Si quelqu'un, en effet, veut aimer la vie et voir des jours heureux, qu'il préserve sa langue du mal et ses lèvres des paroles trompeuses, qu'il se détourne du mal et fasse le bien, qu'il recherche la paix et la poursuive. 1 Pierre 3:10-11 Les lèvres mensongères font horreur à l'Éternel, tandis que ceux qui agissent avec fidélité lui sont agréables. Proverbes 12:22 «C'est ce qui sort de l'homme qui le rend impur. En effet, c'est de l’intérieur, c'est du cœur des hommes que sortent les mauvaises pensées, les adultères, l'immoralité sexuelle, les meurtres, les vols, la soif de posséder, les méchancetés, la fraude, la débauche, le regard envieux, la calomnie, l'orgueil, la folie. Toutes ces choses mauvaises sortent du dedans et rendent l'homme impur.» Marc 7:20-23 Un témoin fidèle ne ment pas, tandis qu’un faux témoin dit des mensonges. Proverbes 14:5 « Vous, vous avez pour père le diable et vous voulez accomplir les désirs de votre père. Il a été meurtrier dès le commencement et il ne s'est pas tenu dans la vérité parce qu'il n'y a pas de vérité en lui. Lorsqu'il profère le mensonge, il parle de son propre fond, car il est menteur et le père du mensonge. » Jean 8:44 Si les paroles distinguées ne conviennent pas à un fou, les paroles mensongères conviennent d’autant moins à un noble. Proverbes 17:7 « Écarte de ta bouche la fausseté, éloigne de tes lèvres les détours ! Proverbes 4:24 Craindre l'Éternel, c'est détester le mal. L'arrogance, l'orgueil, la voie du mal et la bouche perverse, voilà ce que je déteste. » Proverbes 8:13 « Pierre lui dit : «Ananias, pourquoi Satan a-t-il rempli ton cœur, au point que tu aies menti au Saint-Esprit et gardé une partie du prix du champ? […] Comment as-tu pu former dans ton cœur un projet pareil? Ce n'est pas à des hommes que tu as menti, mais à Dieu.»Actes 5:3-4Mais pour les lâches, les incrédules, les abominables, les meurtriers, les impudiques, les enchanteurs, les idolâtres, et tous les menteurs, leur part sera dans l'étang ardent de feu et de soufre, ce qui est la seconde mort.Apocalypse 21.8

mercredi 28 novembre 2012

Le rôle de la matière dans l'iconographie et les arts liturgiques

«Ô Christ, que pouvons-nous t'offrir en présent * pour être apparu sur terre en notre humanité? * Chacune de tes créatures, en effet, * exprime son action de grâce en t'apportant:
*les Anges, leur chant,* le Ciel, une étoile, * les Mages, leurs cadeaux,* les Bergers, l'émerveillement, * la Terre, une grotte, * le Désert, une crèche * et nous-mêmes une Mère vierge. * Dieu d'avant les siècles, aie pitié de nous.. "[1]

La Déipare du Don
panneau Tempera à l'oeuf avec des pigments naturels
(comprenant des ocres de la forêt de Dean en Angleterre
et du lapis-lazuli d'Afghanistan) et or 24 carats , 2011
 

 Les arts liturgiques de la Sainte Eglise Orthodoxe servent à nous orienter vers la beauté ineffable du Royaume céleste de Dieu et sont une fenêtre ouverte sur elle, qui nous révèle la nouvelle Jérusalem et à travers ses saints mystères et l'iconographie nous met en communion avec le Christ, la Mère de Dieu et les grands saints de l'ancien et nouveau. Se trouver plongé dans cet environnement sacré est une expérience profonde qui se fait par le biais de tous les arts liturgiques qui travaillent ensemble dans une symphonie sacrée qui transporte notre être dans le royaume de l'éternel et de l’ineffable. 

 Les principes intemporels théologiques sur lesquels les arts liturgiques sont fondées, le respect et la compréhension de la langage sacré des formes et des couleurs, des matériaux utilisés et la façon dont cet art est fait sont d'une immense importance. Je souhaite échanger sur certains de ces principes et méthodes dans mes contributions au Journal des Arts Orthodoxes tout au long des prochains mois, notamment en référence à des icônes, à l'enluminure et aux autres arts du livre. Cela inclura une recherche sur leurs significations symboliques et théologiques, ainsi que leur histoire, les matériaux et les divers aspects techniques.

 Pour commencer, je voudrais explorer le rôle de la matière et du monde matériel dans le culte de l'Église orthodoxe. Ce qui est au cœur de notre compréhension du monde matériel, c'est que la matière est créée par Dieu, qu’elle est bonne, et qu’elle fait partie du plan divin. Cela est exprimé dans Genèse 1:31, «Et Dieu vit toutes les choses qu'il avait faites et voilà, elles étaient très bonnes. » En outre, nous lisons que «Toute grâce excellente et tout don parfait viennent d'en haut, et descendent du Père des lumières». (Jacques, 1:17)

 L'importance de l'expression matérielle du sacré dans le Christianisme Orthodoxe se trouve au centre de notre compréhension de l'Incarnation, comme le dit saint Grégoire de Nysse : « Il a donné à la vie une réalité effective, pour qu'au moyen de la chair revêtue par lui et déifiée avec lui, se trouvât sauvé en même temps ce qui est apparenté à la chair et de même nature. »[2] En outre, lors de la Transfiguration, la grâce est passée de la divinité du Seigneur à sa nature humaine et à ses vêtements qui brillaient. De même, dans l'Église, la grâce du Christ passe, et là, à travers l'humanité qui il partage avec nous et à travers nous cette grâce peut alors passer à tout le monde matériel. Dans Romains 8:21 nous lisons: «... la création elle-même sera affranchie de la servitude de la corruption dans la liberté glorieuse des enfants de Dieu." 

 Comprendre les matériaux de façon plus profonde est absolument essentielle au maintien de l'intégrité et de la beauté des arts liturgiques dans le long terme. L'un des objectifs est de créer des œuvres qui reflètent l'incorruptibilité et la beauté de Dieu et l'utilisation de matériaux pauvres ou inadaptés sape ce symbolisme. Par exemple, la sélection de peintures modernes de fabrication industrielle peut sembler acceptable, mais quand on les examine de près, leurs caractéristiques comprennent souvent des éléments inappropriés ou de qualité médiocre et leurs pigments sont souvent instables à la lumière ou ont été obtenus par des procédés chimiques douteux ou immoraux au cours desquels la couleur résultante est un sous-produit, sans rapport avec l'intention du processus. Quelle comparaison possible avec l’acte de ramasser une pierre unique, la fleur d'une grotte souterraine et le fruit de plusieurs milliers d'années de croissance naturelle? Les couleurs rayonnantes de la malachite ou de l'azurite, par exemple, n'ont pas d'égal dans la palette artificielle et ne s’altèrent pas du tout à la lumière, elles sont durables et ne perdent rien de leur éclat, et sont donc à la fois symboliquement et fonctionnellement particulièrement appropriés pour la réalisation de l'art sacré.

Après que la lumineuse pierre d’Azurite bleue
a été broyée et lavée plusieurs fois elle est versée
sur un plat pour sécher et devenir une poudre fine
qui est ensuite utilisée comme pigment pour
l'aquarelle et la peinture tempera à l'œuf.
« Les cieux racontent la gloire de Dieu et le firmament annonce l’œuvre de ses mains ». (Psaume 18:1)

 Sa Sainteté le Patriarche œcuménique Dimitrios a déclaré que "Malheureusement, de nos jours, sous l'influence d'un rationalisme extrême et de l'égocentrisme, l'homme a perdu le sens du sacré de la création ...» [3] Une grande partie de notre compréhension de la symbolique spirituelle inhérente à la matière a été perdue ou corrompue par le point de vue actuel laïque, qui a été façonnée par diverses idéologies non-orthodoxes et sont souvent en contradiction avec la théologie orthodoxe. Une société désacralisée cesse de voir la création en tant que porteur de la sagesse et de l'amour de Dieu, elle la regarde au contraire comme une accumulation de matières premières ayant une valeur économique qui leur est associée. Par exemple, dans le cas de l'or, au lieu de voir l'or comme quelque chose de la source divine et un symbole de la divinité de Dieu, de son amour et de son incorruptibilité, on nous apprend à ne voir que sa valeur monétaire, mais rien de la beauté incandescente de sa substance, rien de son essence intérieure ou de son sens.

 En outre, nos matières premières sont désormais touchées par les effets délétères des procédés industriels et de la pollution: «L'industrie croissante produit de plus en plus des quantités de déchets toxiques dont ne sait quoi faire. L'air, les eaux et le ciel, les éléments qui étaient autrefois purs, prennent aujourd'hui une couleur produite par l’homme.» [4] Les produits d'origine animale tels que l'œuf, qui est utilisé dans la fabrication de la tempera à l'œuf, peuvent être le produit d’un élevage en batterie qui exploite les poules, ce qui compromet à la fois la qualité du matériau et le rôle qui nous a été assigné de prendre soin de la création.

En conséquence de ce qui précède, il est maintenant plus important que jamais que l'artiste liturgique et ceux qui passent des commandes et utilisent les arts liturgiques comprennent et célèbrent l’usage véritable et élevé du monde matériel. Une bonne compréhension de la théologie des matériaux et de notre relation avec eux est au cœur du processus de fabrication et une route vers la compréhension plus profonde du caractère sacré de la création et de la contemplation de la réalité de l'Incarnation.

 Toute la création matérielle dans sa beauté resplendissante est une icône, c'est une image des choses les plus élevées, un cadeau d'amour et de générosité, et un mode de réalisation de la beauté divine. Dans les paroles de saint Jean Chrysostome « La nature est notre meilleur maître. A partir de la création, apprenez à admirer le Seigneur! "

Dessin icône miniature de SainteJeanne la Myrrhoblite
 à l'encre sépia  sur vélin tendu feuille d'or 24 carats
 (fleur et pièce d'un penny pour indiquer la taille). 

 Le culte de l'Eglise orthodoxe concerne la célébration et l'utilisation de tous les aspects de nos sens. Cela inclut la vue, l'ouïe, le toucher, le goût et l'odorat. Il utilise et honore à la fois les matériaux, que ce soit du bois, de l'or ou de la peinture, les matériaux pour l'écriture tels que les encres et les plumes, le pain et le vin sacrés ou la combustion de l'encens parfumé.

 Le but des arts liturgiques, c'est la glorification de Dieu et l'action de grâces. L'humanité, un participant simultanément du matériel et du monde spirituel, a été créée pour rattacher la création à Dieu, afin que le monde puisse être sauvé de la corruption et la mort. Nous avons été créés pour vivre selon un mode eucharistique, par des actions de grâces pour tout ce que nous avons reçu. Par conséquent, ce n'est pas seulement un choix, mais notre responsabilité de faire ce don de remerciement le plus beau peut-être, même si cela signifie parfois un sacrifice supplémentaire et un défi. Une icône durera aussi longtemps que la surface sur laquelle elle a été peinte et les matériaux avec lesquels elle a été faite dureront. Elle est destinée à être un objet tactile liturgique, ce n’est pas seulement une surface peinte, et donc chacun de ses aspects doit être soigneusement pris en compte lors du processus de fabrication. Elle doit être suffisamment robuste pour résister à la pérégrination d'adoration que sera sa vie, tout en restant un véritable et numineux symbole de la beauté de Dieu. 

 Les matériaux utilisés pour créer l'art liturgique n’ont pas seulement leurs caractéristiques physiques habituelles qui peuvent être mesurées par la science, mais aussi un sens profond et un symbolisme qui gouvernent leur emplacement et leur utilisation dans l'environnement sacré. Cela inclut les caractéristiques pratiques et fonctionnelles qui sont un facteur essentiel dans leurs diverses applications. Par exemple, dans la fabrication d'une icône pour un usage extérieur, la pierre, le métal ou même la céramique seraient des choix appropriés, tandis que les icônes textiles ou les icônes dorées ne conviendraient pas. 

 Travailler en harmonie avec la création plutôt que contre elle est d'une grande importance. L'architecture et les arts traditionnels liturgiques emploient souvent des matériaux de construction régionaux s’harmonisant ainsi avec le milieu environnant. Les matériaux naturels sont souvent utilisés dans leurs formes pures et certains matériaux qui sont exceptionnellement rares et précieux, comme le lapis-lazuli, peuvent provenir de terres lointaines en raison de leurs qualités particulières.


 Un morceau de Lapis Lazuli d'Asie centrale, 
le pigment extrait est appelé Lazurite 

L'usage contemplatif de matériaux naturels dans leurs formes pures nous permet également d’apprécier leurs qualités et leur valeur fondamentales.J'ai souvent été frappée en regardant la plupart des anciens manuscrits enluminés que beaucoup des couleurs sont utilisés pures et cela renforce notre capacité à aimer et à apprécier chacune pour ce qui la distingue comme ce qui l’unit aux autres. La malachite, le minium, l'indigo, l’azurite et orpiment sont tous faciles à distinguer comme beaucoup d'autres.

 «Car la grandeur et la beauté des créatures font par analogie contempler leur Auteur.» (Sagesse de Salomon. 13:5)

 L’aventure de la fabrication d’une œuvre d'art liturgique commence longtemps avant de commencer à construire ou à peindre et ce travail de base comprend également la construction d'une relation personnelle avec des matériaux à un niveau beaucoup plus profond que simplement aller dans un magasin et acheter des articles déjà tout faits sur un comptoir. Pour moi en tant qu'artiste, des progrès dans la technique ont souvent eu lieu après la préparation à la main, avec soin, d'un nouveau matériau et il s’en est suivi que l'expérience de son utilisation s’est ensuite transformée en quelque chose que je n'aurais jamais pu imaginer. L'œuvre terminée est toujours plus belle et rayonnante qu'elle aurait été autrement.


[1] Vêpres de la Nativité
[2] Grande Catéchèse de St Grégoire de Nysse
[3] Discours pour Le jour de La Protection de l'environnement 1er sept. 1989
[4] L'Orthodoxie et la crise écologique Patriarcat oecuménique et WWF (World Wide Fund for Nature International)
 (version française par Maxime le minime d'un extrait d'un article de Christabel Anderson du 10 juillet 2012 paru sur le site Orthodox arts journal

dimanche 25 novembre 2012

La laïcité est une invention spécifiquement chrétienne


 (extrait d'un article du site Atlantico
 "Qu’elles veuillent l’admettre ou non, les sociétés occidentales sont chrétiennes. La laïcité est une invention spécifiquement chrétienne. Le christianisme a inventé la distinction du sacré et du profane, du religieux et du politique, du pouvoir spirituel et du pouvoir temporel. Cette distinction est la marque spécifique et le fondement même de la civilisation chrétienne. C’est ce qui rend celle-ci profondément différente des autres civilisations, à commencer par celle qui se pose actuellement comme sa grande rivale : la civilisation islamique.
La disjonction chrétienne du politique et du religieux constitue la source du succès de l’Occident. C’est d’elle qu’est née la liberté de l’individu, laquelle est à l’origine non seulement des libertés publiques européennes mais encore de la dynamique occidentale. C’est en effet à la désintrication du spirituel et du temporel, à la dissociation du sacré et du profane, qu’il faut rapporter l’invention par l’Europe occidentale – et non par d’autres grandes civilisations – du progrès technique et du développement économique, dont bénéficie aujourd’hui une grande partie de l’humanité. L’avènement de la science et de la technique moderne est certes un miracle européen, mais plus profondément encore un miracle chrétien." LIRE LA SUITE ICI
par  Jean-Louis Harouel, professeur d'histoire du droit et des institutions à l'Université de Paris II. Il est auteur prolifique d’ouvrages de droit, d’économie, d’histoire et notamment de Culture et contre-culture (1994). Il vient de publier Le vrai génie du christianisme.

vendredi 23 novembre 2012

Moi, me marier ? Mais je ne suis pas gay ! Qui méprise qui ?


Comment le point de vue religieux pourrait-il soutenir le projet de mariage homosexuel quand il condamne l'homosexualité elle-même dans ses principes ? Que l'on cite la Torah (Gen 19, 1-29 ; Jug 19 ; Lv 18,22 ; Lv 20,19) ou les Épîtres de St Paul (Rm 1,27 ; 1Cor. 6,10 ;1 Tim 1,10 ), on ne trouvera nulle part justification du fait homosexuel mais plutôt condamnation, non point tant d'ailleurs - il faut y insister -  de la personne elle-même que du passage à l'acte sexuel. "Dieu ne veut pas la mort du pécheur [contrairement aux barbares de tout poil] mais qu'il se repente et qu'il vive ” (Ezéchiel 18.23). A quoi correspondent ces expressions si fréquentes naguère dans notre langue "La chair est faible" et "A tout péché miséricorde"...

Toutes ces idéologies outrancières, issues du puritanisme, importées d'Outre-Atlantique, ne correspondent pas plus à la mentalité française  que celles importées d'Afrique septentrionale. Il y a(vait) un sens de la mesure et de la discrétion typiquement français qui n'avait rien à voir avec l'hypocrisie de tous ces puritanismes  étrangers avec leur "vertu publique et vices cachés" et leur violence latente prompte à surgir pour châtier. Cet esprit français imprégné de christianisme et façonné par lui, rendait la vie plutôt plus agréable à vivre dans ce pays que dans d'autres.

Bref, il est facile de trouver des articles du point de vue religieux contre le mariage homosexuel ces temps-ci. Ce n'est donc pas ce que nous ferons ici.

La question simplissime que nous voudrions poser ici c'est :
Le mariage, tellement dévalorisé de nos jours,  serait-il assez bon pour les homosexuels ?

N'y a-t-il pas paradoxe, voire une sorte de mépris souverain, à soutenir une institution pour les homosexuels à laquelle très peu d'hétéros croient désormais, que beaucoup dédaignent même la considérant comme dépassée et inutile, voire refusent tout net par position idéologique, à commencer par ceux qui sont à la tête du pays, ceux qui nous gouvernent !

Comment les homosexuels reçoivent-ils réellement un tel projet de loi  soutenu par  de telles personnes ? 

Encore une fois je ne me peux me départir de cette question : le mariage ne vaudrait rien pour un homme et pour une femme bien hétéros et ceci au plus haut niveau de la nation, mais cela serait tout de même assez bon pour une partie d'une catégorie de la population étiquetée et auto-déclarée comme telle... ?

Voilà donc un vêtement usé et démodé, exécrable donc, que personne ne veut plus se donner le ridicule de porter, n'est-ce pas, mais qui vous habillera suffisamment vous pauvres gays. Peuchère ! comme on dit dans le Midi...

Comment peut-on faire croire à des citoyens qu'on est les seuls à les respecter, les prendre en considération voire les aimer en leur faisant cadeau de quelque chose qui ne vaut strictement plus rien ?

C'est quoi ce cadeau ? De la reconnaissance ? Peut-être, mais en tout cas pas au sens de reconnaître généreusement ceux qui seraient rejetés et méprisés, ce serait plutôt au sens de la reconnaissance du ventre : "Vous avez voté pour nous, vous méritez bien ça. D'ailleurs entre nous, c'était bien pour que vous nous élisiez qu'on vous avez promis le mariage..."
D'ailleurs, sans trop jouer avec les mots, promettre le mariage  n'était-il pas une bonne ruse encore naguère pour les séducteurs  de bas étage qui voulaient à peu de frais posséder les ingénues... ? Bravo ! 
Toutes ces misérables tactiques de séduction sont pour le coup assez nauséabondes pour employer un adjectif réservé bizarrement à un seul mauvais sentiment de nos jours... Eurk !

Il faut remarquer que beaucoup d'articles ont été écrits contre le mariage homosexuel et il s'en faut de beaucoup qu'ils soient tous d'origine religieuse, comme aimeraient à le faire accroire les prosélytes de la nouvelle religion qui prétend remplacer toutes les autres, en voici quelques uns venant de différents milieux et points de vue qui ont tous leur pertinence me semble-t-il :



L'Athos vu d'hélicoptère (1978)

Quelques beaux et rares plans de la Sainte Montagne vue du ciel en hélicoptère (et de l'île de Rhodes) dans l'Ouverture du film Bons baisers d'Athènes (Escape to Athena) avec Roger Moore
Pendant la Seconde Guerre mondiale, en Grèce, un camp de prisonniers alliés est dirigé par le Major Otto Hecht, un anti-nazi auparavant marchand d'art. Le travail des prisonniers consiste à déterrer des trésors archéologiques, normalement destinés à l'Allemagne, mais dont les plus belles pièces sont en fait revendues au marché noir par le Major. Les prisonniers sont bien traités mais s'allient néanmoins avec la résistance grecque pour prendre le camp et attaquer un monastère transformé en base secrète de lancement de missiles.

 

jeudi 15 novembre 2012

Saints Martyrs Gourias,Samonas et Habib, Prêtres dans la région d'Édesse en Syrie priez Dieu pour les chrétiens du Moyen Orient


Les Saints Martyrs Gourias et Samonas étaient Prêtres dans la région d'Édesse en Syrie lorsque l'empereur Dioclétien déclencha sa grande persécution. Accusés de porter secours aux Chrétiens dans les prisons et d'encourager les fidèles à résister aux menaces pour se tenir fermes dans la foi, ils comparurent devant le gouverneur qui tenta de les faire apostasier. Mais les deux confesseurs refusèrent, en disant: «Nous ne trahirons pas le Dieu unique, qui est au ciel, nous ne le troquerons pas contre une image faite de main d'homme. Nous adorons le Christ Dieu, qui par bonté nous a sauvés de l'erreur; Il est notre lumière, notre médecin et notre vie». Le gouverneur les accusa de se rebeller contre les ordres de l'empereur et leur promis de les faire mourir dans de terribles souffrances s'ils s'obstinaient. «Nous ne mourrons pas, comme tu le dis, mais nous vivrons, selon notre foi, si nous faisons la volonté de Celui qui nous a créé, répondirent-ils. Tes tourments ne nous font pas peur. Ils sont de courte durée et passent sans laisser de trace. Mais nous redoutons les peines éternelles qui sont réservées aux impies et aux apostats. Notre Dieu nous accordera de supporter les tortures qui ne font souffrir qu'un temps, puis disparaissent quand l'esprit a quitté le corps». A ces paroles, le gouverneur donna l'ordre de les enfermer avec d'autres Prêtres et Diacres. Quelques jours plus tard, il les fit sortir et les fit suspendre pendant cinq heures par une seule main. Comme ils gardaient le silence au milieu des tourments et répondaient aux propositions de leurs bourreaux par un signe négatif de la tête, on les jeta dans un cachot nommé le «sombre trou», où ils restèrent trois mois-et-demi dans l'obscurité totale, presque sans boire ni manger.

Lorsqu'ils comparurent à nouveau au tribunal, ils montrèrent la même fermeté et dirent au gouverneur: «Nous avons dit que notre foi et notre parole étaient irréductibles: fais ce qui t'a été commandé par l'Empereur. Tu as pouvoir sur nos corps, mais non sur nos âmes.» On les suspendit par les pieds, mais eux continuaient de prier Dieu de leur donner l'endurance des Patriarches, des Prophètes, des Apôtres et des Martyrs qui souffrirent avant eux pour la Vérité.

Finalement la sentence de mort fut prononcée le 15 novembre 289. Les soldats portèrent Samonas, à qui on avait brisé la rotule, jusqu'au tribunal, et soutinrent Gourias, à cause de son âge. En entendant la sentence, leur visage s'illuminèrent de joie et ils dirent: «Nous sommes les plus misérables des hommes. Nous ne méritons pas d'être comptés au nombre des justes et de leur être comparés. Mais la parole de notre maître nous console: Celui qui perd sa vie à cause de Moi la trouvera (Mat. 10:39). Louange à Celui qui nous a jugé digne de supporter tous les tourments pour le nom de Jésus-Christ». Avant de leur trancher la tête, le bourreau leur dit: «Priez pour moi, je vous en supplie, parce que je fais le mal devant Dieu». Samonas et Gourias se mirent à genoux, tournés vers l'Orient, et s'adressèrent à Dieu en disant: « Père de notre Seigneur Jésus-Christ, reçois nos esprits et garde nos corps pour la résurrection.» Ils présentèrent leur nuque au bourreau et furent décapités l'un après l'autre. Lorsqu'on apprit la nouvelle de l'exécution des deux Martyrs, toute la population de la ville se précipita sur les lieux pour recueillir les précieux restes et jusqu'à la poussière qui avait bu leur sang. Ils furent ensevelis au milieu de l'encens, des parfums, des Psaumes et des Cantiques qu'on offrait à la gloire de Dieu qui avait montré sa force dans la persévérance des Martyrs.

Saint Habib était Diacre à l'époque où Licinius déclencha, à la suite de Dioclétien, une nouvelle persécution contre les Chrétiens (309). Il parcourait clandestinement les villages de la region d'Édesse pour y rassembler les fidèles dans l'église, leur lire les Écritures et les encourager à persévérer dans la vérité de la foi, sans crainte des persécuteurs. Quand il l'apprit, le gouverneur Lysanios en fut fort irrité et fit rechercher ce Diacre audacieux. Ne le trouvant pas, il fit saisir sa famille et les gens de son village. A cette nouvelle, Habib partit pour Édesse, où il se livra au commandant de la garde du gouverneur. Ce dernier tenta de le persuader de s'enfuir en lui disant que, de toute manière, sa famille ne risquait rien, mais le Saint insista, convaincu que la volonté de Dieu était bien qu'il achevât son oeuvre par le Martyre.

Soumis à l'interrogatoire, Habib montra une telle assurance et un tel dédain pour les idoles que le gouverneur furieux le fit flageller sans pitié. Quelques jours plus tard, il fut à nouveau traduit devant Lysanios. Comme il refusait toujours de se soumettre, on le fit suspendre et écarteler, tout en lui déchirant la chair avec des peignes de fer. A la menace de nouvelles et plus terribles tortures, le Saint répondit: «Ces supplices affermissent plutôt ma volonté, comme l'arbre qu'on arrose porte du fruit.» Voyant son impuissance le tyran lui dit: «Ta religion t'enseigne-t-elle à haïr ton propre corps et à te complaire dans les souffrances?» - «Nous ne haïssons pas nos corps, répliqua Habib, mais nous nous réjouissons en contemplant les réalités invisibles, confirmés par cette promesse que les souffrances de cette vie ne sont rien auprès de la gloire réservée à ceux qui aiment le Christ (Rom. 8:18)». Comme la mort par le glaive lui semblait trop douce, le gouverneur ordonna qu'on brûle le Saint à petit feu. On l'emmena, en le traînant par une lanière qu'on lui avait fixée à la bouche. Sa mère, vêtue de blanc comme pour un jour de fête, marchait à ses côtés. Arrivé au lieu de l'exécution, Habib pria, puis, se retournant, bénit la foule qui était venue l'accompagner et qui lui souhaita de trouver la paix. Quand le feu commença de crépiter, il ouvrit la bouche et rendit l'âme aussitôt. Les Chrétiens le tirèrent alors du feu, l'oignirent et le parfumèrent, puis le déposèrent sur les fagots. Son Saint corps fut enseveli dans le même tombeau où avait été déposés Gourias et Samonas."
(Extrait du Synaxaire-Vie des Saints de l'Eglise orthodoxe-Adaptation française par Macaire, moine de Simonos-Petras- Tome Premier novembre-Editions To Perivolo Tis Panagias-Thessalonique 1987)

mercredi 14 novembre 2012

Le remède à l'apostasie par Cyprien de Carthage

Extrait de la recension de  « Ceux qui sont tombés » de Cyprien de Carthage, par Jean-Claude Larchet

"Cyprien de Carthage, « Ceux qui sont tombés ». Texte critique du CCL 3 (M. Bévenot), introduction de Graeme Clarke et Michel Poirier, notes de Graeme Clarke, traduction de Michel Poirier, Paris, Éditions du Cerf, 2012, 262 p. (« Sources chrétiennes » n° 547).
À la fin de l’année 249, l’empereur Dèce, voulant consolider le pouvoir qu’il avait usurpé, donna l’ordre à tous les gouverneurs des provinces de l’Empire d’organiser un sacrifice aux dieux païens. Tous les citoyens sans exception avaient l'obligation d’accomplir des rites sacrificiels. Chacun devait se rendre dans un temple, placer en offrande sur l’autel un morceau de viande rituelle, verser dessus un peu de vin en libation, puis absober une bouchée des viandes sacrificielles fournies. Une commission lui fournissait ensuite un certificat (ou libelle). Ceux qui refusaient d’accomplir le rite étaient poursuivis : ils pouvaient, selon le cas, être emprisonnés, voir leurs biens confisqués, être exilés, ou encore être torturés et condamnés à mort. Certains chrétiens ont accompli ces rites ; d’autres ont refusé de le faire mais ont officieusement acheté un certificat (on les a appelé libellici ou acheteurs de libelli), ce qui leur permettait d’échapper aux poursuites ; d’autres encore se sont enfui (ce fut le cas de Grégoire le Thaumaturge et de Cyprien lui-même).
Lorsque, après une année, la persécution cessa, le problème se posa à l’Église de savoir comment il convenait de traiter les lapsi, c’est-à-dire ceux qui étaient tombés dans l’apostasie – ou dans le semi-apostasie que constituait l’achat de libelles –, et ils étaient nombreux : Cyprien note que la majorité de ses ouailles et une partie de son clergé avaient succombé.
Certains membres du clergé qui étaient restés intègres adoptaient une position rigoriste, excluant toute forme de retour des fautifs dans l’Église ; d’autres au contraire se montraient libéraux en les recevant sans condition ou presque. Cela donna lieu dans l’Église non seulement à de vifs débats, mais à des divisions et à des schismes.
Dans ce traité, écrit probablement en 251, saint Cyprien, définit une position intermédiaire « où ne manquent à l’égard des lapsi ni la sévérité pour les réprimander ni le remède pour les guérir », le remède principal étant celui de la pénitence, que doivent accompagner larmes, jeûne, austérité du mode de vie, aumône et intercession des martyrs.
Il faut prier et supplier avec un zèle redoublé, passer le jour dans le deuil, prolonger les nuits dans les veilles et les larmes, se saisir de tout moment pour pleurer et se lamenter, coucher au sol sur un tapis de cendre, s’envelopper de poil de chèvre et de tenues négligées, refuser de s’habiller après avoir perdu le vêtement du Christ, préférer garder le jeûne après le repas du diable, s’adonner à de justes œuvres de bienfaisance qui lavent les péchés, faire de fréquentes aumônes qui délivrent les âmes de la mort. "
 LIRE L'intégralité de l'article ICI

Qui, de nos jours, serait capable d'une telle pénitence prônée par St Cyprien
dans une époque d'apostasie généralisée ?... 

lundi 12 novembre 2012

St Jean "l'Aumônier" ou Le Miséricordieux, Patriarche d'Alexandrie


St  Jean est né à Chypre en l'an 560. Son père, dont le nom était Épiphane  était le gouverneur du pays. A l’âge adulte, il s'est marié et a eu des enfants. Mais ses enfants sont morts. Et puis, quand sa femme est morte aussi, il s’est retrouvé seul et a beaucoup souffert. Alors Jean a commencé à organiser sa vie de plus en plus vers celle de moine. Il a pratiqué toutes les vertus chrétiennes à travers son grand amour pour Dieu. Saint Jean avait un amour particulier pour tous les hommes qui étaient pauvres, et pour les étrangers. Il leur a donné tout ce dont ils avaient besoin! Le peuple a choisi Jean  pour patriarche d'Alexandrie à l'époque où Héraclès était l'empereur. Quand il fut  patriarche de l'Eglise sa prédication fut comme une bougie dont la lumière était vive, une lumière qui a brillé dans le monde. St Jean a construit un hôpital et une maison d’accueil spécialement pour les étrangers et  les pauvres, en entretenant ces lieux avec  ses propres richesses. Il a prodigué  sa miséricorde, non seulement aux fidèles de son troupeau, mais aussi à ceux qui n'étaient pas des fidèles de l'Église. Pour cette raison, les gens l'appelaient "Le Miséricordieux."

Saint Jean a vécu en tant que patriarche jusqu'à un âge très avancé. Quand il est mort, le peuple qu'il aimait tant  l’a beaucoup pleuré, et son corps fut enterré avec grand honneur.

Nous célébrons sa fête le 12 Novembre.


* L'aumône: les œuvres de miséricorde ou de dons d’argent donnés pour aider les pauvres. Tout au long de la Bible, le peuple de Dieu est appelé à aider les moins fortunés que lui (cf. Mt 25, 31-46).

* Aumônier: Une personne qui donne de l'argent ou d'autres dons aux pauvres ou nécessiteux

* Charité: [a] l'amour de Dieu pour l'humanité, ou l'amour du prochain, [b] un acte de bienveillance ou d'affection, [c] un don volontaire d'argent ou autre aide à ceux qui en ont besoin. Partage avec les pauvres. Souvent, la traduction d’AGAPE ou de l'amour que Dieu a pour l'humanité. L'acte d'amour, qui se concrétise par un don matériel.

* Saint: Une personne qui a aimé Dieu de son vivant, qui a travaillé à être comme Dieu, et à cause de sa / son humilité et de sainteté, Dieu a mis cette personne à part des autres et travaille à travers cette personne encore aujourd'hui.

* Sympathie: Partage d’un sentiment avec celui qui est dans la douleur, la tristesse, la souffrance, qui  a des ennuis.

* Vision: [a] quelque chose que l’on ne perçoit pas par la vue normale; [b] dans un rêve ou surnaturellement révélé à un prophète; [c] une représentation d'une personne ou d'une chose d'une nature spirituelle vue  sous une influence divine.

Que la vie de saint Jean soit un exemple pour nos enfants et nos familles !


samedi 10 novembre 2012

St Théodore Stoudite prie Dieu pour nous


St Martin Saint Patron de la France prie Dieu pour nous


Saint Martin le Miséricordieux, évêque de Tours

Tropaire de saint Martin, ton 4 
Ta miséricorde envers le pauvre sans vêtement t'a valu, ô Martin, 
De contempler le Christ qui disait aux anges : 
Martin m'a revêtu de ce vêtement, 
Aie pitié de nous qui sommes pauvres 
Et qui n'avons pas d'œuvres bonnes pour nous vêtir, 
Et prie le Seigneur de l'univers 
Qu'il fasse miséricorde à nos âmes.

Kondakion de saint Martin, ton 2 
Humble et simple de cœur, évêque Martin ;
Tu as fait paître ton troupeau, 
Tu as guéri les malades et chassé les démons
Tu as dompté le feu et tu as ressuscité les morts.
Par ta vie angélique et ta prière incessante
Tu as rendu fertiles les cœurs assoiffés 
Et offert au Seigneur de la vigne une vendange surabondante. 
ô pontife vraiment saint qui ne juges personne 
Assiste-nous à l'heure redoutable du jugement.


vendredi 9 novembre 2012

Hommage Google à l'architecte français Paul Abadie


Les Google Doodles non seulement ne manquent jamais de créativité mais rendent également hommage à bien des artistes. Aujourd'hui l'architecte français Paul Abadie successeur d'Eugène Viollet-le-Duc est à l'honneur, et même si le Sacré-Cœur n'est pas une dévotion très orthodoxe, l'église qui lui est consacrée n'en demeure pas moins un joyau de notre patrimoine. 
Paul Abadie, originaire d'une région qui m'est chère, a d'ailleurs enrichi le patrimoine ecclésial français d'une liste non négligeable d'églises, nouvellement construites ou restaurées, dont voici quelques images. De notre point de vue tout ce travail architectural, qu'il soit dans la suite des restaurations contestées de Viollet-Le-Duc ou dans la création de style néo-gothique ou néo-roman, ne saurait plus désormais faire l'objet de polémiques d'un point de vue chrétien vu les insanités quasi blasphématoires voire apostates que nous a infligés le XX° siècle. Nous n'en sommes plus là, à une époque où des églises en nombre croissant sont vouées à l'abandon, au détournement voire à la destruction ou pire... Bienheureux sommes-nous d'avoir eu naguère cette époque florissante !

Basilique du Sacré-Cœur, Paris, 1874-1914
Consécration de l'église St-Martial, 1853, Louis-Edouard May.
Musée des Beaux-Arts d'Angoulême, France


St-Ausone, Angoulême

Cathédrale Saint-Pierre d'Angoulême

Église Notre Dame de Bergerac


Église Saint-Barthélémy, Faux

etc.

jeudi 8 novembre 2012

Anba Tawadros II rejette l’idée d’une religion d’Etat

Sur le Blog Copte :

Le nouveau patriarche copte d’Egypte Anba Tawadros II a affirmé qu’il rejetterait la future Constitution si celle-ci imposait une religion d’Etat dans ce pays majoritairement musulman, a rapporté mardi la presse égyptienne.
Anba Tawadros II, dont la communauté est de plus en plus inquiète face au pouvoir islamiste, a par ailleurs appelé les chrétiens à ne pas quitter le pays, soulignant qu’ils coexistent depuis des siècles avec les musulmans. « Une Constitution qui suggère l’imposition d’une religion d’Etat en Egypte est absolument rejetée », a-t-il dit à des journalistes lundi, au lendemain de sa désignation comme patriarche, a rapporté le quotidien indépendant Al-Watan.
La rédaction de la future Constitution égyptienne, sur laquelle la commission constituante devrait se prononcer dimanche, est à l’origine de fortes tensions.
Les fondamentalistes musulmans réclament qu’elle fasse des « préceptes de la charia » le fondement de la législation, une perspective vivement rejetée par les milieux libéraux et laïques.
La Constitution en vigueur sous Hosni Moubarak, suspendue l’an dernier après sa chute, se limitait à se référer aux « principes » de la loi islamique comme « source principale » de la législation, une formulation plus souple considérée comme un moindre mal par certains libéraux. (source)


lundi 5 novembre 2012

Oiseaux et bêtes ont leur propre langage


Journal du  Hiéromartyr Saint Nikon d'Optina - 6 Mars 1908:

Tant qu’il est temps il faut que je me dépêche d'écrire tout ce que je me rappelle. Je me suis arrêté au fait que les oiseaux et les bêtes ont leur propre langue, leurs propres signes de conversation.

... «Un patriarche, un homme de sainte vie, avait un diacre qui se moquait de lui constamment. Le saint endurait tout cela. Un jour, alors que le patriarche était assis à table avec une assemblée de nombreux invités venus pour lui rendre visite, le diacre, comme à son habitude, commença à se moquer de lui devant tout le monde. Tous furent surpris par l'impertinence du diacre, et plus encore de la patience du patriarche. Soudain, un corbeau vint se poser  sur le rebord de la fenêtre et se mit à croasser. Le diacre, en riant, lui demanda: «Eh bien, Votre Sainteté, dîtes-nous,  que raconte ce corbeau? – Il dit que Satan est sur le point de vous arracher votre âme», répondit le saint. Et à peine  avait-il dit cela, que le diacre tomba raide mort et devint tout noir.

Vous voyez, cela signifie qu'il avait compris ce que le corbeau disait, ou peut-être que satan lui-même sous la forme d'un corbeau parlait en croassant. Quoiqu’il en soit le saint avait compris cela  clairement, il comprenait cette langue ....
Saint Ancien Barsanuphe d'Optina
(Version française de la source par Maxime le minime)

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