Si quelqu'un, en effet, veut aimer la vie et voir des jours heureux, qu'il préserve sa langue du mal et ses lèvres des paroles trompeuses, qu'il se détourne du mal et fasse le bien, qu'il recherche la paix et la poursuive. 1 Pierre 3:10-11 Les lèvres mensongères font horreur à l'Éternel, tandis que ceux qui agissent avec fidélité lui sont agréables. Proverbes 12:22 «C'est ce qui sort de l'homme qui le rend impur. En effet, c'est de l’intérieur, c'est du cœur des hommes que sortent les mauvaises pensées, les adultères, l'immoralité sexuelle, les meurtres, les vols, la soif de posséder, les méchancetés, la fraude, la débauche, le regard envieux, la calomnie, l'orgueil, la folie. Toutes ces choses mauvaises sortent du dedans et rendent l'homme impur.» Marc 7:20-23 Un témoin fidèle ne ment pas, tandis qu’un faux témoin dit des mensonges. Proverbes 14:5 « Vous, vous avez pour père le diable et vous voulez accomplir les désirs de votre père. Il a été meurtrier dès le commencement et il ne s'est pas tenu dans la vérité parce qu'il n'y a pas de vérité en lui. Lorsqu'il profère le mensonge, il parle de son propre fond, car il est menteur et le père du mensonge. » Jean 8:44 Si les paroles distinguées ne conviennent pas à un fou, les paroles mensongères conviennent d’autant moins à un noble. Proverbes 17:7 « Écarte de ta bouche la fausseté, éloigne de tes lèvres les détours ! Proverbes 4:24 Craindre l'Éternel, c'est détester le mal. L'arrogance, l'orgueil, la voie du mal et la bouche perverse, voilà ce que je déteste. » Proverbes 8:13 « Pierre lui dit : «Ananias, pourquoi Satan a-t-il rempli ton cœur, au point que tu aies menti au Saint-Esprit et gardé une partie du prix du champ? […] Comment as-tu pu former dans ton cœur un projet pareil? Ce n'est pas à des hommes que tu as menti, mais à Dieu.»Actes 5:3-4Mais pour les lâches, les incrédules, les abominables, les meurtriers, les impudiques, les enchanteurs, les idolâtres, et tous les menteurs, leur part sera dans l'étang ardent de feu et de soufre, ce qui est la seconde mort.Apocalypse 21.8

dimanche 27 juin 2010

ANCIEN PORPHYRIOS : Comment on fait les métanies

"Est-ce que tu fais des métanies ? Combien en fais-tu ? Fais en une que je voie". (Cela se passait à Milesi, dans sa petite cellule, un jour où étant moine, je m'y étais rendu.) J'en fis une ou deux.
" Tu ne les fais pas bien." ( étant aveugle il ne voyait absolument rien mais il parlait comme s'il voyait).
Il appela un frère avec sa petite clochette.
"Montre au Frère, je t'en prie, comment je vous ai appris à faire des métanies et le canon."
Et le frère se mit à faire des métanies rapides et régulières.
"Tu vois, me dit Geronda, on appuie d'abord les mains sur le sol, et non pas les genoux. Le corps est comme suspendu. Cela demande de la force dans les bras. Ensuite on fait le signe de croix avec vigueur. Frappe le front, la poitrine, les épaules ! Nous ici, à la skite, lorsque nous faisons tous ensemble le canon à l'église, on entend le frou frou de nos rassa.
Tu vois comment une maman serre son enfant dans ses bras. Elle lui fait partager un sentiment humain. Fais pareil à l'égard du Seigneur. Lorsque tu fais ton canon, que ton corps et ton âme sentent le Seigneur."

(in Flamme divine - l'Ancien Porphyrios par le moine Agapios aux Editions du Saint Hésychastère de la Transfiguration du Sauveur traduit par les moniales du Monastère de Solan)

samedi 26 juin 2010

LE CHANT BYZANTIN et son adaptation aux diverses langues nationales

En fait ce qui se passe outreAtlantique est assez semblable à ce qui se passe chez nous...ça vaut donc la peine de s'y attarder un peu bien que cela ne date pas d'hier car c'est toujours d'actualité...




TEXTE ANGLAIS ET CHANT BYZANTIN : QUELQUES PROBLÈMES ET QUESTIONS


Par Nancy Takis

D’aucuns pourraient être surpris qu’après des siècles d'usage liturgique dans l’Église Orthodoxe, il existe aujourd'hui une certaine controverse parmi les chantres sur ce qu’est exactement le chant byzantin.

En général, tous s'accordent sur la compréhension classique du terme: un système de tons, ou modes. Des motifs mélodiques bien définis adaptés à la forme de la musique à l’accentuation et au rythme de la langue grecque, de sorte que les accents et les syllabes façonnent les lignes mélodiques. Par exemple, il y a des motifs de fin de phrase mélodique prescrits qui se fondent sur l'accent final. D'autres qualités importantes du chant byzantin traditionnelles impliquent une division des tons et une notation musicale uniques.

Ce sont des faits irréfutables de l'histoire.

Alors, pourquoi la controverse? Parce que la définition formelle du chant byzantin se fonde sur deux facteurs : le grec comme langue unique de l'Église, et les musiciens immergés et formés à l’"yphos" (style) oriental. Comme l'Église en Amérique évolue, cependant, nous ne pouvons pas tenir ces préalables pour acquis. En effet, dans la plupart de nos paroisses, où l'anglais est utilisé parallèlement ou à la place de la langue grecque, et où les musiciens proviennent principalement d’un contexte occidental, ils ont depuis longtemps cessé de s'appliquer. Il n’y a, à ce jour, aucun accord définitif sur la meilleure façon de concilier le chant byzantin, dans toute sa glorieuse complexité, avec ce nouveau monde de musique anglaise et occidentale. Compte tenu de la complexité des facteurs impliqués, de nombreuses personnes se demandent non pas comment un texte en langue anglaise doit être adapté au chant byzantin, mais tout simplement si cela doit être fait ! Pour certains, la réponse est ...
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samedi 12 juin 2010

Ce que l'Islam doit à Byzance...



Pour beaucoup de nos jours l’occident est redevable à l'islam d’avoir transmis entre autres la pensée grecque et le calcul. En effet, les mathématiques, la science, la médecine, la musique, la philosophie occidentales semblent devoir beaucoup à l’islam à qui l’on doit également le poivre, le papier et la guitare.

Mais peu nombreux sont ceux qui connaissent l'influence énorme que d'autres civilisations eurent sur l'islam. La Perse sassanide, par exemple, et surtout l'Empire Byzantin.

L'influence byzantine sur l'Islam était inévitable. Quand Mahomet mourut en 632 les armées arabes furent confrontées, au nord du désert à une superbe civilisation chrétienne sophistiquée, la moitié orientale de l'Empire romain, qui n'avait pas été soumise au déclin et à la chute de l’occident. Bien au contraire. Les Arabes savaient cela et ils ne cherchèrent pas seulement à vaincre, mais à imiter et à dépasser leurs conquêtes. Ils durent cependant apprendre d'abord. Non pas la guerre terrestre - Byzance avait du mal à faire face à leurs tactiques rapides et furieuses. La seule chose probablement que les Arabes ont adoptée a été la pratique byzantine de l'utilisation de la ruse pour gagner des batailles, en encourageant l'ennemi à déserter ou à changer de camp.
En ce qui concerne la guerre navale toutefois les Arabes étaient des débutants. Ils n'avaient ni flotte ni expérience, et ce furent les marins syriens qui fournirent les équipages et les savoir-faire. Ils apprirent néanmoins très vite et remportèrent des batailles sur mer, mais l'attaque de Constantinople en 678, fut défaite par une invention byzantine, le lance-flammes crachant le feu grégeois, une arme que les Arabes ont copiée mais jamais égalée.



Administrer même une partie de l’empire de quelqu'un d'autre nécessite de la pratique, il n'est donc pas surprenant que pour leurs débuts les envahisseurs musulmans se sont contentés de laisser les chrétiens continuer à administrer des pays comme la Syrie et l'Égypte.
Les premières pièces de monnaie musulmanes étaient des copies des pièces de monnaie byzantines ; on enleva cependant sur une face les bras de la Croix du Calvaire représentée, laissant un simple poteau sur un piédestal.


L’influence byzantine fut également particulièrement importante dans l'architecture musulmane primitive. Le premier grand bâtiment islamique fut le Dôme du Rocher  à Jérusalem, érigé, selon la tradition musulmane, sur le rocher où Abraham aurait préparé le sacrifice de son fils (cf. Gn 22) et l'endroit d'où Mahomet fut, dit-on, emporté au ciel par sa monture Al-Buraq afin de rencontrer Allah (cf. Coran, sourate 17) ; la roche porterait l'empreinte laissée par son pied. Sous la roche se trouve une grotte appelée ''le puits des âmes'' : celles-ci, selon la foi musulmane, s'y réunissent en attendant le Jugement dernier. Il a donc été inspiré par la Rotonde, sur le tombeau du Christ, partie de l’église de la Résurrection construite vers 325/326 sous l'empereur Constantin. C'est pourquoi les dimensions en sont presque identiques, ainsi que l'arcade circulaire centrale, les nefs, le dôme et ses ouvertures.


Le décor aussi en était byzantin: marbre et mosaïque richement décorée d'or. Un autre grand bâtiment du début de l’islam fut la mosquée voisine al-Aqsa. Là, le modèle fut la partie de l'Eglise du Saint-Sépulcre, construite sur le Golgotha lui-même, et la mosquée là aussi a incorporé des caractéristiques de l'architecture byzantine. Le Calife responsable sollicita également l'aide des byzantins, pour la Grande Mosquée de Damas et la Maison du Prophète à Médine, et l'empereur fut heureux de fournir des mosaïstes et des matériaux.

Grande Mosquée de Damas


Cette photo de Mosquée Al-Aqsa est fournie gracieusement par TripAdvisor

 Basilique de la Résurrection

Basilique de la Résurrection

Pour ce qui concerne l'art et l'architecture, il a fallu quelques siècles, mais les musulmans ont enfin réussi à unifier les techniques et les thèmes de leurs terres conquises en les refondant dans des formes qui respiraient l'esprit de l'Islam […] Cependant jusqu’au X°siècle même, on fit appel aux artistes byzantins, ainsi le Calife de Cordoue à l'époque demanda  à l'Empereur d'envoyer un mosaïste pour travailler sur la Grande Mosquée. L'homme est arrivé dûment équipé, avec des tonnes de cubes et a enseigné la technique de la mosaïque à un groupe de gens du pays. Qui plus est, il semble bien que les palais musulmans du sud de l'Espagne, comme l'Alhambra, descendirent en droite ligne du Grand Palais de Constantinople, qui n’existe plus, hélas. Au XIIe siècle, un bâtiment dans le style à stalactite Turque seldjoukide a été ajouté à ce même Grand Palais.

Sans doute le plus grand défi architectural pour l'Islam était d'égaler voire de surpasser le plus grand temple de la chrétienté – Sainte Sophie à Constantinople. Une fois que la ville fut conquise par les Turcs en 1453, c’est exactement ce que leurs architectes essayèrent de faire et ils atteignirent en effet la quasi-perfection avec la Mosquée Bleue, la Mosquée Sόleyman et d’autres. Comme Sainte Sophie ces glorieux bâtiments impériaux avaient une vaste coupole centrale appuyée par des demi-dômes, un imposant porche et une cour à arcades avec une fontaine pour les ablutions. Mais malgré toute la perfection des grandes mosquées d'Istanbul aucun de leurs dômes n’a jamais dépassé le dôme du prototype. Les tout premiers minarets à côté des mosquées ont été inspirés par les tours carrées des églises syriennes, et d'autres éléments chrétiens encore ont influencé l'Islam. Les niches de prière (en arabe : مِحْراب [miḥrāb], sanctuaire) face à La Mecque proviennent des niches de prière des premiers chrétiens orientées à l'est, qui ont également légué leurs salles de prière aux musulmans, les prosternations et le jeûne ainsi certainement que le chapelet de prière (komboskini). Les moines du désert avaient l’habitude de chanter des psaumes dans le milieu de la nuit, et c'est probablement ce qui a donné lieu à la psalmodie du Coran par les musulmans d'aujourd'hui. En fait, les musulmans ont été si impressionnés par l'ascétisme et les autres pratiques spirituelles des moines qu'en temps voulu, ils ont intégré bon nombre de ces caractéristiques dans le mysticisme soufi.



Par ailleurs dans le monde séculier, les tribunaux des califes de Damas et de Bagdad, ont hérité en grande partie de la splendeur byzantine leur goût pour les costumes de luxe, les vases d'or, les pierres précieuses magnifiques et autres signes luxueux ostentatoires.

On sait ce que l'Islam a transmis en partie de l’héritage grec classique à l'Ouest - Aristote, Platon, Euclide, Archimède, Hippocrate - mais il faut rappeler que l'Islam, l’a acquis en totalité de Byzance, qui pendant des siècles a soigneusement conservé le précieux héritage dans les bibliothèques d'Antioche en Syrie, de Césarée et de Gaza en Palestine, et d’Alexandrie en Egypte. En effet, les citoyens de Constantinople avaient l'habitude de citer Homère autant que nous citons aujourd'hui Shakespeare. Et, au IXe siècle le Calife de Bagdad a invité le byzantin Léon le Mathématicien (métropolite deThessalonique de 840 à 843) à lui rendre visite, parce que Léon était un expert renommé en science classique, en mathématiques et en astronomie.

Il faudrait également mentionner les racines byzantines de la musique arabe (proximité voire similitude des modes, de l'ornementation, du phrasé, des glissandi, de la flexion des notes...) car contrairement aux idées reçues, c'est tout de même la musique byzantine qui est la plus ancienne, c'est donc elle qui est première et qui a influencé la musique arabe et non l'inverse... (lire  les articles de Michaël Ibrahim, musicien orthodoxe arabe)


Ironie finale. Demandez à quiconque de citer le symbole de l'islam et l’on vous dira: «Le croissant ». Pourquoi le croissant ? Parce que quand les Turcs prirent Constantinople, ils décidèrent d'adopter le symbole de la ville, un croissant de lune, et de se l’approprier. Ainsi, lors de la conversion de Sainte-Sophie en mosquée, ils ont supprimé la croix chrétienne de la coupole et l'ont remplacée par leur nouvel emblème. L'ironie, c'est que bien avant l'époque du Christ, la ville avait choisi le croissant lunaire pour honorer la déesse lunaire Hécate, célébrée par les habitants pour avoir sauvé la ville contre les attaques de Philipe II de Macédoine en 340-339 av. JC. 



Constantin en 330 ap.JC a ajouté l’étoile de la Vierge Marie au drapeau. Byzance serait alors aussi la première nation ou empire attesté à utiliser la combinaison du croissant de lune et d’une étoile ensemble comme emblème.




(compilation de diverses sources traduites par Maxime le minime)

vendredi 11 juin 2010

ST BARNABE


Prie Dieu pour les Chypriotes 
afin que malgré toutes les épreuves et tentations,
ils cultivent fidèlement la foi de leurs ancêtres !
 
Voici tous les extraits des Écritures où on peut voir citer son nom, (ce n'est pas rien !) :
Actes 4:36  Joseph, surnommé par les apôtres Barnabas, ce qui signifie fils d’exhortation, Lévite, originaire de Chypre,
Actes 9:27  Alors Barnabas, l’ayant pris avec lui, le conduisit vers les apôtres, et leur raconta comment sur le chemin Saul avait vu le Seigneur, qui lui avait parlé, et comment à Damas il avait prêché franchement au nom de Jésus.
Actes 11:22  Le bruit en parvint aux oreilles des membres de l’Eglise de Jérusalem, et ils envoyèrent Barnabas jusqu’à Antioche.
Actes 11:25  Barnabas se rendit ensuite à Tarse, pour chercher Saul;
Actes 11:30  Ils le firent parvenir aux anciens par les mains de Barnabas et de Saul.
Actes 12:25  Barnabas et Saul, après s’être acquittés de leur message, s’en retournèrent de Jérusalem, emmenant avec eux Jean, surnommé Marc.
Actes 13:1  Il y avait dans l’Eglise d’Antioche des prophètes et des docteurs: Barnabas, Siméon appelé Niger, Lucius de Cyrène, Manahen, qui avait été élevé avec Hérode le tétrarque, et Saul.
Actes 13:2  Pendant qu’ils servaient le Seigneur dans leur ministère et qu’ils jeûnaient, le Saint-Esprit dit: Mettez-moi à part Barnabas et Saul pour l’oeuvre à laquelle je les ai appelés.
Actes 13:4  Barnabas et Saul, envoyés par le Saint-Esprit, descendirent à Séleucie, et de là ils s’embarquèrent pour l’île de Chypre.
Actes 13:7  qui était avec le proconsul Sergius Paulus, homme intelligent. Ce dernier fit appeler Barnabas et Saul, et manifesta le désir d’entendre la parole de Dieu.
Actes 13:43  et, à l’issue de l’assemblée, beaucoup de Juifs et de prosélytes pieux suivirent Paul et Barnabas, qui s’entretinrent avec eux, et les exhortèrent à rester attachés à la grâce de Dieu.
Actes 13:46  Paul et Barnabas leur dirent avec assurance: C’est à vous premièrement que la parole de Dieu devait être annoncée; mais, puisque vous la repoussez, et que vous vous jugez vous-mêmes indignes de la vie éternelle, voici, nous nous tournons vers les païens.
Actes 13:50  Mais les Juifs excitèrent les femmes dévotes de distinction et les principaux de la ville; ils provoquèrent une persécution contre Paul et Barnabas, et ils les chassèrent de leur territoire.
Actes 13:51  Paul et Barnabas secouèrent contre eux la poussière de leurs pieds, et allèrent à Icone,
Actes 14:1  A Icone, Paul et Barnabas entrèrent ensemble dans la synagogue des Juifs, et ils parlèrent de telle manière qu’une grande multitude de Juifs et de Grecs crurent.
Actes 14:6  Paul et Barnabas, en ayant eu connaissance, se réfugièrent dans les villes de la Lycaonie, à Lystre et à Derbe, et dans la contrée d’alentour.
Actes 14:12  Ils appelaient Barnabas Jupiter, et Paul Mercure, parce que c’était lui qui portait la parole.
Actes 14:14  Les apôtres Barnabas et Paul, ayant appris cela, déchirèrent leurs vêtements, et se précipitèrent au milieu de la foule,
Actes 14:20  Mais, les disciples l’ayant entouré, il se leva, et entra dans la ville. Le lendemain, il partit pour Derbe avec Barnabas.
Actes 15:2  Paul et Barnabas eurent avec eux un débat et une vive discussion; et les frères décidèrent que Paul et Barnabas, et quelques-uns des leurs, monteraient à Jérusalem vers les apôtres et les anciens, pour traiter cette question.
Actes 15:12  Toute l’assemblée garda le silence, et l’on écouta Barnabas et Paul, qui racontèrent tous les miracles et les prodiges que Dieu avait faits par eux au milieu des païens.
Actes 15:22  Alors il parut bon aux apôtres et aux anciens, et à toute l’Eglise, de choisir parmi eux et d’envoyer à Antioche, avec Paul et Barnabas, Jude appelé Barsabas et Silas, hommes considérés entre les frères.
Actes 15:25  nous avons jugé à propos, après nous être réunis tous ensemble, de choisir des délégués et de vous les envoyer avec nos bien-aimés Barnabas et Paul,
Actes 15:35  Paul et Barnabas demeurèrent à Antioche, enseignant et annonçant, avec plusieurs autres, la bonne nouvelle de la parole du Seigneur.
Actes 15:36  Quelques jours s’écoulèrent, après lesquels Paul dit à Barnabas: Retournons visiter les frères dans toutes les villes où nous avons annoncé la parole du Seigneur, pour voir en quel état ils sont.
Actes 15:37  Barnabas voulait emmener aussi Jean, surnommé Marc;
Actes 15:39  Ce dissentiment fut assez vif pour être cause qu’ils se séparèrent l’un de l’autre. Et Barnabas, prenant Marc avec lui, s’embarqua pour l’île de Chypre.
1 Corinthiens 9:6  Ou bien, est-ce que moi seul et Barnabas nous n’avons pas le droit de ne point travailler?
Galates 2:1  Quatorze ans après, je montai de nouveau à Jérusalem avec Barnabas, ayant aussi pris Tite avec moi;
Galates 2:9  et ayant reconnu la grâce qui m’avait été accordée, Jacques, Céphas et Jean, qui sont regardés comme des colonnes, me donnèrent, à moi et à Barnabas, la main d’association, afin que nous allassions, nous vers les païens, et eux vers les circoncis.
Galates 2:13  Avec lui les autres Juifs usèrent aussi de dissimulation, en sorte que Barnabas même fut entraîné par leur hypocrisie.
     Colossiens 4:10  Aristarque, mon compagnon de captivité, vous salue, ainsi que Marc, le cousin de
    Barnabas, au sujet duquel vous avez reçu des ordres s’il va chez vous, accueillez-le

mardi 8 juin 2010

Pourquoi du pain levé et non du pain azyme pour la communion dans l'Église orthodoxe ? par Père Christophoros Klitou

"Il ya plusieurs raisons pour lesquelles l'Église orthodoxe utilise du pain au levain et non du pain sans levain. La première concerne le récit de la Cène dans le Nouveau Testament. 




La Cène n'a pas été un vrai repas de Pâque, mais un repas en prévision de la Pâque. Tandis que notre Seigneur devait être crucifié, les Juifs devaient célébrer la Pâque le samedi qui a commencé le vendredi soir. Le Seigneur a célébré la Cène Mystique avant la Pâque, et ainsi a donné du pain à ses disciples. Cela est témoigné par l'Evangile de saint Jean qui nous dit que lorsque Jésus a été pris par le grand prêtre Caïphe, Pilate, le gouverneur, les principaux sacrificateurs et les anciens ne sont pas entrés dans le prétoire de peur de se souiller et de ne pas être en mesure de manger de la Pâque. (Jean 18: 28) Dans le chapitre 19 verset 14, nous lisons que le Christ a été condamné à mort "C'était la préparation de la Pâque, et environ la sixième heure  (à midi) et au verset 31 du même chapitre, nous lisons que les Juifs prièrent Pilate de briser les jambes de ces crucifiés, parce qu’ ils ne voulaient pas que les corps restent sur la croix le jour du sabbat, car le jour de sabbat était un grand jour: en d'autres termes que ce sabbat était la Pâque. Ainsila Pâque n'avait pas encore commencé. Mais même si la dernière Cène était un repas de la Pâque avec du pain sans levain, comme certains le prétendent, cela ne veut pas dire que ce repas de la Pâque était la Cène Mystique. Lors de la lecture des Évangiles, nous devons être très prudents en lisant entre les versets sans penser qu'il y a des erreurs et des incohérences. Dans le récit de Luc le récit du repas mentionne la coupe deux fois. (Luc 22:17 + 20) Pendant les repas de fête juive plus d'une coupe de vin circulait et pendant le repas même de la Pâque, il y avait quatre coupes de vin. Mais aucun des autres évangélistes ne mentionne les traditions du repas de la Pâque, alors pourquoi Luc mentionne-t-il la Coupe deux fois? Il se pourrait que la première mention concerne la coupe qui termine le repas de la Pâque et qu'ensuite la Cène Mystique ait été offerte en commençant par la rupture du pain au levain suivie de la Coupe du Nouveau Testament. 

Mais l'Église orthodoxe utilise du pain levé pour d’autres raisons que la vérité historique. 

1) C’était l'ancienne coutume apostolique.



2) Le mot Artos (pain en grec) est utilisé dans tous les compte-rendus de la Cène avec la signification de pain au levain commun. Si le pain sans levain, avait été utilisé on  aurait dit Azymos mot qui est toujours utilisé pour spécifier que le pain est sans levain. 




3) Les Juifs ont été condamnés à manger du pain sans levain, car ils devaient quitter l'Egypte dans l’urgence et n'avaient pas le temps d'attendre que le pain lève. Ce pain était aussi appelé pain de l'affliction pour leur rappeler l'affliction qu'ils avaient subie quand ils étaient aux mains des Egyptiens, et le pain d'amertume, car mangé avec des herbes amères. Nous ne mangeons pas du pain d'amertume sans levain le dimanche. Le pain sans levain se rapporte au deuil, c'est donc quelque chose de totalement inapproprié dans le cadre du Jour du Seigneur et tout à fait inapproprié également pour la célébration de l'Eucharistie qui est une célébration joyeuse. L'Eucharistie se rapporte à la Résurrection autant qu’à la Crucifixion, c'est pourquoi le jeûne est interdit le dimanche et les liturgies sont festives. 


4) L’Écriture utilise le mot levain de deux façons. Le Christ nous met en garde de conserver du levain des pharisiens. Il se réfère à leurs doctrines hypocrites qui, comme un petit morceau de levain quand il est pétri dans la pâte la fait lever tout entière ; ce qui signifie que quand les doctrines des Pharisiens sont acceptées elles peuvent infecter toute la personne et la communauté. Mais le Christ dit ici qu'il ne parle pas du pain. (Mt 16,6) Il mentionne par ailleurs que le Royaume des Cieux est semblable au levain qu'une femme a pris et mis dans trois mesures de farine, jusqu'à ce que la pâte soit toute levée. (Matthieu 13,33) En tant qu’image du Royaume le pain au levain est de loin le plus approprié pour être utilisé comme la nourriture du Royaume. Le pain au levain est aussi appelé «pain vivant». Le pain sans levain est considéré comme «mort». Quand le Christ se présente comme «le pain de vie», «le pain vivant», il est certainement bien représenté par du pain au levain. Le levain est compris comme symbole de la vie - le corps vivant et ressuscité du Christ. "

(Version française de Maxime le minime
 d'après "Questions and Answers"
sur le site The Orthodox Pages
de Père Christophe Klitou)

"Le mot et la chose, l’hostie dans le matrimoine du Québec"

Il y a fort longtemps, lors d'un voyage au Québec, quand je n'étais pas même un croyant, j'avais été très surpris malgré tout de trouver dans un rayon d'un supermarché de drôles de plaques de pain azyme, trouées très régulièrement, qui étaient les reliquats de la découpe des hosties destinées à la communion des fidèles catholiques.



J'ai trouvé cette étude par hasard je vous la livre sans autre commentaire que  : 
Comment voulez-vous qu'un Orthodoxe se retrouve là dedans un jour et veuille  communier avec cette vision du monde à un quelconque point de vue ? Avons-nous réellement besoin de ça ?...

Résumé d'une étude d''Olivier Bauer de l’Université de Montréal
 "Le mot et la chose, l’hostie dans le matrimoine du Québec" 

"Estimant insuffisante la distinction entre patrimoine matériel et immatériel, Olivier Bauer privilégie le concept de « matrimoine », une approche du patrimoine qui permet de valoriser le rôle des femmes, de reconnaître la valeur patrimoniale des biens indivis et de prendre en compte les mondes imaginaires qui leur sont associés. Jetant un regard neuf sur le Québec, il montre la place fondamentale que l’hostie y occupe, le mot fait partie du vocabulaire religieux, mais il est aussi le juron favori des Québécois ; la chose est consommée par les catholiques romains au moment de l’Eucharistie, mais elle est aussi vendue dans les magasins pour être grignotée comme goûter. Par conséquent, il propose d’inscrire l’hostie au matrimoine du Québec. Il énumère trois avantages qu’il y aurait à matrimonialiser l’hostie, reconnaître le rôle fondamental des femmes dans l’Eucharistie, refuser que l’Église catholique romaine s’attribue le monopole de l’hostie, prendre en compte le monde imaginaire du corps du Christ."
Ben Voyons ! .....

mardi 1 juin 2010

Du Judaïsme au Christianisme orthodoxe par P. Arnold James BERNSTEIN

Sur le blog de Claude
Le premier extrait du passionnant témoignage de Père Arnold James BERNSTEIN dont le livre Surpris par le Christ : mon cheminement du Judaïsme au Christianisme orthodoxe mériterait bien d'être traduit en français :


Qu'est-ce qui exista d'abord, l'Église ou le Nouveau Testament? (1)

"Comme Juif converti au Christ par le protestantisme évangélique, j'ai naturellement voulu mieux connaître Dieu à travers la lecture des Écritures. En fait, ce fut par la lecture des Évangiles dans le livre interdit appelé Nouveau Testament, à seize ans, que j'en suis venu à croire en Jésus-Christ comme Fils de Dieu et notre Messie promis. [...] LIRE LA SUITE ICI

En commentaire au livre de Père Jacques, Père Alexandre qui porte la double croix d'être juif parmi les Grecs et Chrétien orthodoxe parmi les Juifs en Israël ( Que Notre Seigneur, par les premières de St Nicolas, saint patron de sa paroisse l'assiste et le protège !) écrit :

"«Les racines de Père James Bernstein sont ici, à Jérusalem, même s'il exerce son sacerdoce dans le Pacifique Nord-Ouest. Bien que séparés par une distance immense nous sommes un et unis dans notre désir de réaliser une authentique Église orthodoxe judéo-chrétienne en Terre Sainte comme au début. Son livre présente de manière convaincante pourquoi de toutes les branches du christianisme, le christianisme orthodoxe a de loin le plus grand lien de parenté avec le judaïsme. "
- P. Alexander Winogradsky, patriarcat grec-orthodoxe à Jérusalem (chef de la communauté d'expression hébraïque)

Ce n'est pas Feu Père Elie Shmaïn, lui aussi juif et prêtre orthodoxe d'éternelle mémoire qui fut mon prêtre bien aimé qui contredirait tout cela...

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