mardi 28 août 2012
samedi 25 août 2012
LE LATIN LANGUE LITURGIQUE ORTHODOXE ?
Voici reproduit ici un extrait d'un message que l'on
peut lire sur un blog catholique traditionaliste.
Ce message ne peut laisser indifférent à
plusieurs titres qui seront exposés après la citation...
"[...]
Divisée dans ses rites et dans ses langues, l’Église n’est plus
"une". Quelle force avait-elle lorsque tout chrétien, de New York à
Pékin, pouvait assister à la messe avec son missel habituel et en partager le
mystère avec une assistance inconnue dont il ne partageait pas même la langue !
Là l’idée de communion avait tout son sens : le partage du sacrifice de tous,
entre tous, réunis ensemble par et pour l’Évangile, par delà les différences
linguistiques, géographiques et civilisationnelles, unis dans une même foi…
Travaillant en Afrique Noire dans les années 80, j’ai noté là avec surprise
l’importante proportion des traditionalistes africains. Un de mes amis, alors
ministre, m’en expliqua un jour la raison – ce qui aurait laissé rêveur
n’importe quel prélat du concile : « Ils sont fous à Rome ! Les gens ici ne
comprennent plus rien : avant on avait une langue pour la prière, une langue
sacrée qui ne servait pas pour tous les jours, une langue faite pour ne
s’adresser qu’à Dieu, et c’était la même langue pour nous tous. Ils ne savent
pas, à Rome, que dans ce pays nous comptons quarante ethnies ? Alors quand tu
te déplaces de quarante kilomètres un dimanche dans un village voisin, tu ne
comprends plus rien à la messe ! Et on ne peut plus prier avec un prêtre de la
tribu d’à côté. C’est les fétichistes qui rigolent bien : eux ils gardent la
langue des fétiches ![...] »
Ce texte en son entier est particulièrement émouvant parce qu'il exprime le
désarroi d'un fidèle et sincère serviteur d'une
Église en perdition.
À de nombreuses reprises il a été question dans ce blog, des périls
qu'il y aurait à trop se rapprocher d'un corps malade sans prendre les
précautions sanitaires propres à une saine ecclésiologie et une saine
théologie, ce n'est donc pas dans ce sens qu'ira le commentaire de ce
texte.
Ce qui nous importera ici c'est le problème de la langue liturgique.
Et là il
faut bien remettre en question le principe défendu par les représentants
d'une Église orthodoxe locale en le confrontant à la réalité du
terrain. vendredi 24 août 2012
PUNK’S NOT DEAD BUT IT SMELLS FUNNY...Pussy Riot
WHAT'NEW ABOUT THE PUSSY ?
J’ai lu des articles et des forums et des discussions laxistes ou vengeresses, conflictuelles en veux-tu en voilà.
Les medias n’ont cessé d’en faire leurs choux gras.
Comme d’habitude l’anticléricalisme de base, peu regardant à ce qui ressemble à quelque chose de chrétien, s’est déchaîné, l’anti-poutinisme primaire y est allé bon train se substituant étrangement non à l’ « anticommunisme primaire » de naguère mais au présumé néo-tsarisme de Poutine étiqueté en même temps ex-KGB à vie… comprenne qui pourra la contradiction et la confusion. La menace de la tyrannie de la crosse et du goupillon, toujours à l’esprit des esprits pseudo révolutionnaires, bien qu'en réalité fashion victims du mode de pensée dominant, qui n’est que la pensée à la mode, donc de la non-pensée, donc conformistes à 100%. Quel mélimélo !
Pour reprendre mon titre je ne sais pas comment on peut être punk en Russie aujourd’hui. Je ne sais pas ce qu’a à voir ce contexte avec celui de l’Europe occidentale de la fin des années 70. D’ailleurs je ne sais pas non plus si ce qu’on a appelé punks en France (qui étaient plutôt de l’ordre de nomades à chien de rue adeptes de la crête colorée et des premiers piercings) ou en Allemagne voire aux USA (quel rapport avec les Ramones ou les Dead Kennedys ?) avaient vraiment quelque chose de commun avec les Sex Pistols. Ce dont je suis sûr c’est que les Punks de l’époque cracheraient sur Madonna sans problème tellement sa soupe hollywoodienne à grand spectacle est antinomique avec les préoccupations rocks minimalistes des Pistols de l’époque, comme ils n’auraient rien à faire de la solidarité bien écolo-bien-pensante de Sting (qui n’en demeure pas moins un excellent musicien) eux qui ne se préoccupaient pas plus de leur santé que de celle du monde auquel ils ne voyaient aucun avenir en éclusant le plus possible de bière, avec le plus profond mépris pour les Hippies Peace and Love et leur trips psychédéliques…
Bon alors qu’est-ce que les Pussy ont à voir avec le Punk ? Ah Ouais ! dans le domaine de ce style de musique comme dans tant d’autres il n'y a tellement rien de nouveau sous le soleil ( trompeur ou pas) qu’on se vautre à qui mieux mieux dans le rétro, faute d’être capable de créer quelque chose d’étonnant.
Bref pas grand-chose !
NOUVEAU BLOG : VIE DES SAINTS DE GÉORGIE
Biographies
des héros spirituels de la terre de Géorgie, moniales, moines, ascètes,
martyrs, clercs ou laïcs qui ont fait briller sur elle la Lumière du
Christ!
pour faire connaître une magnifique facette de l’Église Orthodoxe, l'ÉGLISE GÉORGIENNE
les Géorgiens ont comme d'autres peuples orthodoxes de magnifiques artisans, artistes, leurs chants sont splendides et leurs églises très belles et ils ne manquent pas de saints... comme vous le verrez sur le blog de Claude.
En outre l'on dit souvent que la Géorgie et le pays basque (qui est une partie non négligeable de mon patrimoine génétique - je le revendique) ont étrangement beaucoup de points communs... ils nous sont donc proches. Quand je vois le style des fresques peintes dans leurs église je ne peux m'empêcher d'y voir une air de famille avec ce qui reste de nos fresques romanes. Qu'en pensez-vous ?
Lisez cet article extrait du Journal du Pays Basque
Géorgie et Pays Basque, une culture commune?
"Géorgiens et Basques décidément main dans la main. L’université
d’Etat d’Ilia, située à Tbilissi en Géorgie, vient de publier une
traduction en géorgien de l’Histoire de la littérature basque de Jon
Kortazar, professeur à l’université du Pays Basque (publiée seulement en
euskara et en espagnol). Une histoire de la littérature basque ainsi
qu’une biographie du poète Gabriel Aresti devraient donner un aperçu aux
lecteurs géorgiens des diverses facettes de la littérature basque. Quel
lien peut-il y avoir entre le Pays Basque et la Géorgie ? Certaines
études, parfois contestées, tendent à démontrer que la langue et la
culture des deux pays pourraient avoir des liens. Selon certains
linguistes, des similitudes linguistiques existent entre les langues
basque et géorgienne.
L’intérêt de l’éditeur géorgien, Vladimer Luarsabishvili, pour la
littérature basque va bien au-delà de cette publication. A partir de
cette idée, les littératures des deux pays pourraient également entrer
en corrélation. L’éditeur travaille également sur la traduction de la
biographie du poète basque Gabriel Aresti (1933-1975), également signée
par Kortazar. Il espère pouvoir continuer à publier des textes basques
ou traitant eux-mêmes de la littérature basque, pour permettre aux
Géorgiens de découvrir cette littérature peut-être pas si éloignée de la
leur.
Cette année (2011), la Géorgie avait déjà fait une apparition en Pays Basque
par le biais du groupe de chanteurs géorgien Urmuli, sans oublier les
échanges entre la Géorgie et le Pays Basque Nord promus par l’Institut
culturel basque et recueillis sur le blog georgia.eke.org."
jeudi 23 août 2012
Le papisme, protestantisme le plus radical !
L'infaillibilité pour tous
"Dans l'Occident européen, le christianisme s'est transformé graduellement en humanisme. Longtemps et avec persévérance, les occidentaux ont amoindri le Dieu-Homme, puis ils l'ont rabaissé au niveau de l'homme: au niveau de l'homme infaillible de Rome, et du non moins infaillible homme de Berlin. C'est ainsi qu'est apparu d'un côté le maximalisme christiano-humaniste occidental (papisme), qui retranche tout du Christ, et de l'autre côté, le minimalisme christiano-humaniste occidental (protestantisme), qui attend le moins possible du Christ - et souvent rien. Et les deux ont placé l'homme comme valeur suprême et comme critère ultime à la place du Dieu-Homme. Ainsi s'accomplit l'effroyable tâche qui consiste à corriger le Dieu-Homme, son œuvre et son enseignement !
Avec persévérance et constance, le papisme s'est efforcé de remplacer le Dieu-Homme par l'homme, jusqu'à ce que dans le dogme de l'infaillibilité humaine, le Dieu-Homme soit remplacé en tout par l'homme infaillible. Car par ce dogme, l'homme (le pape) a été proclamé clairement et définitivement comme quelque chose de plus grand, non seulement que l'homme, mais que les saints Apôtres et les saints Pères et les conciles œcuméniques. En apostasiant ainsi le Dieu-Homme, et l'Église catholique-œcuménique, le maximalisme papiste a dépassé même Luther, le créateur du minimalisme protestant. Et en fait, la première "protestation" contre l'Église Une, Sainte, Catholique et Apostolique, doit être recherchée dans le papisme, et non dans le protestantisme. Et c'est dans cette protestation que réside l'origine du Protestantisme.
Nous ne devons pas nous leurrer : le maximalisme christiano-humaniste occidental, le papisme, est exactement le protestantisme le plus radical, parce qu'il a remplacé, comme fondement du Christianisme, le Dieu-Homme éternel par l'homme éphémère, et l'a proclamé comme dogme principal, comme vérité principale, comme valeur principale, comme mesure et critère principaux. Les protestants ne font rien d'autre que de recevoir ce dogme en substance, et de le développer dans d'effroyables proportions et dans tous les détails. En fait, le protestantisme n'est qu'un papisme appliqué à tous, dont le principe fondamental -l'infaillibilité de l'homme- est appliqué à la vie de chaque homme en particulier. A l'exemple de l'homme infaillible de Rome, chaque protestant devient infaillible, car il revendique sa propre infaillibilité sur les points de foi. De ce point de vue, on peut dire que le protestantisme est un papisme laïcisé, mais privé de dimensions "mystiques", d'autorité et de puissance." St Justin de Tchélié
Avec persévérance et constance, le papisme s'est efforcé de remplacer le Dieu-Homme par l'homme, jusqu'à ce que dans le dogme de l'infaillibilité humaine, le Dieu-Homme soit remplacé en tout par l'homme infaillible. Car par ce dogme, l'homme (le pape) a été proclamé clairement et définitivement comme quelque chose de plus grand, non seulement que l'homme, mais que les saints Apôtres et les saints Pères et les conciles œcuméniques. En apostasiant ainsi le Dieu-Homme, et l'Église catholique-œcuménique, le maximalisme papiste a dépassé même Luther, le créateur du minimalisme protestant. Et en fait, la première "protestation" contre l'Église Une, Sainte, Catholique et Apostolique, doit être recherchée dans le papisme, et non dans le protestantisme. Et c'est dans cette protestation que réside l'origine du Protestantisme.
Nous ne devons pas nous leurrer : le maximalisme christiano-humaniste occidental, le papisme, est exactement le protestantisme le plus radical, parce qu'il a remplacé, comme fondement du Christianisme, le Dieu-Homme éternel par l'homme éphémère, et l'a proclamé comme dogme principal, comme vérité principale, comme valeur principale, comme mesure et critère principaux. Les protestants ne font rien d'autre que de recevoir ce dogme en substance, et de le développer dans d'effroyables proportions et dans tous les détails. En fait, le protestantisme n'est qu'un papisme appliqué à tous, dont le principe fondamental -l'infaillibilité de l'homme- est appliqué à la vie de chaque homme en particulier. A l'exemple de l'homme infaillible de Rome, chaque protestant devient infaillible, car il revendique sa propre infaillibilité sur les points de foi. De ce point de vue, on peut dire que le protestantisme est un papisme laïcisé, mais privé de dimensions "mystiques", d'autorité et de puissance." St Justin de Tchélié
(in L'homme et le Dieu-homme" traduit du serbe par Jean-Louis Palierne-Edition de l'Âge d'homme - Collection La Lumière du Thabor)
lundi 20 août 2012
Un NOUVEAU BLOG ORTHODOXE c'est reparti !
Mon
blog premier (Lexique) insiste sur le caractère personnel du vécu d'un
Orthodoxe, ordinaire mais engagé de tout son être dans l'amour de
l’Église, non pas pour gonfler vainement un ego dans une philautie
coupable, pas plus pour interpréter de façon personnelle ( et donc au
bout du compte hérétique) les canons sacrés de notre Tradition mais bien
plutôt au contraire pour faire connaître, défendre et partager cette
Tradition au milieu des courants d'eaux mêlées, indifférenciées et
troubles de notre époque dans lesquelles je craignais – et crains
toujours – que notre source pure, et seule à même d'étancher la soif
spirituelle des hommes, ne se perde.
Ce
blog (Journal) s'engage plus dans la vie de ce monde, dans les problèmes auxquels se confronte un citoyen de France dans l'Europe, dans le monde, avec
sa sensibilité orthodoxe, c'est à dire en donnant au monde que ce qu'il
mérite, et pas plus, autant que possible...
J'ai eu bien du mal à me décider pour faire du neuf par rapport à ce que j'avais fait jusqu’à présent - j'étais sûr que j'étais un peu las mais plusieurs tentatives de lancement ont avorté... ce nouveau blog va-t-il se substituer à celui-ci ? Je n'en suis pas sûr... En tout cas pas pour l'instant... nous verrons bien, à la grâce de Dieu !
Le nouveau blog donc sera plus ancré dans le monde, se laissant davantage solliciter, à la fois plus critique peut-être mais aussi plus émerveillé sur ce qui se passe autour de moi, même si cela n'a pas de rapport direct avec l'Orthodoxie, donc plus éclectique, mais toujours avec ma sensibilité orthodoxe.
Merci de votre fidélité !
A bientôt sur
dimanche 19 août 2012
"CERTITUDE DE L'INVISIBLE" par l'Archimandrite Placide Deseille
ISBN 979-10-90385-01-6
12 €
en vente au monastère de St Antoine
Nouvelle édition révisée du livre paru en 2002 aux éditions Presses Saint Serge
ÉLÉMENTS DE DOCTRINE CHRÉTIENNE
SELON LA TRADITION DE L’ÉGLISE ORTHODOXE
SELON LA TRADITION DE L’ÉGLISE ORTHODOXE
On peut lire en page de garde :
"L'auteur de Ι'Épitre aux Hébreux nous donne ici une belle définition de la foi : "La foi est la possession de ce que l'on espère, la certitude de ce que l'on ne voit pas" (Hébr. 11, 1). Et, faisant l'éloge de la loi de Moïse, il dit : « Comme s'il voyait l'invisible, il tint ferme ». Le croyant est certain de ce à quoi il adhère, non point parce que ses yeux de chair le voient, non point parce que sa raison lui en démontre l'exactitude, mais parce que la Parole de Dieu la lui garantit, en même temps qu'un instinct intérieur, éveillé dans son cœur par l'Esprit-Saint, l'incline à y consentir. Le mystère de Dieu, ainsi que son dessein d'amour et de salut sur l'homme, sont inaccessibles à nos facultés humaines seules. Nous ne pouvons en avoir connaissance que si Dieu nous les révèle. Mais alors, cette divine révélation nous procure, sur son objet, une certitude qui transcende toute assurance humaine.
Ce sont divers aspects de ce message qui font le sujet de ce livre. Il rassemble des conférences et des entretiens dont la plupart ont été donnés d'abord, entre 1978 et 1998, au Centre spirituel orthodoxe de Montgeron. Plusieurs de ces textes ont été repris ensuite, sous forme d'articles, dans des revues. D'autres proviennent de la catéchèse pour adultes donnée aux parents qui accompagnent leurs enfants au Monastère de Solan à l'occasion du Camp Saint-Nicolas. Destinés à des non spécialistes, leur seul propos est de «dispenser fidèlement la parole de vérité » (2 Tir., 2, 16), telle qu'elle nous a été transmise et expliquée par les saints et les Pères de l’Église, ces théologiens authentiques dont l'enseignement jaillissait de l'abondance d'un cœur illuminé par l'Esprit-Saint."
L'Archimandrite Placide Deseille (né en 1926), moine de Simonos-Petra au Mont Athos, est supérieur du monastère orthodoxe Saint Antoine-le-Grand (Drôme, France). Fondateur de la collection « Spiritualité orientale » publiêe par l'abbaye de Bellefontaine et ancien membre du secrétariat de direction de la collection « Sources Chrétiennes », il est l'auteur de divers ouvrages, en particulier : Nous avons vu la vraie lumière, L'Evangile au désert, La Spiritualitë orthodoxe et la Philocalie. Il a traduit en français L'Echelle sainte de saint Jean Climaque, les Homélies spirituelles de saint Macaire, les Discours ascétiques de saint Isaac le Syrien, et Le Psautier d'après la version grecque des Septante.
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