46). 

Dans cette même perspective de l'aspiration à l'unité, l'exclusion du Filioque du Credo dans la pratique liturgique envisagée dans le catholicisme romain ne supprime pas les obstacles. Ce terme fut bien, en son temps, le terme clé pour deux positions, deux confessions qui s'opposèrent l'une à l'autre. En tant que modification dans la confession du Saint Esprit, le Filioque ne conduisait-il pas inévitablement à d'autres dérogations dans la foi et dans la vie? Mais s'il faut considérer cette insertion dans le Credo comme le fondement des transgressions qui devaient suivre au cours des siècles dans la vie des confessions occidentales (47), son exclusion du Credo à présent ne peut inverser le processus historique vécu ; la recherche de telles ou telles interprétations plus ou moins acceptables pour les uns ou pour les autres ne peut frayer la route vers l'unité avec l'Église orthodoxe. 

«La marche correcte vers l'unité (...) doit commencer par l'ecclésiologie. Sur la base ecclésiologique sera examiné l'obstacle numéro un, l'empêchement dirimant de l'union des Églises, c'est-à-dire la "primauté" pontificale. Par ailleurs !'ecclésiologie — et son rapport avec sa base dogmatique — mettra sur le tapis la conception (selon nous hérétique) de la procession de l'Esprit Saint «et du Fils » (Filioque). et montrera l'altération de ce dogme fondamental de la Sainte Trinité de la part des tenants du Filioque » (48). 

C'est dans la perspective ecclésiologique que l'icône a à jouer un rôle particulièrement important, un rôle difficilement acceptable pour beaucoup. 

Le mouvement vers l'icône est universel et spontané. Des écoles et ateliers « iconographiques » surgissent les uns après les autres. On écrit des dissertations sur les icônes dans les écoles supérieures pour obtenir des diplômes scientifiques. La production des « icônes » elles-mêmes se distingue par une grande variété, et on voit parfois l'icône se transformer en son contraire jusqu'au diabolisme. Mais malgré tout ce désordre, ces abus et ces incompréhensions, il est significatif que c'est précisément notre monde contemporain effrayant qui ait découvert pour lui l'icône. La question de l’art sacré est une question de foi et c'est l'icône elle-même qui en témoigne de la façon la plus évidente. C'est elle, en effet, qui porte le témoignage de la révélation restaurée dans sa plénitude, qui montre l'unité de la parole et de l'image apparue dans la Personne de Jésus Christ ; c'est elle qui manifeste l'unité de la foi, de la vie et de la création désintégrées non seulement dans les confessions occidentales, mais souvent dans l'Église orthodoxe elle-même. 

Et si l'icône appartient à l'Église primitive, cela veut dire qu'elle porte aussi la foi de cette Église, c'est-à-dire précisément ce qui a été violé par l'Occident. Et accepter l'icône signifie accepter tout ce qu'elle porte en elle, tout ce dont elle témoigne, c'est-à-dire entrer dans l'unité véritable de l'Église. 

Nous connaissons Dieu par la parole et par l'image. Cette forme de confession est préservée dans l'Église orthodoxe, tout comme y est préservée la foi des premiers siècles, des Conciles œcuméniques et des saints pères. L'identité de la foi et de sa confession verbale et picturale prouve l'identité de l'Église elle-même, parce que l'authenticité de celle-ci se reconnaît non par le nombre des fidèles, ni par la perfection de l'organisation, ni par quelque autre qualité, mais uniquement par la fidélité à la Tradition apostolique dans la confession et dans la vie

« Les divergences entre l'orthodoxie et l'hétérodoxie ne consistent pas en quelques malentendus ou inexactitudes sur des points particuliers, mais dans le principe même, dans le fait qu'elles sont le contraire l'une de l'autre ». (49) 

« L'homme doit dorénavant décider lui-même, d'un cœur libre, ce qui est bien et mal, en n'ayant pour le guider que Ton image devant lui... ». 


 45. Cependant, à la question si, oui ou non, on peut insérer l'icône dans la liturgie romaine contemporaine, les plus clairvoyants des théologiens catholiques répondent résolument par la négative (voir l'exposé de J.R. Bouchet o.p. au colloque consacré au Septième Concile Œcuménique à Paris le 3 octobre 1986). 

46. Ainsi un théologien catholique romain contemporain arrive à une conclusion quelque peu inattendue pour un orthodoxe: « Les diverses confessions chrétiennes se trouvent devant une tâche inédite ». Puisque « la perspective d'un avenir aniconique du christianisme apparait un contresens anthropologique et une faillite dogmatique», « le statut religieux de l'image est donc à réinventer» (F.D. Boespflug, Dieu dans l'Art, ibid., p. 329). Ce dernier mot est particulièrement inattendu : le « statut» de l'image, c'est-à-dire sa place et son importance dans l'église, n'est-il pas déjà précisé par sa conscience catholique en tant que dogme? Et « les diverses confessions chrétiennes » ne se trouvent-elles pas devant une tâche pas du tout «inédite»  ni nouvelle: celle de prendre conscience de ce dogme et de le confesser en pratique ? 

47. Considérer le Filioque comme un théοlοgοuménοn ou une opinion particulière, comme cela se fait parfois, ne peut être qu'un malentendu: cette expression a été incluse dans un texte officiel — le Credo, dans toutes les confessions occidentales; elle donna naissance à tout un système philosophico-théologique. Et même s'il est permis aux uniates de l'omettre dans leur pratique liturgique, les confessions occidentales n'y ont jamais renoncé: le Filioque fut confessé avec conséquence et défendu précisément en tant que dogme dans toutes les discussions entre orthodoxes et catholiques romains jusqu'à notre temps. Il fut assorti de la précision «du Père et du Fils comme d'un seul principe», précision à laquelle aucune confession occidentale n'a jamais renoncé et qui continue encore à être défendue. Citons un théologien de notre temps qui est une autorité, V.N. Lossky : « La question de la procession du Saint Esprit a été (qu'on le veuille ou non) l'unique raison dogmatique de la séparation entre l'Orient et l'Occident (...). Le fait que les luttes pneumatologiques du passé semblent être parfois mésestimées ou même traitées avec quelque mépris par certains théologiens orthodoxes modernes (et surtout par les théologiens russes, trop souvent ingrats vis à vis de Byzance) ne témoigne pas en faveur de la conscience dogmatique et du sens de la tradition vivante chez ces théologiens, prêts à renoncer à leurs pères» (La procession du Saint Esprit dans la doctrine trinitaire orthodoxe, Paris 1948). 

48. Conférence de Mgr Nicodème, évêque de Patras, « Les conditions nécessaires au dialogue entre l'Eglise orthodoxe d'Orient et l'église d'Occident », le 27 novembre 1980. Revue Ecclisia des 111 et 1/11 1981, Athènes (Original grec). Traduction française dans Documentation catholique No 1817, Paris 1981, p. 99. 

49. Évêque Gourios (Egorov), « Le Patriarche Serge en tant que théologien », in recueil Le Patriarche Serge et son héritage spirituel, ibid., p. 105 (en russe)."

Leonid OUSPENSKY  (Vers l'Unité ? ymca-press1987)

mardi 26 février 2013

Carême, auto-limitation et écologie dans l'Orthodoxie




De la tradition ascétique du monachisme orthodoxe à l'auto-limitation prônée par Alexandre Soljenitsyne dans la cohérence de la pensée écologique chrétienne orthodoxe.En introduction au Grand Carême à venir par Jean-François Colosimo.

vendredi 22 février 2013

FAUSSES ICÔNES

En marche vers l’unité ou en marche vers l’apostasie généralisée ?  

J’ai été informé par un iconographe orthodoxe que certains prêtres orthodoxes non seulement font appel à des « iconographes » hétérodoxes voire de simples artistes pour commander leurs icônes mais qu’ils les préfèrent à des iconographes authentiquement orthodoxes. L’on ne peut laisser faire ce genre de pratique sans en informer la communauté.

Voilà bien à l’œuvre les effets de la fausse unité !

Que les hétérodoxes s’essaient avec plus ou moins de succès à la « technique » de l’icône en copiant simplement les modèles traditionnels, dans l’illusion qu’ils retrouvent par-là la fameuse « Eglise indivise » à moindre frais, c’est une naïveté que l’on peut comprendre vu la confusion entretenue des esprits en tout lieu et le peu d’effort intellectuel qui caractérise notre époque identifiant tout, proclamant l’ « égalité » de tout, tout en revendiquant et valorisant paradoxalement à tout propos la moindre différence pour laquelle ils prônent la tolérance après avoir tout réduit au même dans le lit de Procuste.

Que les hétérodoxes, ayant parfaitement appris les techniques de l’icône, représentent des sujets sans rapport avec l’iconographie orthodoxe, ou totalement hétérodoxes voire carrément hérétiques jusqu’à l’impiété et le blasphème cela n’est plus acceptable !

L’icône n’appartient pas à tous, comme la propagande confusionniste – à laquelle adhèrent désormais même des orthodoxes ayant perdu le discernement – le proclame. L’appartenance de l’icône est systémique, elle est un élément spécifique interactif d’un système particulier (l’Orthodoxie) et l’on ne saurait la détacher de son contexte sans en dénaturer le contenu, la fonction et l’usage. Point. L’icône appartient en propre à l’Orthodoxie, et uniquement à l’Orthodoxie elle est un élément constitutif de la foi orthodoxe et ne saurait se partager, pas davantage que tous sans distinction peuvent boire au même calice ! Il n’y a pas plus de communion iconologique indivise que d’ « intercommunion ».

Toute icône produite par un non orthodoxe n’est pas une icône, c’est une fausse icône.

C’est comme le Gini, « ça a la couleur de l'alcool, ça en a l'odeur, mais ce n'est pas de l'alcool ! » Même si cela a l’apparence trompeuse de l’icône c’est un ersatz, c’est au moins une erreur, sinon un blasphème !

Cependant, le scandale atteint son point culminant quand ce sont des Orthodoxes et qui plus est des prêtres orthodoxes ( !?) qui font l’acquisition de (fausses) icônes les préférant à de véritables icônes. Leur fait-on un prix intéressant pour qu’ils se convainquent que finalement c’est la même chose ? Ne perçoivent-ils pas un seul instant qu’ils offrent ainsi ensuite aux fidèles, sans le leur dire, dans la plus totale irresponsabilité voire indignité, des planches de bois peintes à vénérer totalement étrangères à la foi. Je plains ces « serviteurs » de Dieu, ministres du culte, pasteurs du troupeau, quand ils auront à rendre des comptes devant leur Seigneur…

Voilà les méfaits d’une volonté de paix et de fraternité mal comprises. Voilà les effets de l’idéologie de l’œcuménisme. Voilà les fruits moisissant du confusionnisme paresseux de notre époque.

Les œcuménistes orthodoxes sont à l’image de ces parents contemporains qui voulant « avoir la paix » avec leurs enfants, ont l’illusion qu’ils peuvent être leurs copains, qu’ils vivront tranquillement sans conflit, en pouvant vaquer à leurs loisirs sans être inquiétés. Ils pensent, se convainquent et proclament sous le couvert de la politiquement correcte absence de jugement et de censure, que c’est de l’amour que de les laisser à leurs errances, leurs caprices, leur confusion. Ainsi en est-il de ces œcuménistes orthodoxes qui croient bien faire en évitant à tout prix le conflit avec l’hétérodoxie, confondant le pécheur et le péché, oubliant que l’amour non seulement n’entretient pas l’illusion, le mensonge mais condamne uniquement l’erreur sans condamner celui qui erre. L'amour fraternel corrige fraternellement mais fermement Seul le péché est condamnable certes mais il est à condamner et non à encourager !

En ce sens c’est une erreur particulièrement néfaste d’avoir accepté des hétérodoxes voire des gens sans Dieu dans des cours d’iconographie orthodoxe... Beaucoup, y compris des orthodoxes, sont maintenant dans l’erreur (l’hérésie) jusqu’au cou, dans une erreur funeste, tout comme la grenouille plongée dans un bain dont la température monte progressivement, est en train de cuire insensiblement jusqu'à sa perte...

samedi 16 février 2013

LES DOUZE SIGNES DE LA FIN DU MONDE

Il est plus tard que vous ne pensez. Fr Seraphim Rose (+1982)
P. Andrew Phillips
 Aucun homme ne sait quand viendra la fin du monde. En effet, le temps de la fin du monde n'a même pas été communiqué par le Père à la nature humaine du Fils (Matt.24, 36). Toutefois, dans les Evangiles, le Fils de Dieu nous parle des signes qui doivent se manifester avant la fin du monde. Quels sont ces signes et quelles conclusions, cependant hésitantes, pouvons-nous en tirer à propos de l'époque dans laquelle nous vivons? Les douze signes qui doivent advenir avant la fin sont indiqués comme suit :

1) Beaucoup viendront au nom du Christ et séduiront beaucoup de gens (Matt.24, 5; Mark 13,6; Luc 21,8)

2) Il y aura des guerres et des bruits de guerres entre les nations et les royaumes (Matt.24, 6-7, Marc 13,7-8; Luc ,21,9-10).

3) Les premiers douleurs seront sous la forme de catastrophes: famines, pestes »et tremblements de terre en divers lieux», des phénomènes terribles, et de grands signes dans le ciel (Matt.24 ,7-8, Marc, Luc 13,8; 21,11 ).

4) les chrétiens orthodoxes seront livrés, tués et haïs de toutes les nations (Mt 24,9; Marc 13, 9-11; Luc 21,12-15).

5) Partout, les hommes se haïront et se trahiront les uns les autres (Matt.24, 10; Marc 13,12-13 et Luc 21,16-17). 

6) Beaucoup de faux prophètes apparaîtront et tromperont beaucoup de gens (Matt.24, 11).

7) En raison de l'abondante iniquité (mauvaises actions et péchés sans repentir), l'amour de beaucoup se refroidira. Seuls ceux qui persévéreront jusqu'à la fin seront sauvés (Matt.24 ,12-13; Marc 13,13; Luc 21,19).


8) L'Evangile sera prêché dans le monde entier « pour servir de témoignage à toutes les nations» (Matt.24, 14; Marc 13,10).

9) Après cela les Juifs deviendront des chrétiens orthodoxes (Romains 11,25-28).

10) Des préparatifs seront effectués pour la venue de l'Antichrist, appelé 'fils de la perdition' et 'la bête'. Précédé par de faux prophètes et de faux signes et des prodiges, l'Antichrist sera un maître d'illusion, de «choc et d’effroi», enlevant la liberté des gens, mais en leur faisant croire qu'ils ont été libérés. Il persécutera les vrais serviteurs du Christ avec rage et fureur. Le Temple de Jérusalem sera reconstruit pour qu’il soit intronisé à la place du Christ - d'où son nom "Antichrist", celui qui vient à la place du Christ (Matthieu, 24,15-24; 13,14-22 Marc; 2 Thess.3-11, 1 Jean 2,18; Rev.13 ,1-8).

11) Des signes apparaîtront dans le ciel, le soleil s'obscurcira et la lune ne donnera plus sa lumière, les étoiles tomberont du ciel, la mer et les vagues rugiront et les puissances des cieux seront ébranlées (Matt.24, 29; Mark ,13,24-25, Luc 21,25-26).

12) Le signe du Fils de l'homme (la Croix) apparaîtra dans le ciel, puis aura lieu la seconde venue du Christ avec puissance et grande gloire. Les anges seront envoyés pour rassembler les élus ensemble « des quatre vents» (Matt.24 ,30-31; Marc 13,26-27, Luc 21,27).


A lire ce qui précède, nous pouvons être tentés de penser que la première moitié de ces signes, les six premiers, sont déjà advenus. En ce qui concerne le premier signe,  beaucoup sont en effet venus au cours des siècles, en disant qu'ils étaient le Christ et ils en ont trompé beaucoup.

En ce qui concerne le second signe, le XXe siècle en particulier, mais aussi déjà le début du vingt et unième siècle, ont été marquées par des «guerres et de bruits de guerres». 

Le troisième signe, les catastrophes «naturelles» (càd dire anormales), ont eu lieu, comme «des famines, des pestes et des tremblements de terre» qui se produisent partout dans le monde. 

Quatrièmement, les chrétiens orthodoxes ont partout été «livrés, tués et détestés». 

Le cinquième signe est également apparu, car le monde moderne semble être plein de «haine et la trahison».

Sixièmement, les faux prophètes abondent déjà et en « séduisent beaucoup » Cependant, il y a ceux qui voudraient aller au-delà de cette interprétation. Ils disent que nous sommes déjà aux trois quarts du chemin avant la fin, avec la révélation des trois signes suivants. 

Pour eux, le septième signe, l'iniquité, abonde maintenant et l'amour de beaucoup est en effet de plus en plus froid. 

Et le huitième signe est aussi actuellement en cours, car l'Evangile est prêché dans le monde entier , ainsi, avec la libération de la Russie et des mouvements de la population mondiale, le christianisme orthodoxe se répand à travers le monde. Un temps viendra où il n'y aura pas d'homme qui n'a pas entendu parler de l'Église orthodoxe. 

En ce qui concerne le neuvième point, le fait est que beaucoup de juifs en Russie au moins, ont ces dernières années été baptisés dans l'Église orthodoxe. 

Si c'est le cas, alors nous attendons maintenant la préparation du dixième signe. 

Que peut-on dire de cela, la préparation finale pour la venue de l'Antichrist? Certes, il y a maintenant une abondance de faux prophètes qui prétendent parler au nom de Jésus-Christ. Grâce à la technologie moderne, des signes et des prodiges, même impensables il y a quelques années, ont lieu maintenant. Conformément au père du mensonge (Jean 8,44), le plan directeur d'illusion de l'Antichrist est partout en évidence. Il est présent à travers la propagande («chute en vrille») des médias modernes, la publicité et le marketing, la drogue conformiste de la télévision, la supercherie des ordinateurs et autres technologies électroniques, le nivellement par le bas de l'éducation moderne - «apprenant toujours et ne pouvant jamais arriver à la connaissance de la vérité »(2 Timothée 3,7). 
Grâce à ces instruments de contrôle, les masses sont manipulées et asservies à l'illusion de ceux qui ont intérêt à les manipuler. La sagesse quitte la ville. Imaginant qu'elles sont encore libres, les masses sont réduites en esclavage par la dette envers les usuriers. Cette dette est habilement dissimulée dans l'illusion de son contraire – le «crédit», la «liberté» d'acheter ce que l’on veut quand on le veut. Les illusions de l'unité et la paix mondiales sont promises à travers le confort physique. Elles sont octroyées au prix de la liberté, qui doit être mise sur le compte des «démocrates» auto-proclamés, en fait des dictateurs. Par l'apostasie de la foi dans le Christ ressuscité, les apostats perdent leur libération de la peur de la mort, la foi en la Résurrection qui est maintenant partout rejetée. Ces apostats, craignant la mort corporelle, sont psychologiquement asservis au Maître de l'illusion et prêts à tout pour s'accrocher à leur vie terrestre. L'Antichrist viendra occuper le trône devenu vacant dans les âmes. Une féroce persécution des derniers serviteurs du Christ, qui restent encore fidèles à la Résurrection et qui résistent à l'Antichrist, recommencera. Depuis le retour des Juifs en Terre Sainte et la création de l'Etat juif, des plans ont été élaborés pour la reconstruction du Temple de Jérusalem et le culte de l'Antéchrist qui s’y produira. 

 Que faut-il penser? Beaucoup de cyniques rejetteront le présent article comme pure invitation à la panique. Ils diront que beaucoup ont déjà annoncé la fin et sont devenus sujets à rire. Cela est vrai - mais ils sont devenus risibles car ils ne connaissaient pas les Ecritures et, ignorant les propres paroles du Christ que « nul ne connaît le jour et l'heure » (Matt.24, 36), ils ont imaginé des dates précises de la fin du monde. De cela nous apprenons qu’il est toujours stupide de mépriser les paroles du Sauveur et d'ignorer les Écritures. 

D’autres cyniques diront que d'autres ont prédit la fin, sans donner de date précise, et qu’encore une fois cela s’est révélé faux. Cependant, beaucoup de ceux-là n'ont pas prédit la fin du monde, mais la fin d'un monde. C’est ce qui s'est passé, comme cela avait prédit, en l'an 70 avec le sac de Jérusalem par les Romains et la fin du monde des Juifs. C’est ce qui s'est passé, en 1066, lorsque les Anglais ont vu des signes et compris que leur monde touchait à sa fin avec le sac de l'Angleterre par les Normands. C’est ce qui s'est passé, en 1917, lorsque les Russes ont vu l'iniquité qui les entourait et ont compris que leur monde touchait à sa fin avec le sac de la Russie par les bolcheviks. Ceux qui, dans de tels cas, ont prédit la fin du monde ont en effet eu raison et ont été justifiés. 

Pourtant, d'autres cyniques diront que d'autres encore ont prédit la fin du monde imminente, sans donner de date précise, et qu’encore une fois cela s’est révélé faux. Toutefois, si ces gens-là prennent le soin de considérer ces mises en garde, ils trouveront toujours que les avertissements ont été donnés de façon conditionnelle. 

En d'autres termes, ils ont toujours dit que ce serait la fin du monde, s'il n'y avait pas de repentance. Les événements inévitables prophétisés par Jésus-Christ dans les Evangiles peuvent être avancés ou retardés. Nous avons la liberté soit de hâter la venue de l'Antichrist soit de la retarder. C'est à ce dernier groupe que nous appartenons. Non bien sûr que nous soyons prophètes, ou que nous ayons une autre quelconque vertu, mais parce que nous, comme des millions d'autres restons simplement fidèles avec fermeté aux deux-mille ans de foi chrétienne orthodoxe, la foi de l'Église de Jésus-Christ, la foi en la Résurrection. Certes, personne ne connaît les temps ni les saisons (1 Thess.5, 1), mais s'il n'y a pas de repentir maintenant, il est clair qu'un jour il n’y aura ni temps ni saisons. "
Père Andrew Phillips
 (16/29 Janvier en la fête du St Apôtre Pierre aux liens)
(Version française par Maxime le minime de la source  )


Fr Seraphim Rose

jeudi 14 février 2013

FEMEN et frissonner de plaisir… jusqu'à quand ?

Il n’est pas sûr que faire le moindre écho à ces allumées ne leur fasse pas  de la pub, mais la lecture de ce qui suit devrait modérer l’enthousiasme et la satisfaction des intéressées… 


Quelque chose à dire  ou quelque chose à montrer ?

La représentante du groupe de femmes qui a fait une "performance" dans la cathédrale catholique de Notre Dame de Paris a déclaré « Il faut montrer que les femmes aussi ont quelque chose à dire. Donc on réagit sur tous les sujets » Ah bon !?

J’en doute fortement. Je serais curieux de savoir ce qu’elles se racontent et dans quel état d’excitation elles se trouvent lorsqu’ elles se préparent à intervenir quelque part.

 Pourquoi ne lit-on nulle part que ces jeunes femmes aux corps normés pour être présentables sont tout simplement des exhibitionnistes, qu’elles prennent plaisir à se montrer à moitié nues, qu’elles se trouvent certainement très présentables voire désirables (pas de bourrelets, pas de rides, pas de seins qui tombent n’est-ce pas ! Que du présentable voyons !) et qu’elles sont certainement très excitées non seulement de choquer les présumés  prudes de rencontre, mais plus secrètement d’allumer un désir dont elles savent qu’il ne pourra en aucun cas s’assouvir à leurs risques et périls, à l’abri qu’elles sont de la culture maternante, tolérante, protectrice de toutes les déviances ou paralysée de culpabilité, quoiqu’elles cherchent à prouver le contraire.
D’ailleurs pénètreraient-elles dans une mosquée ? Ce serait un bien grand risque à n’en pas douter une seconde…Elles s'en abtiendront prudemment évidemment.
Pénètreraient-elles même dans un lieu public officiel sans risquer de se faire évacuer vigoureusement et sans tarder ? Bien sûr que non !

Subversion vous avez dit subversion ?

Quel cliché plus normé, éculé et répétitif  que celui de la femme nue associée au clergé catholique !
Féministes ? Quelle  rigolade de s’offrir  nues au regard  sous le prétexte d’ « être présentes sur tous les sujets d’actualité » pour défendre la"cause de femmes" !
Tout simplement des exhibitionnistes pas du tout des féministes !
En fait les Femen  utilisent un  discours idéologique convenu et échangeable dignement sur le marché des idées pour faire leurs petites affaires seins nus,  comme les voyous  d’origine musulmane utilisent l’islam comme légitimation et présentation respectable de leurs voyouteries. 

Sans emploi ?

Ou alors me tromperai-je sur leurs préoccupations qui seraient purement professionnelles et serait-ce qu’on ne  les aurait pas voulues au casting du Crazy Horse... alors, à défaut,  elles se produiraient  gratuitement comme on fait la manche dehors quand, chanteur,  on n’a pas encore trouvé de lieu de concert où l’on puisse se produire… en attendant ardemment d'être "remarquées".

Tout, tout de suite et jouir sans entraves !
Qu’avons-nous à faire de l’importance qu’elles accordent à la jouissance, de ce qui et de qui les fait jouir et de leur manière personnelle de jouir ? Qu’avons-nous à faire de tout cela ? Pas grand-chose. Qu'elles fassent ce qu’elles veulent avec ce qu’elles veulent et qui elles veulent  mais qu’elles nous foutent la paix, cela les regarde. 

C’est bien dommage qu’elles soient convaincues que c’est là la chose la plus importante de leur vie, qu’il faut à tout prix, à tout propos, mettre au centre de leur vie et communiquer là-dessus. C’est un peu réducteur de ce qu’est une personne humaine non ? Dommage, dommage peut-être !
 Il ne me semblait pas d'ailleurs que c'était l'objectif des féministes de naguère de se réduire à un objet de regard concupiscent mais bon... les choses changent si vite de nos jours...

"Mignonne, allons voir si la rose..."
 Allez, parions que dans quelques années quand elles se sentiront moins « présentables » au public (pour « militer » bien entendu, cela va de soi, pas autre chose ! C'est du sérieux pas de la gaudriole.) elles se calmeront un peu… par force non ?

Parce que de toute façon,  la vie avec ses limites se chargera sans aucun doute de leur opposer toutes sortes d’obstacles à leur désir de jouir sans entraves (difficultés relationnelles, embonpoint, rides, relâchement des tissus, maladies, accidents, handicaps, vieillesse, bref, perte de toute séduction et pour finir la mort inéluctable (choisie ou subie malgré les progrès scientifiques) qu’elles commenceront à penser à autre chose peut-être – peut-être  seulement, mais je le leur souhaite, sinon elles seront très,  très malheureuses . Quoique... va savoir, elles se tourneront alors peut-être vers une autre réalité qui leur est pour l’instant parfaitement cachée... c’est clair !


Départ de Benoît XVI... Cygne ou signe ?

Benoît XVI sort du Vatican... complot, vrai ou imaginaire ?

mardi 5 février 2013

Art contemporain géorgien présenté par Jonathan Pageau

Argent repoussé par Dito Razdamze
Il existe une page Facebook appelé თანამედროვე ქრისტიანული ხელოვნება "Art contemporain chrétien" , mais la plupart des gens n’y prêtent pas attention parce que tout est écrit en géorgien. Bien que bénéficiant de centaines de photos d'art du début de la chrétienté, l'aspect le plus remarquable pour ceux d'entre nous qui ne sont pas allés en Géorgie est de savoir à quel point  les artistes géorgiens liturgiques contemporains figurent en bonne place.

Au travers de ses nombreux albums de photos on trouve un témoignage éclatant d'un art en plein essor dans l'Eglise géorgienne. Parmi les artisans, on trouve bien sûr  George Gudushauri, un orfèvre qui a reçu des commandes du plus haut niveau de l'Orthodoxie et crée des œuvres  qu’on peine à croire qu’elles puissent se faire aujourd'hui.

St-George de George Gudushauri

Reliquaire de George Gudushauri

La page dispose également d'un album d'une église en pierre contemporaine en cours de construction, recouverte d’une belle sculpture ornementale et figurative  de la pierre  dans le style habituel de l'art abstrait géométrique géorgien.





Parmi les albums, on peut trouver davantage de travail du métal, d'iconographie, de broderie, de sculpture, d'émail, le tout avec des compositions fortes et un style   immédiatement associable à la Géorgie.

Bien que l’écriture géorgienne ne soit pas aussi accessible qu'on pourrait le souhaiter, je recommande vivement une visite. Cela pourrait vous faire sentir pendant un court instant que tout va bien dans le monde et que le siècle dernier n'était qu'un mauvais rêve...


Couverture d'Évangile   par Dito Razmadze

Couverture d'Evangile par Dito Razmadze

Croix de procession de Dito Razmadze

Détail du mobilier liturgique par Ioseb Andriadze, l'administrateur de la page

samedi 2 février 2013

La pseudo culture transmise par la presse par Mario Vargas Llosa, prix Nobel de littérature



Au cours du meeting de la Société du Mont Pèlerin, qui s’est déroulé du 21 au 24 avril à Fès au Maroc, Mario Vargas Llosa s’est interrogé sur les faux enthousiasmes et les faux prophètes qui sont nés avec les printemps arabes. Il n’y a là que symptômes de la "société de spectacle" dans laquelle nous vivons. Le paraître a supplanté l’être. La forme fait oublier le contenu.Nous sommes étouffés par la société du spectacle, fille de la "démocratisation" de la culture, voilà le regard que le prix Nobel de littérature Mario Vargas Llosa porte sur la société contemporaine.



L’origine de cette société est la démocratisation de la culture. Au prétexte de s’adresser au plus grand nombre, on a abaissé le niveau culturel. Alors que la culture est l’héritage profond d’une communauté, on l’a travestie en succession d’événements spectaculaires. La nouvelle culture a ses stars, les vedettes de la télévision, de la scène, du sport et de la politique. Loin d’enraciner les êtres humains, la culture les désespère aujourd’hui et le nombre de drogués, surtout chez les jeunes, en est l’un des signes les plus inquiétants. Au lieu d’être libérés, ils deviennent des esclaves. Le sens de la responsabilité personnelle disparaît rapidement.
Cette période est aussi celle du laïcisme, que l’on veut substituer à la religion, mais qui constitue une religion en soi. Jamais les sectes n’ont été aussi nombreuses. Le sexe est devenu un sport ou un passe-temps, c’est un sexe animalier, dépouillé de tout amour.
La presse est l’instrument de cette pseudo culture. Les journalistes se complaisent dans le vil et le vice. Un magazine comme Olla fait sa réputation sur les histoires de divorces, de "familles" recomposées, la violation de la vie privée est payante. Tout comme est payant le catastrophisme, le sensationnel qui fait froid dans le dos.
Peut-on se prémunir contre la société de spectacle ? Là encore, c’est affaire d’éducation, mais les systèmes scolaires publics ne remplissent pas cette mission. La vraie culture sera remise en honneur par des hommes libres, qui témoigneront de l’éthique et de l’esthétique et sauront les faire partager aux jeunes.

vendredi 1 février 2013

Le mariage pour tous : dégâts prévisibles...


Un excellent commentaire que l'on trouve à la suite du non moins bon article  sur le blog de Maxime Tandonnet (qui n'a rien à voir avec maxime le minime je m'empresse de le signaler)

Institution à venir aussi risible et grotesque  que délirante... et cynique

   "La société idéale de gauche : des hommes machines à produire du sperme, des femmes pondeuses, des enfants que l’on désire et achète comme des objets. Dimanche 27/01, sur M6, le magazine Zone Interdite a très bien exposé les différents problèmes et dérives horribles que génère la négation de la réalité biologique et institutionnelle du mariage. Un exemple parmi d’autres : un couple d’homosexuels français (mentionné dans le reportage, mais pas montré) qui fait porter son futur enfant par une Ukrainienne qui le fait, elle le reconnaît sans complexe (elle ne fait que profiter d’une opportunité pour sortir de la pauvreté), pour des raisons financières. Un autre exemple : un couple de lesbiennes françaises à la recherche d’un donneur de sperme sur internet et qui le sélectionne d’après ses caractéristiques physiques et intellectuelles (‘Regarde, il a fait des études, il doit être intelligent, c’est bien, ça’ sont les mots –à peu près– de l’une des femmes). Un autre exemple : une maman qui dit à son enfant : ‘Toi, tu n’as pas de papa, tu as deux mamans’…
Certains disent : cela ne créera aucun bouleversement, regardez les pays où la loi existe déjà…Peut-être. Mais comme l’a dit Henri Guaino, il s’agit de savoir quelle société nous voulons. Celle envisagée par la gauche est digne des fictions de George Orwell.
Une des réponses pour ceux d’entre nous qui ont de jeunes enfants est d’essayer de leur transmettre nos bonnes vieilles valeurs considérées ‘médiévales’ et ‘rétrogrades’ par certains. Les enfants d’aujourd’hui sont les décideurs de demains."

Il faut tout de même relayer également ce que disent ce qui reste de sages dans notre société  par exemple Jacques Le Goff  à propos de cette fameuse revendication de l'égalité qui semble irréfutable !


"Jean-Pierre Le Goff : Il s’agit de ne pas tout confondre. Dans le domaine politique, l’égalité citoyenne fait que la voix de chaque citoyen compte dans l’élection des représentants de la nation et pèse sur les orientations et les choix politiques. Dans le domaine économique et social, la réduction des inégalités s’inscrit dans une perspective de justice sociale. Appliquée à des domaines qui relèvent de l’anthropologie. Elle concerne de fait, qu’on le veuille ou non, une donnée de base fondamentale de la condition humaine. Ce n’est pas l’homosexualité comme telle qui est en question. Elle a toujours existé, elle a été plus ou moins bien tolérée ou réprimée selon les sociétés, les civilisations, les époques historiques. Aujourd’hui la lutte contre ce qu’on appelle désormais l’« homophobie » demeure d’actualité. Mais les partisans du « Mariage pour tous » font tout pour esquiver, rendre hors sujet ou secondaire une question essentielle pour notre avenir commun : la façon dont les êtres humains conçoivent la transmission de la vie et la filiation. Ce qui me frappe le plus, c’est la légèreté et la précipitation avec lequel on traite cette question au nom d’une lutte contre les inégalités et les discriminations qui fait fi de toute dimension anthropologique ou qui  considère cette dernière comme une simple « superstructure », une « construction sociale de la réalité » qu’il s’agit simplement d’adapter aux évolutions, alors qu’elle met en question une donnée fondamentale de la condition humaine. En l’affaire le « principe de précaution »  – qui est devenu un leit-motiv dès qu’il s’agit des espèces en voie de disparition ou de certaines recherches et expérimentations scientifiques et techniques  – est mis hors champ concernant l’humain, au nom d’une passion de l’égalité, d’un hubris qui se veut doux et décomplexé dans un climat de confusion intellectuelle et éthique."

Nous verrons bien jusqu'à quel point de folie totale nous entraine ce gouvernement élu par le peuple (sic) ... Le précédent n'était guère meilleur il faut le le dire...
Господи помилу !

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